Eh oui, tu démontre la mentalité typique du fanatique linux: si ca marche pas, c’est la faute de l’utilisateur ou des méchantes compagnies qui ne font pas de divers… Jamais la faute de linux. Mais c’est quand meme pour ca que bien des gens détestent linux et sa communauté
Tu prends les problème a l’envers, faut pas s’étonner si ça marche mal pour toi. Les dev linux font ce qu’ils peuvent pour fournir un système et ne sont pas garants de ce que font les tiers. Si tu sors du matériel Apple qui fonctionne pas sous windows, c’est la faute de Microsoft ? Non. Là c’est pareil.
Je ne me revendique pas d’une communauté, garde ton jugement pour toi. Mais à la différence de toi, c’est que j’ai compris linux et ce qu’on peut ou pas faire avec et je viens pas pleurer en faisant croire que c’est un enfer a utiliser.
@benben99 Merci de revenir au sujet, qui n’est pas de troller sans limite sur Linux, merci.
Là tu as clairement un parti pris. On pourrait tout aussi bien dire : « Windows en dual boot va complètement ruiner l’horloge de Linux quand on reboot. Totalement stupide car Windows préfère utiliser une représentation non standard pour l’heure. ».
Et en plus, cette deuxième formulation serait bel et bien plus proche de la réalité (et je dis ça alors que perso, je pourrai pas me passer de Windows sur ma machine principale, qui n’a même pas de Linux en dual boot hein, je suis pas un intégriste de Linux, très loin de là).
Au niveau du BIOS, il n’y a en effet pas de gestion du fuseau horaire. La logique voudrait donc que l’heure configurée dans le BIOS soit l’heure UTC, et que par-dessus, l’OS, qui a connaissance du fuseau horaire, applique la correction nécessaire. C’est ce que font la plupart des distributions Linux par défaut.
Alors que Windows par défaut il met l’heure locale dans le BIOS. Ce qui est d’une stupidité sans nom (ça fait quand même partie de la base quand on doit gérer du temps en informatique : soit on précise le fuseau horaire, soit on fait de l’UTC, mais jamais on ne fait du temps local sans préciser le fuseau horaire, c’est la porte ouverte à plein d’erreurs : des comparaisons et des calculs foireux avec des valeurs qui sont pas sur le même fuseau, des trous lors du passage à l’heure d’été, des doublons lors du passage à l’heure d’hiver…).
Ben… Oui. Fondamentalement, le driver, Linux il peut pas l’inventer hein… D’ailleurs mon lecteur d’empreintes, il marche pas plus sous Windows que sous Linux sans y mettre de driver…
Quand à NTFS, pour qu’il puisse fonctionner correctement partout, il faudrait déjà que Microsoft en publie les spécifications, pour qu’on soit pas obligé de tout faire par reverse engineering… C’est pour ça que souvent par défaut le NTFS n’est géré qu’en lecture seule : en l’absence de spécifications, faire des écritures présente un risque de corrompre le volume.
Ça fait des années que des gens réclament que Microsoft publie les spécifications du NTFS. Mais Microsoft fait la sourde oreille.
À noter cela dit que là encore ta critique prend un parti : tu reproches à Linux de ne pas supporter nativement le système de fichiers de Windows. Mais dans l’autre sens, c’est pareil, Windows ne supporte pas nativement les systèmes de fichiers de Linux. C’est pas mieux hein. Sauf que Microsoft a beaucoup moins d’excuses, dans la mesure où les systèmes de fichiers de Linux sont open source, et donc avec des spécifications publiquement disponibles, permettant de faire une implémentation complète sans craindre d’avoir raté quelque chose.
Windows verrouille les partitions… Déjà rien que là, je vois pas en quoi c’est un problème de Linux. Windows étant le seul à pouvoir déverrouiller les partitions qu’il lock lui même, que ton deuxième système soit macOS, un unix, un linux, un reactOS, un haiku etc…, ça ne change rien. C’est bien Windows qui fait chier. C’est pas de la faute des autres.
Et d’ailleurs c’est Windows qui n’est pas conforme côté linux. Linux utilise UTC principalement pour son horloge : Coordinated Universal Time - Wikipedia
Et oui c’est de la faute des compagnies qui se désintéressent de Linux. T’as vraiment cru que c’était Microsoft qui développait les drivers pour windows ? Tout comme Linux, Microsoft ne fourni qu’une base assez limité par eux même. La quasi totalité des drivers (même ceux qui sont intégré de base dans Windows) proviennent des tiers. Chez Linux c’est pareil, la majorité des drivers présent dans le noyau sont fait par des tiers.
Bah non comment Linux pourrait être responsable d’une entreprise qui veut pas se bouger le cul ? Quand un Nvidia refuse de supporter Wayland (heureusement ça c’est amélioré très récemment) c’est de la faute de Linux ? Non. C’est Nvidia qui coince. Ce sont eux qui ne voulait pas investir du temps la dedans.
Nvidia n’est qu’un exemple parmi des milliers. La grande majorité des périphériques et de certaines technologies reposent sur du code propriétaire qui appartiennent à leurs entreprises respectives. Si ces entreprises ne veulent pas se bouger le cul, je ne vois pas ce que Linux pourrait faire. Les devs de Linux (qui sont tous bénévole au passage) n’ont techniquement même pas le droit râler.
En fait, Linux pourrait tout a fait déverrouiller la partition. Le « verrou », c’est juste un flag dans le descripteur de volume qui dit qu’elle est verrouillée, c’est facile de passer outre.
Mais Linux ne le fait pas, parce que ça risquerait de foutre la merde.
Si Windows marque la partition comme verrouillée, c’est pour une bonne raison : quand le démarrage rapide est activé, une partie du système n’est pas réellement redémarrée lors d’un reboot, la mémoire et dumpée à l’arrêt et restaurée au démarrage.
Et cette mémoire qui est ainsi conservée, elle peut inclure des modules ayant des accès ouverts sur des fichiers. Il ne faut donc pas que ces fichiers soient modifiés entre temps, sous peine de se retrouver avec des comportements imprévisibles et erratiques. D’où le verrouillage de la partition, pour dire à tout autre système qui voudrait y accéder (que ça soit une autre instance de Windows ou un OS tiers) qu’il ne doit surtout pas faire la moindre écriture dessus.
Et même beaucoup plus limitée en fait ^^ Il y a beaucoup moins de drivers écrits par Microsoft que de drivers écrits par la communauté autour du noyau Linux.
Ça c’est complètement faux. La plupart des gros contributeurs du noyau Linux sont payés par des entreprises (celles qui éditent les principales distributions Linux, comme Red Hat, Canonical ou Suse, mais aussi des gros fabricants de matériel, notamment Intel et IBM, des éditeurs de logiciels comme Oracle… et même Microsoft), des universités ou des fondations (et notamment la fondation Linux). Et ça se généralise même à de nombreux autres projets open source (pour info, personnellement c’est mon boulot depuis un an, je suis payé par mon client pour intervenir sur différents projets open-source).
Linus Torvalds émarge par exemple à plus d’1 million de dollars pour son travail auprès de la Linux Foundation…
J’ajouterais au passage que Linus Torvalds ne s’intéresse qu’au noyau GNU/Linux, pas aux petites distributions.
Les distributions se diversifient, elles deviennent plus user frendly. Et bien ce n’est pas la préoccupation de Linus Torvalds, pour rester poli.
@MattS32 ils sont payé par leur entreprise respective (Red Hat, Suse, Microsoft, Intel et consort) pas par la fondation Linux. Donc ce qu’ils livrent « pour » Linux est bien fait bénévolement.
Ils pourraient parfaitement garder le code pour eux même mais ça n’est pas dans leurs intérêts (et parfois pas compatible avec les licences mais ça c’est un autre sujet)
Non, il y en a qui sont payés directement par la Fondation Linux, qui a plusieurs centaines de salariés. Ils ne sont pas salariés d’autres boîtes (par exemple, Linus Torvalds est directement salarié de la fondation Linux).
Pour rappel, ce n’est pas parce qu’une fondation ou une association est à but non lucratif qu’elle ne peut pas avoir des salariés : le but non lucratif concerne la personne morale, pas les personnes physiques qui travaillent pour elle.
Il y a d’ailleurs une grosse 20aine de postes à pourvoir en ce moment dans la fondation Linux : Careers - Linux Foundation
Et les plus grosses rémunérations sont loin d’être négligeables (même si ces personnes pourraient sans doute gagner bien plus en bossant dans des grosses entreprises tech, en ce sens je ne suis pas du tout d’accord avec l’auteur de ce tweet, je ne le cite que pour le tableau des rémunérations) : https://twitter.com/bcantrill/status/1042615905052549123/photo/1
Non. Ils sont payés pour le faire. Un bénévole ne touche aucune rémunération pour le travail qu’il effectue.
Non, ils ne peuvent pas. Ce qui est fait sur leur temps de travail payé par leur employeur « appartient » à leur employeur, et c’est lui qui décide de le donner à la communauté. Ce n’est pas une décision de l’employé.
Alors oui, ces entreprises contribuent « gratuitement » à l’open-source (elles ne touchent pas d’argent de la part des projets auxquelles elles contribuent, au contraire, bien souvent en plus de contribuer elles payent pour financer des infrastructures ou des développeurs qui ne sont pas leurs salariés), mais les développeurs eux même, ils ne sont pas bénévoles.
Et heureusement hein, parce que s’il n’y avait que des bénévoles, on n’irait pas loin dans l’open source : le bénévolat, ça ne nourrit pas ! Donc à part quelques rentiers qui peuvent se permettre de ne pas avoir d’activité rémunéré, se reposer sur le bénévolat, ça veut dire se reposer sur des gens qui ne peuvent travailler qu’un temps limité et pendant le temps que leur emploi « alimentaire » leur laisse libre…
Microsoft, par exemple, recrute des développeurs Linux depuis les années 1990.
Tel a été le cas, par exemple encore, pour Miguel de Icaza, fondateur de GNOME qui n’était qu’à ses balbuciements, version 0.x, parcequ’il n’avait pas encore de gestionnaire de fenêtres face à Enlightenment. Et encore moins face à KDE qui était déjà en version 1.0 généralisé même sur Solaris, une merveille à l’époque.
oui je sais et alors ? Microsoft est l’un des plus gros contributeur côté linux.
Mais tu le fais exprès c’est pas possible. Oui y’a des petits gars qui sont payés par la fondation (et faut pas se leurrer hein, parmis les 150 salariés de la LF, y’a pas 150 devs hein), mais c’est que dalle par rapport aux milliers de devs de par le monde qui alimentent le projet.
En dehors des quelques salariés de la LF, la LF ne reverse pas d’argent aux contributeurs. Point. Y’a pas à discuter c’est un fait. Rien à fiche qu’il soit payé par quelqu’un d’autre. Si demain mon employeur me demande de faire un dev Linux, c’est pour lui que je le fais. Pas pour la LF. Et si ensuite mon employeur autorise à ce que ce dev rejoigne le projet, ce sera du bénévolat. La LF ne va pas me payer, et mon employeur m’a déjà payé. Je ne vais rien toucher à rendre le code dispo pour tous.
Quand je dis qu’ils peuvent « garder le code pour eux même » je te parle pas du petit dev en train de coder. Je te parle de l’entreprise ! Quand un Red Hat développe son système ansible par exemple, ils ne sont pas obligé de le distribuer (d’ailleurs il est très probable que la partie propriétaire ne le soit pas). Maintenant ils le font dans 99% des cas et c’est très bien.
On a visiblement pas la même définition de bénévolat… À partir du moment où il y a une rémunération pour un travail, quelque soit l’origine de cette rémunération et la destination du travail, ce n’est PAS du bénévolat.
Le bénévolat est la situation dans laquelle une personne fournit à titre gratuit une prestation de travail pour une personne ou un organisme. Le bénévolat se distingue donc de la situation de travail (ou salariat) essentiellement par les critères suivants :
- Le bénévole ne perçoit pas de rémunération. Il peut être dédommagé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…) ;
- Le bénévole n’est soumis à aucun lien de subordination juridique. Sa participation est volontaire : il est toujours libre d’y mettre un terme sans procédure, ni dédommagement. Il est en revanche tenu de respecter les statuts de l’association, ainsi que les normes de sécurité dans son domaine d’activité.
Le mec qui est salarié d’une boîte qui le fait bosser pour l’open-source, il n’est pas bénévole :
- il perçoit une rémunération,
- il a un lien de subordination juridique, il n’est pas libre d’arrêter sans procédure (c’est bien son entreprise qui lui DEMANDE de contribuer à l’open source, il ne le fait pas de sa propre initiative sans demande de son entreprise, et il ne peut pas arrêter sans que son entreprise ne lui demande d’arrêter ou sans quitter son entreprise).
À la limite, tu peux dire que l’entreprise qui fait contribuer ses employés fait du bénévolat, mais ce serait un abus de langage parce que le bénévolat ne s’applique pas aux entreprises.
Mais en aucun cas les développeurs eux même. Ça me viendrait même pas à l’idée de prétendre que je suis bénévole…
Bien sûr, il y a aussi quelques vrais bénévoles dans les projets open source. Mais c’est une petite minorité, l’écrasante majorité des gens qui travaillent dans l’open source sont des salariés d’entreprises qui ont des intérêts dans l’open source.
Et je n’ai pas prétendu que c’était le cas. Mais c’est pas parce qu’ils ne sont pas payés par la LF qu’ils sont bénévoles pour autant.