Commentaires : Comment Airbus a géré le rappel de 6 000 avions A320 en un week-end

Airbus a rappelé 6 000 A320 ce week-end pour corriger un bug logiciel critique. C’est une vulnérabilité aux éruptions solaires découverte après un incident en vol qui a déclenché cette opération éclair.

Hmmm , la réinstallation d une ancienne version corrige le problème ?? C est pas rassurent ça …
Si le problème a été amené avec la nouvelle version, mais que l ancienne le corrige , c est que ce n est pas vraiment l éruption solaire la vraie cause …

L’un n’empêche pas l’autre.

Le problème a été causé par une données modifiée à cause du rayonnement solaire.

Mais une ancienne version du logiciel était peut-être plus résiliente face à ce type de perturbation. Ou alors la fonctionnalité qui a été perturbée n’était peut-être pas encore présente dans l’ancienne version du logiciel.

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Comment une simple éruption solaire peut elle affecter le système alors que les smartphones ne sont pas censé l’être ? A plus la gravure des puces est fine(petite) à plus il y a des erreures de calculs (cpu,…) lors des vols en altitude (10’000m), c’est pour cela que dans le spatial on faisant des redondances du système. Si de la mémoire ECC ne suffit même à cela on aura de gros problème par la suite à force de réduire la taille de gravure :frowning: si je retrouve la vidéo qui le démontrait avec des tests réels, je la poste .

Les éruptions solaires sont actuellement très fortes d’où entre autres de nombreuses aurores boréales.

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Les smartphones dans un avion ont de très fortes chances d’être affectés aussi. Il y a quelques années déjà, la probabilité qu’un bit soit modifié dans la mémoire d’un ordinateur portable (c’est un truc que j’avais appris pendant mes études, il y a plus de 20 ans) sur un vol long courrier était quasiment considérée comme étant supérieure à 1%. Et depuis, on grave encore plus fin.

C’est juste que par contre tu as aussi de très fortes chances de ne pas t’en rendre compte sur un smartphone.

D’abord parce qu’une grande partie de l’espace mémoire d’un smartphone est occupé par des données sur lesquelles changer un bit n’aura aucune incidence notable pour l’utilisateur (un bit qui change dans une image ou une page web ne se remarquera la plupart du temps pas), ensuite parce que beaucoup d’erreurs ne sont pas forcément remontées à l’utilisateur (si un service ou une application en arrière-plan crashe, ça va juste être relancé).

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Ça sonne tellement qu’ils ont passé leur logiciel dans l’IA et l’IA a flushé le code qu’il ne comprend pas puisque pas sur github et non optimisé (sécurité des tempête solaire et redondance). Passer n’importe quel code source dans l’IA et c’est claire qui retire la redondance puisque non nécessaire.

Et leur boitier, ça doit-être un port bien précis USB, limite custom, où il doivent se brancher pour updater le firmware. Et ça les compagnie l’ont tous, puisqu’ils ont du faire la mise à jour en premier.

Etat de crise, comme pour un PC, tu restaures la version qui marche. Ensuite tu comprend ce qui se passe, tu corriges et tu remets une version corrigé.

Les éruption solaire peuvent interféré le signal électrique et intervertir des 0 et des 1. En temps normal les système ont de la redondance (habituellement tripple). Le bon résultat est celui qui a au moins 2 fois la même réponse. Sur Terre c’est tellement rare, qu’on n’a pas de redondance de ce type.

Petit plus, on n’a pas de système de duplication, mais tout les protocoles comme TCP/IP ont un système de retry. Si le signal n’est pas compris, ça ré-essai et souvent on ralentie ou diminue la grosseur des packets. Avant un système plante, si possible ça va ré-essayer. Mais en avion et tout système temps réel, pas le temps.

Il y a tellement de possibilités de régression, les 2 qui viennent à l’esprit comme ça:

  • Changement de priorité de la gestion de retour de capteurs, il suffit que l’équipement (ou les équipements en cas de redondance) prioritaire(s) soit plus sensible(s) et on augmente le risque de problème. La gestion de risque n’est pas toujours simple, ce que l’on gagne d’un coté peut être perdu de l’autre…
  • Un nouvel équipement ou une nouvelle norme pris en compte.

Je n’ai pas encore vu passer le rapport sur cet incident, je ne sais pas si ça vient directement du hardware du calculateur, du soft ou d’une cause externe (capteur, bus, …).

Je ne sais pas ou en est Airbus ou ces fournisseurs sur l’utilisation des IAs pour le code… Mais les certifications en avionique sont extrêmement rigoureuses et les humains sont encore au centre du systèmes. Ca n’empêche pas les erreurs mais une IA sabrant du code à la hache, ça ne passerait pas.

D’après Thales, le fabricant du calculateur ELAC, le hardware n’est pas en cause, c’est un problème software.

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Il serait temps qu’il teste les logiciels avec des sources ionisantes bombardant les différentes versions d’ELAC.