La démarche environnementale de Logitech est un succès. Il y a deux ans, l’entreprise suisse s’est engagée à réduire de manière significative son impact carbone et à créer une boucle vertueuse d’utilisation des différents matériaux et composants nécessaires à la fabrication de ses produits.
Le recyclage, la fausse bonne idée de l’industrie du plastique…
C’est juste un moyen de retarder le fait que ces dérivés de l’industrie pétro chimique se retrouvent dans les océans…
Par exemple, Coca qui se fait un malin plaisir a nous expliquer que ses bouteilles plastiques deviendront des polaires pour habiller les profs de sport… sauf que ces polaires elles ne sont pas recyclables, finiront brulées ou dans les océans… Plutôt que de remettre du verre et de la consigne.
D’accord avec toi, le recyclage plastique n’est réellement positif que lorsqu’on n’en produit plus de nouveaux. Le reste c’est effectivement une manière de soigner son image auprès des consommateurs qui aiment penser qu’ils agissent dans le bon sens alors que c’est pas le cas, en toute conscience ou non.
Par rapport à certain de ses concurrents c’est mieux que rien vous allez me dire, et dans l’absolu c’est vrai mais l’effet rebond que cela créer chez les consommateurs est difficilement quantifiable. C’est donc une bonne chose uniquement si les conséquences sont bien comprises et il est tout à fait certain que ce n’est pas du tout le cas.
Un des livres intéressants pour creuser ces questions de ressources, de pollution et cycles : «L’âge des low tech» de Philippe Bihouix ( L’Âge des low tech , Philippe Bihouix,… | Editions Seuil Il existe la version revu et corrigée de 2021).
Et la solution serait … de ne rien recycler et de brûler directement pour ne pas faire semblant… de faire des souris en verre pour les recycler.
Peut être serait-ce de cesser de critiquer tout le temps ce qui est réalisé pour essayer d’améliorer les choses, mais de compléter les mesures existantes au fur et à mesure que l’on constate des failles.
Par exemple interdire progressivement la production de produits plastiques non recyclables (comme cela a été fait pour les sac de supermarché (ceux qui restent sont en amidon de mais et compostables par exemple).
L’industrie cherchera constamment à contourner les règlement pour un peu plus de profit, en partant du constat qu’elle n’ aucune autre éthique que profit immédiat, il est évident qu’il faudra en permanence améliorer les lois pour contrer leurs agissements plutôt que de dire que ce qui est fait est inutile.
Euh … il n’y a pas que le verre et le plastique de la pétrochimie en réalité. Il critique et il a tout a fait raison de le faire il ne faut pas en demander moins, pas une seule seconde. C’est fou d’arriver à en attendre si peu et de se complaire dans ce système mortifère qui ne fonctionne plus du tout et qui nous mène à notre perte d’ici quelques petites décennies. À quoi ça sert de fabriquer des souris, des claviers, des casques, des cadres d’écran ou que sais-je avec du pétrole quand on sait que l’objet bénéficierait d’un plastique 100% végétal comme le plastique de chanvre avec un poids 20 à 25% plus léger et 3,5 fois plus résistant ? De plus c’est biodégradable en une centaine de jour. Alors on attend quoi ? On laisse les marques faire ces trucs et on les achètes en leur envoyant des félicitations pour sauver la nature ? Nan, soyons sérieux, soyons intelligents en sachant dénouer le vrai du faux tout en dénonçant sans arrêt les actes de green washing qui font bien plus de mal que de bien, c’est comme ça qu’on fait avancer et les gouvernements et les industriels sur les questions importantes, ils ne sont que le reflet de la société, des exécutants (plus ou moins sérieux. On a les cancres au milieu et à droite et les autres à gauche c’est plutôt bien fait le plan de salle).
Pour ce qui est des sacs plastiques ils sont pas vraiment compostables ils sont étiquetés bioplastique et compostables parce qu’ils ont un composant naturel dans le mélange mais essayes de mettre ça dans un composte domestique et tu auras un beau début de décharge a ciel ouvert.
désolé de vous décevoir mais c’est ce que je fait depuis le début et il ne reste rien dans le composteur et pourtant je tamise tout pour éliminer ce qui ne veut pas composter.
Le recyclage, la fausse bonne idée de l’industrie du plastique…
C’est juste un moyen de retarder le fait que ces dérivés de l’industrie pétro chimique se retrouvent dans les océans…
Attention à ce genre d’exagération, car cela finit par décrédibiliser l’écologie.
Le fait est que l’homme par facilité, negligence et manque de prise de conscience du problème à balancé des quantités astronomique de plastique dans les océan.
Mais à de rares exceptions (cotons tiges, micro-billes de plastique, sacs plastiques) qui passent par les égouts ou qui volent, il est facile de comprendre que le plastique ne se rends pas dans l’océan tout seul.
Dans un pays évolué qui recycle à peu près correctement les déchets et qui a pris les mesures qu’il faut pour éviter les plastiques charriés, il n’y a aucune raison pour que du plastique d’objets domestiques finisse à la mer.
Dans les problèmes écologiques, on accuse souvent à tort les matériaux de polluer, alors que c’est d’abord le comportement humain motivé par la recherche du meilleur profit qui est responsable.
Et si on commençait par dénoncer les vrais coupables, le capitalisme, le fric et l’industrie mondialisée ?
Par exemple, Coca qui se fait un malin plaisir a nous expliquer que ses bouteilles plastiques deviendront des polaires pour habiller les profs de sport… sauf que ces polaires elles ne sont pas recyclables, finiront brulées ou dans les océans… Plutôt que de remettre du verre et de la consigne.
Ah, ça me me rappelle le « bon vieux temps », quand on était gamins et qu’on se faisait de l’argent de poche en ramenant des bouteilles consignées.
Alors pourquoi on ne le fait pas si c’est aussi simple et merveilleux ?
Peut être parce que dès qu’on y réfléchit un peu, il y a quand même pas mal d’inconvénients sur le plan écologique.
Par exemple, le verre, ça demande beaucoup d’énergie pour être fondu. Et ça se casse facilement, donc le taux de réutilisation n’est pas total.
C’est lourd à transporter, donc la encore, plus d’énergie.
Enfin, il faut transporter les bouteilles vides… en sens inverse pour les ramener à l’usine. La encore, pas mal d’énergie et de carbone.
Les bouteilles recyclées en verre, il faut les laver. Et pas qu’un peu. Parce qu’imaginez qu’un abruti ait stocké un produit dangereux dedans entre temps.
Vu comment l’industrie fonctionne, toutes ces opérations seront traitées sur des sites différents. Et j’ai oublié de parler du tri pour aiguiller chaque modèle de bouteille au bon endroit…
Bref, pas si simple.
Après, il y a bien d’autres idées prometteuses, comme par exemple des distributeurs ou l’on pourrait remplir ses propres contenants… mais avec le encore des problèmes à résoudre et des inconvénients pour le consommateur (conservation…).
IMHO, dans le temps, des choses évolueront, mais il faudra un certain temp pour ça.
C’est fou d’arriver à en attendre si peu et de se complaire dans ce système mortifère qui ne fonctionne plus du tout et qui nous mène à notre perte d’ici quelques petites décennies.
Les vieux écologistes pourront vous expliquer.
Il faut abandonner cette prétendue écologie qui se perds dans des débats stériles, comme le fait de savoir s’il faut supprimer ou non l’arbre de noël ou mettre des ralentisseurs tous les 20 mètres.
Parce qu’au final, cette écologie n’est qu’un produit comme un autre. Avec du marketing pour exploiter la notion d’ « urgence climatique » en propagande d’ « urgence à voter pour nous ».
Croire qu’il suffira de lancer des anathème simplistes sur tout ce qui nous entoure, c’est une erreur. Et au final, ça conduit à faire trop souvent n’importe quoi par manque de réflexion. Voir à créer un nouveau système d’obsolescence programmée.
Par exemple, le fait qu’il peut y avoir du pour et du contre à faire des plastiques « écologique » qui se dégradent rapidement et ne dureront pas dans le temps alors qu’il faudrait au contraire faire durer plus longtemps nos objets pour éviter toute la pollution qu’engendre leur production.
En pendant que l’on se perds dans des débats techniques ultra complexes que tout le monde croit comprendre, mais qu’en réalité seuls des spécialistes appréhendent vraiment, la vérité, c’est que cela revient juste s’attaquer aux symptômes du mal et à négliger les vraies causes.
Les vrais causes sont dans la fuite en avant de l’humanité. Mais ça, ne cherchez pas un parti politique pour vous l’expliquer, parce qu’actuellement, il n’y en a pas.
Une fuite en avant démographique : nous sommes trop nombreux sur terre et que la population humaine continue d’augmenter. Tous les changements que nous pourrions faire dans notre mode de vie ou la construction des objets ne sont certes pas inutiles, mais ils risquent de se révéler dérisoires car il est probable qu’ils ne compenseront même pas l’augmentation régulière de la population. Et cela d’autant qu’ils se heurteront très vite à la loi des rendements décroissants.
La fuite en avant productive : Notre système de répartition basé sur le profit et l’exploitation humaine. Et ce dernier pousse chaque humain à produire, donc à polluer pour vivre en se moquant de toute autre considération. L’humanité n’a jamais été aussi productive et s’invente tous les jours de nouveaux besoins. Pourtant, si vous écoutez les politicards, il faudrait toujours travailler plus, produire plus. Et personne pour remettre en cause cette religion du travail. Parce qu’il y a dans notre culture cette vieille idée (qui fut utile au moyen âge) que travailler, c’est bien, ne rien faire c’est mal.
La fuite en avant dans le « solutionnisme technologique ». Nous pensons que la solution à tous nos problèmes est de développer toujours plus de technologie. Peut être devrions nous au contraire nous arrêter et produire plus de sagesse, de phillosophie et de réflexion pour faire un meilleur usage de ce que nous avons déjà. Et de profiter de la vie pour produire du bonheur humain, nous occuper de nos parents agés, de nos amis, de nos proches plutôt que de s’inventer sans cesse de nouveaux besoins toujours plus futiles.
Bref, tant qu’on ne solutionnera pas la vraie cause sous-jacente des maux de notre société, rien ne peut changer, rien ne changera.
Ça ne me déçoit pas, au contraire, j’ai envie de dire tant mieux pout toi. Mais la réalité c’est que la majorité de ces sacs « compostables » ne le sont pas, il existe de nombreuses études à ce sujet en France ou ailleurs.
Le recyclage c’est bien mais par contre ils sont tjs incapable de vendre des pièces détachées.
Touches. Perche micro
Touches de souris
L’exagération était voulue, grossir le trait permet de mieux comprendre le fond de mon propos.
Je ne prétends pas avoir la solution aux problématiques ecocides de l’industrie, mais le recyclage de plastique n’en est pas une.
Heureux en tous cas d’avoir lancé le débat ici.
L’écologie est une science, pas une posture, donc je ne pense pas la décrédibiliser en forçant un peu le trait