Commentaires : Cinéma et jeux vidéo : l'histoire contrariée d'un amour qui dure

Voilà plusieurs décennies que le cinéma et l’industrie vidéoludique jouent le jeu des vases communicants. Films à succès adaptés en jeux vidéo, ou icônes de sagas ludiques propulsées sur grand écran : l’histoire commune de ces deux médiums est riche, autant de belles rencontres que de ratés honteux. Mais la porosité et le respect mutuel que se témoignent deux des plus grosses industries du divertissement de notre ère est loin de se limiter aux seules adaptations.

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De l’insultante mais mémorable apparition de Mario et Luigi dans le film éponyme de 1993

Si vous parlez du film avec le monde sous-terrain peuplé de dinos / hommes dinos, clairement, vous ne savez pas apprécier un film d’adaptation… Il n’y a rien d’insultant dans ce film, et je vois mal un film durer 1h30 avec un pelo qui saute dans des tuyaux…

Montrez-le à un enfant, à défaut d’en avoir vous-même encore les yeux, et il sera ravis.

Voilà une critique qui lui rend hommage, car faite après une vraie réflexion.

la misérable tentative d’Universal de rendre honneur à la brutalité de Doom sur grand écran…

Quoi que vous puissiez en dire, ce film est un bon film d’action avec de bonnes idées.

Faire un film Doom, de toute manières, c’était un sacré challenge vu la pauvreté scénaristique du jeu.

Seul Doom 3 sort du lot à ce niveau (d’ailleurs je pense qu’il a inspiré le film plus que les deux premiers, et heureusement) et on connait l’accueil qu’il a subis…

De mémoire c’est le premier film qui intègre une, géniale, séquence en FPS, d’ailleurs au passage je viens de voir Hardcore Henry (à voir, film Russo-Américain avec l’acteur de District 9, gore et déjanté entièrement tourné en FPS), qui m’a fait penser direct au film Doom.

Et hop là aussi une petite critique qui va bien :

adapter trait pour trait une œuvre vidéoludique sur grand écran est donc illusoire — au risque d’aboutir au genre de résultat douteux que vous connaissez sans doute, et dont nous avons évoqués quelques exemples précédemment.

Les exemples que vous évoquez, donc Doom et SMB, c’est justement sur le fait qu’ils ne sont pas des adaptations trait pour trait des JV dont ils sont tirés qu’ils se sont fait descendre, et que vous-même vous semblez les descendre…

Y’en a pourtant tellement d’autres, vrais ratages, comme street fighter ou alone in the dark (comparé au « sublime » premier film Silent Hill, il fait pitié) à se mettre sous le pied…

Personne n’y aurait cru, mais Sonic, le film et Détective Pikachu ont réalisé un véritable carton au box-office

Ah mais d’accord, donc c’est le succès au box office qui selon vous détermine la qualité d’un film ?!?

Tous les films devenus cultes une fois leur passage raté en sale fini, et après leur sortie en vidéo, vous saluent…

À l’opposé, je me demande ce que vous avez pensé du jeu Enter The Matrix, car si techniquement il ne crevait pas 3 yeux à une autruche, avait certes aussi quelques lacunes niveau variété de gameplay, était pour un « fan » de l’univers du pur bonus, complétant l’histoire (avec Animatrix), et permettant d’incarner un hacker de la matrice avec plaisir ?

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Les expériences à la base sont différentes l’une complètement passive pour les films et l’autre active pour les jeux video donc très dur d’aller de l’un à l’autre. Par exemple dans un jeux notre façon de jouer, d’aborder une situation ne sera pas forcement celle que les scénaristes auront décidé, donc on trouvera le film nul.
En plus le non respect de l’univers est souvent en cause comme par exemple le dernier uncharted où nathan drake est joué par tom Holland qui a plus l’air d’un ado prépubère plutot que d’un barroudeur, mais un homme mur ne fait pas assez woke donc on préfère tout gacher pour respecter des formats idéologiques.

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Dire j’étais aller voir le film Mario au cinéma … Mais quel étron… Ensuite Street Fighter, Mortal Kombat, Doom… Beaucoup de déchets à l’époque…

J’ai un plan: Bientôt, la frontière n’existera plus entre le jeu et le cinéma. On combinera l’Unreal Engine 8, la motion capture 7.0 et le casque Oculus Quest 9, et nous jouerons directement le film…
Bon, Il me faut surtout trouver un scénariste original, c’est là que le bât blesse souvent…
:slight_smile:

Personnellement par exemple je trouve le Street Figther avec Van Dam excellent.
Il ne se prend pas une seconde au sérieux, on retrouve tous ce qu’il y a dans le jeux vidéo.
Bref un vrai bon nanard dans le bon sens.

Mario n’est pas adaptable donc n’importe qu’elle film Mario ne peut-être qu’un nanard.

Zelda pourrait être une bonne série courte en 8 épisode, mais je le vois mal en film.

Red Dead est un super western mais ce qui fait le charme du jeu pourrait-il marcher en film ? Pour moi non. Rien n’empêche de faire un bon film sur la bande à Duch mais il faudra qu’il trouve sa recette.