Entièrement d’accord !
Mais avant de conclure il me semble que beaucoup ici essayent de comprendre et je les en remercie ! ![]()
C’est exactement son erreur de raisonnement; belle explication ![]()
Note : il n’y a aucune preuve qu’il est autiste. J’ai un peu parcouru des commentaires de personnes qui se disent autistes et de spécialistes du sujet, et son comportement a très peu en commun avec celui de quelqu’un ayant le syndrome d’Asperger.
Par contre, il a celui d’un gros cannard, au point de s’inventer un trouble autistique pour justifier son comportement de cannard.
J’étais sûr de ne pas avoir écris ça mais si, t’as raison. J’ai mal exprimé ce que je pensais, désolé.
Une société A composée à 80% de femmes, une société B composée à 20% de femmes. Chez A et B tu vires la moitié du personnel. Dans la société A la proportion de « femmes virées parmi les femmes » sera plus faible que la proportion de « femmes virée parmi les femmes » que dans la société B. En gros, ça a moins de chances d’arriver, mais quand ça arrive ça fait plus mal; c’est dans ce sens que je voulais dire que moins t’as de femmes plus t’as de chances de faire monter leur taux de licenciements. Ce qui est reproché à Twitter c’est d’avoir viré plus de femmes parmi les femmes que d’hommes parmi les hommes, sans connaître la proportion homme/femmes c’est difficile de tirer une conclusion. Non ?
Edit, après j’arrête : sur les 3700 personnes, s’il y a 1850 hommes et 1850 femmes ce n’est pas sexiste. Si la proportion d’employées est moindre, la proportion de « femmes virées parmi les femmes » sera forcément plus élevé. Donc voilà, on a juste la conséquence mais pas les données de départ.
Il aurait viré 57% d’hommes personne n’aurait crié au sexisme, c’est ça que vous appelez égalité ? Hypocrisie quand tu nous tiens.
Mouais OK : la possibilité de virer toutes les femmes en virant 20 personnes dans le cas A n’existe pas, alors que dans le cas B elle devient possible mais avec une probabilité ultra-faible.
Non. Tu es encore en train de redire « Le faible pourcentage de femmes augmente leur chances d’être virées. ».
S’il n’y a pas de sexisme, le taux devraient très similaire entre les deux populations H et F (pas forcément identique, mais suffisamment proche). P(Viré / H) = P(V / F) = P(Viré), parce que les deux axes (viré ou pas ; homme/femme) devraient être orthogonaux/sans lien.
Ici l’écart est très suspect.
En tous cas il dit être persuadé qu’on vit dans une simulation. Si c’est pas la meilleure excuse pour laisser s’exprimer sans retenue ses traits de sociopathe ça. Evidemment que t’en a plus rien à foutre de l’autre quand de toute façon rien n’est réel, tout est une simultaion que nous ne contrôlons pas. Tu peux alors penser « objectivement » (aka comme un sociopathe, c’est à dire quelqu’un qui se tape des conventions qui régissent les groupes sociaux, des sentiments et de l’intérêt des autres).
Est-ce qu’il l’a fait ?
esperons qu il a gardé les femmes de ménages sinon bonjour la poussiere
Dans ce cas, ça dépend de la proportion d’hommes et de femmes dans l’ensemble de l’entreprise… Un ratio H/F de 50/50 dans les licenciés, ça n’est pas sexiste seulement si ce ratio H/F est aussi de 50/50 dans l’ensemble des employés (en pondérant sur les postes si certains postes subissent une plus grande proportions de licenciement que d’autres).
50/50 dans les licenciements si à la base il y a quelque chose entre 45/55 et 55/45, c’est normal. Si par contre à la base y avait du 80/20 ou du 20/80, 50/50 dans les licenciés ça peut laisser supposer que le sexe a été un facteur prépondérant dans le choix des licenciés.
On peut en débattre des heures, tout ce que je vois, c’est que l’article ne fournis clairement pas assez d’information pour pouvoir se faire une avis (qu’il soit en bien ou en mal) concernant cette news.
On a pas la répartition par poste des sexes, pas la séniorité en fonction des sexes, aucune info sur la distinction entre les licenciements et les départs « volontaires » (notamment ceux qui n’ont pas voulu de la culture hardcore, ce que je trouve compréhensible à titre perso).
Bref, on a juste un bout de chiffon, et on cherche à savoir si le costume est bien ajusté au modèle.
Bingo. Vu qu’on ne connait pas proportion homme/femme à la base…
Oui, mais ça c’est un problème dans ton exemple, où tu parles de la proportion hommes/femmes dans les licenciés…
Les chiffres de l’article parlent de la proportion de licenciés parmi les femmes et de licenciés parmi les hommes. Et là pour voir que les taux sont statistiquement anormaux, il n’y a pas besoin d’avoir la proportion homme/femme à la base…
Des chiffres statistiquement normaux sur les proportions de licenciés parmi les femmes et parmi les hommes, ce sont des chiffres quasi égaux pour un même profil.
Là on voit que ça diverge sur l’ensemble (ce qui peut se justifier par des différences de ratio H/F selon les profils de postes et un plus fort taux de licenciements sur les profils où le ratio H/F est plus élevé), mais en plus que sur un profil plus précis ça diverge encore plus (et ça, c’est bien plus difficile à justifier…).
Si, à condition de comprendre le fonctionnement des statistiques.
'mais en plus que sur un profil plus précis ça diverge encore plus (et ça, c’est bien plus difficile à justifier…)." => Ben non parce que justement, ce n’est pas spécialement précis, mais bon à force d’écrire des pavés, on peut justifier n’importe quoi :s
Après moi y a une chose dont je suis presque certain, au delà du sexe : Elon Musk a du faire virer en priorité des gens qui étaient des « opposants » à sa vision.
risque = mauvais et chance = bon, donc elle ont plus de risque de se faire virer !
Ok, donc en fait tu as pas compris les chiffres donnés dans l’article, du coup, je reformule ça.
Il y a donc 5 nombres donnés sur la 1ère vague de licenciements lancée par Musk peu de temps après sa prise de contrôle :
- Total d’environ 3700 personnes licenciées (Clubic à écrit « 3700 et quelques » alors que la source dit « environ »).
- 57% des femmes employées par Twitter ont étés virées.
- 47% des hommes employés par Twitter ont étés virés.
- Dans le groupe de femmes qui avaient des « engineering roles »* , c’est 63% des femmes qui ont étés virées.
- Dans le groupe des hommes qui avaient le même poste, c’est 48% des hommes qui ont étés virés.
* : Honnêtement, je sais pas comment traduire ça, mais je suppose que ça regroupe tous les rôles « techniques » de développeur, d’admin système etc, et que ça exclus toutes les fonctions un peu annexes genre RH, marketing et management.
Avec une petite résolution d’équations à 2 inconnues sur les 3 premiers nombres, on peut en déduire quelques détails de plus :
- Population totale : 7400 employés avant la vague de licenciements
- 5180 hommes avant, 2745 après (47% de licenciements)
- 2220 femmes avant, 955 après (57% de licenciements)
- Avant la vague, il y avait 30% de femmes dans l’effectif.
- Après la vague, il y a 25.8% de femmes restantes dans l’effectif.
- La vague de licenciements contient 34.2% de femmes, soit un excédent de 14% par rapport à la répartition H/F d’avant le licenciement.
Là on parle pas de faire 3 lancers de pièces et de noter nombre le piles qui sortent de suite. En proba, plus il y a d’épreuves, et plus les résultats se centrent sur la moyenne attendue. Avec 3700 épreuves (licenciements), c’est hautement improbable d’en arriver à une aberration statistique de 57% de femmes licenciées au lieu du 50% attendu.
Pour le groupe restreint des « rôles d’ingéniérie », je peux pas trouver les mêmes détails, parce qu’on ne sait pas combien de personnes sont dans ce groupe, mais le principe reste le même, le chiffre donné dans l’article se suffit à lui-même pour montrer que c’est une aberration, et elle est encore pire, vu que c’est 26% d’écart par rapport aux 50% attendus.
Après, malgré tout ça, ces chiffres ne prouvent pas directement qu’il y avait réellement une intention sexiste dans la vague de licenciement, ça montre juste que le résultat est biaisé en défaveur des femmes.
Les licenciements étaient probablement basés sur un critère ou une agrégation de critères. Avec tous les critères imaginables en entreprise chez les Américains, je pense que c’est assez facile de prendre (intentionnellement ou non) quelques critères qui ont l’air neutres au premier abord, mais qui jouent en fait en défaveur des femmes. Par exemple l’utilisation de jours d’absence pour garder des enfants malade ou le fait de travailler au temps partiel.
Non
Phrase qui ne veut rien dire si on ne compare pas au ratio de population H/F initiaux. Erreur qui est absente si on regarde directement les ratios… comme présentés dans l’article.
Ça se calcule assez facilement en fait, il y a tout ce qu’il faut pour retrouver les nombres qui t’intéressent.
Je tag aussi @PaowZ @TNZ qui posaient plus ou moins la même question.
Données de base :
- Environ 3700 personnes licenciées
- La moitié de l’effectif a été licencié
- 57% des femmes employées par Twitter ont étés virées.
- 47% des hommes employés par Twitter ont étés virés.
Résolution d’une équation à 2 inconnues en considérant que « la moitié » ça vaut exactement 50% des salariés :
- 7400 salariés avant la vague de licenciements
- 5180 hommes avant la vague de licenciements
- 2220 femmes avant la vague de licenciements
Et à partir de là, on peut compléter facilement le tout :
- 7400 salariés avant, 3700 licenciements (50%), 3700 après
- 5180 hommes avant, 2435 licenciements (47%), 2745 hommes après
- 2220 femmes avant, 1265 licenciements (57%), 955 femmes après
- Répartition H/F : 30% de femmes avant, 34.2% parmi les licenciées, il reste 25.8% de femmes après. Si les licenciements n’étaient biaisés en défaveur des femmes, ce serait le même chiffre avant/pendant/après, donc ça montre bien que ça touche plus sévèrement les femmes.
Les nombres données correspondent à la vague de licenciements qui visait à se débarrasser de 50% des employés.
Ça n’inclue donc pas les départs volontaires, qui peuvent être :
- ceux qui ont posé leur démission d’entrée de jeu parce qu’ils n’avaient pas confiance en Musk avant même qu’il commence à agir
- ceux qui ont posé leur démission en solidarité avec les 50% de personnes virés lors de la vague de licenciement évoquée ici
- ceux qui ont refusé les nouvelles conditions de travail hardcore un peu plus tard
Ça n’aurait aucun sens de porter plainte pour licenciement abusif quand il s’agit de départs volontaires.
Pour les conditions hardcores, c’est pas vraiment un licenciement ou une démission, mais c’est un refus de signer un avenant de contrat. Dans ce cas les personnes concernées pourraient essayer de porter plainte pour dire que le nouveau contrat est illégal, mais pas pour un licenciement abusif.
Si, la phrase est claire.
Il y avait environ 2220 femmes employées chez Twitter avant que Musk n’en prenne le contrôle.
Puis, il a lancé une vague de licenciement pour se débarrasser de la moitié de la masse salariale, et en résultat 1265 femmes ont étés virées, soit 57% des femmes employées avant l’arrivée de Musk.