Dans un poste de blog, le patron d’OpenAI a affirmé que chaque requête sur ChatGPT ne consommait qu’un volume minime d’eau. Ce qui n’est pas vraiment la réputation de l’IA.
C’est joli de dire qu’une requête moyenne consomme tant d’eau en plus en utilisant bien l’unité qui va faire le plus petit chiffre possible.
Mais si on compte a peu près 500 millions d’utilisateurs qui font chacun 10 requête chaque jours ce qui parait pas énorme donc 5 milliards de requêtes avec 0.32 millilitres par requêtes ca représente juste 1 600 000 litres d’eau par jour ce qui est forcément énorme. C’est joli de ramener la valeur à la requête mais c’est juste pour mieux cacher le nombre énorme que cela représente en réalité.
La consommation moyenne d’eau d’une personne en France c’est seulement 55 000 litres d’eau.
Rien a ajouté tout est au dessus ,
L’eau ne se consomme pas !!! Rien ne se perd, tout se transforme. Au pire, elle s’évapore puis retombe un peu plus loin tant que rien n’est fait pour « casser » la molécule.
Disons que quand cette affirmation est faite par le patron d’une société qui a tout intérêt à minimiser ce chiffre, on va prendre cela avec des pincettes hein…
Un service utilisé par des millions, qui rend service.
Une piscine olympique, c’est 2 500 000 litres. Donc entre les piscines vidées et reremplie, qui sont avec du clore et autres produits. Les piscines des particuliers pour être utilisé quasi jamais, juste pour 2 ou 4 personnes …
Je préfère avoir l’IA et supprimer les piscines de particulier que l’inverse
C’est cool, grâce à l’explosion de l’IA qui va solliciter des ressources abyssales pour des prompts à la noix, tu pourras bientôt te baigner dans… une petite cuillère.
Il faudrait quand même comparer ça à la consommation de tous ces utilisateurs qui n’utiliseraient pas chatGPT et qui feraient leur recherche par leur propres moyens c’est à dire en allant de site en site pour trouver leur réponse.
Certes toutefois ce n’est pas tout a fait la réalité, tout circuit, toute transformation a des pertes même minimes. Même en passant dans le meilleur des circuits il y aura des pertes et la quantité d’eau entrée ne sera certainement plus celle en sortie. Je ne connais aucun circuit parfait ou l’ont utilise quelque chose et cette chose reste intacte a 100% après son usage.
On compare souvent l’impact carbone d’une recherche Google avec une requête ChatGPT.
Le second utiliserait 10X plus d’énergie.
Est ce que les calcules prennent en compte le fait que lorsque l’on fait une recherche Google on clic ensuite sur au moins 2-3 liens pour consulter l’information ?
C’est une vraie question, pas un troll
Ah oui, vraiment ? Tes molécules et tes atomes se perdent ? Je ne savais pas qu’on désintégrait des atomes lors d’un refroidissement à l’eau, tu m’apprends quelque chose ^^ Qu’est ce qu’il ne faut pas lire parfois
Ce serait vraiment de bonne augure qu’on impose l’utilisation des bons termes, des bons verbes.
Le verbe consommer pour un datacenter, quant à l’eau, n’est clairement pas adapté. On pourrait par exemple dire « fait évaporer temporairement » telle quantité d’eau, ça éviterai au commun de mortels de croire que l’eau se « consomme ».
D’ailleurs, même quand tu bois de l’eau, en réalité, tu ne la « consommes » pas non plus. Une partie reste dans ton corps qui est composé à 60% d’eau et l’autre ça part en urines, transpiration, excréments… Mais il n’y aucune perte ou destruction de cette eau.
Pour rappel, la définition du verbe consommer :
L’eau en tant que molécule, oui, elle ne disparait pas.
L’eau en tant que ressource utilisable par l’homme, et en particulier, l’eau potable utilisable pour sa consommation, c’est une autre histoire…
Oui enfin à force d’utiliser des verbes comme consommer, je rencontre beaucoup de gens qui croient vraiment que un jour, il n’y aura plus d’eau sur Terre…
Et au demeurant, avec la surgénération, le thorium et pourquoi pas ne nous privons pas d’espérer sa concrétisation, la fusion nucléaire, on pourra facilement refiltrer massivement l’eau pour nos besoins.
Ah, le bon vieux technosolutionisme… Continuons à accélérer droit vers le mur, avec un peu de chance il disparaîtra avant qu’on rentre dedans… L’important est d’entretenir le mythe de la croissance infinie…
Sam Altman s’essaie seulement à la politique par rapport aux préoccupations actuelles avec des arguments pseudo-scientifiques.
C’est pas très malin de communiquer comme ça. En plus, imaginer un argumentaire sur la consommation des IA, ça pourrait être fait avec l’argument que l’IA est plus efficace et donc permet d’effectuer un travail plus rapidement avec moins d’énergie.
Exemple fictif : Une administration serait entièrement gérée par l’IA. On l’allume 10 minute le matin, elle fait le travail que 300 employés font chaque jour sur ce laps de temps, et on la coupe jusqu’au lendemain matin.
(je répète, exemple fictif pour illustrer une idée, je n’aborde pas le sujet de savoir si c’est possible ou non, souhaitable ou non…).
Ça me parait plus cohérent comme façon de communiquer la dessus, en invoquant le fait qu’a terme, ça peut être un gain. Mais bon, il a choisi l’eau du circuit de refroidissement…
Pour moi c’est logique.
Il choisit un chiffre vraiment faible unitairement (et probablement pas loin de la vérité) pour « prouver » que l’IA, c’est écolo. Il contre juste un des plus gros reproches faits et c’est souvent une technique gagnante (avec aussi « regardez les autres ont un truc pas bien » très à la mode chez les industriels ou même les politiques, même si c’est au final mieux que leurs propres défauts).
Et il ne va surtout pas parler de près ou de loin de productivité ou de travail de salariés, c’est aussi un point qui fait flipper!