Commentaires : Cette étude révèle pourquoi la panique énergétique de l'IA serait infondée

Et si la crise énergétique promise par l’intelligence artificielle n’avait pas lieu ? Une nouvelle analyse suggère que les prévisions apocalyptiques sur la consommation électrique des centres de données sont largement exagérées.

Visiblement cette étude nie complètement la réalité actuelle… De nombreux data centers, certes principalement aux USA, sont déjà alimentés en partie par des groupes électrogènes hébergés dans les locaux. Et pas de manière ponctuelle, pour pallier à une panne, mais en permanence pour compenser le manque de production des fournisseurs d’électricité et les raccordements insuffisamment dimensionnés.
La plupart des acteurs de l’IA envisagent de produire leur propre énergie pour ne pas manquer d’électricité quand les « fournisseurs officiels » ne pourront plus suivre… Sam ALTMAN lui même milite pour qu’une part significative de l’énergie produite soit RÉSERVÉE à l’alimentation des data center.
Mais fallait sûrement être payé pour sortir une étude plus originale quitte à dire n’importe quoi.

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Même si je suis pas un utilisateur quotidien de l’IA, au moins cette dépense énergétique sers à quelquechose de constructif, contrairement aux fermes de minage de Bitcoin qui dépensent des gigawatts à faire des calculs dans le vent.

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Y a l’électricité (qui doit être bien carboné) et en dehors de ça, j’ai vu qu’il y a des restrictions d’eau pour les habitants au Texas mais pas pour les datacenter… ça laisse réfléchir sur les priorités de ce monde.

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Ca dépend vu que c’est également très fortement utilisé pour propager de la désinformation (vidéo fakes d’Hillary Clinton pendant la campagne) harceler des femmes en distribuant des vidéos pornographiques les incluant, faire de l’arnaque à grande échelle, submerger les plateformes de livres et musique de mauvaise qualité rendant les artistes humains invisibles, pondre de fausses études scientifiques…

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Cette étude ne révèle rien du tout puisque il faut la confirmation de plusieurs autres pour qu’elle soit valide , c’est ca la science

Le contenu de l’article, qui n’est pas une étude, et encore plus le titre me laissent vraiment dubitatifs…

La source renvoie vers un article qui précise - pour les USA uniquement - que pour certaines raisons, la panique autour de l’énergie consommée par l’industrie de l’IA pourrait être un peu exagérée.
L’article insiste en même temps sur la consommation importante des centres de données, sans analyse détaillée ou de bilan énergétique chiffré.

Bref, la conclusion de l’article n’est pas celle de votre titre « Cette étude révèle pourquoi la panique énergétique de l’IA serait infondée ».
Pareil pour l’article:
« un examen plus approfondi des données révèle une réalité plus complexe et moins alarmiste que les gros titres ne le laissent penser. »
Ou est cet examen appondis des données… on cherche encore.
Je passe sur les généralisations qui sont faites ici, à partir d’ un article propre aux USA.

Quelques faits établis:
1/ Google a annoncé dans un de ses bilans annuels que ses émissions de Co2 avaient augmentées de 48% sur la période 2019-2023 du fait principalement de l’utilisation de l’IA…
→ Pas de panique dit l’article
2/ environ 50% de la production énergétique française est issue d’énergies fossiles. Ce taux doit baisser au profit de l’électricité française majoritairement décarbonée.
→ Que représente la conso électrique de l’IA en France, et quelles sont les projections?
Est-ce que cela risque à terme de limiter voir d’empêcher la décarbonation du pays?
→ Tout ceci ne serait pas un problème car Deepseek s’appuie sur la Mixture of Experts, la quantisation et la distillation quand Mistral est expert sur l’efficience de leurs modèles…

Tout cela pour dire que les gens qui ne lisent que le titre comprendrons que l’utilisation de l’IA d’un point de vue écologique n’est pas un problème, et qu’on est amené à leur mentir quand on leur présente les impacts considérables d’une IA sans contrôle.

Merci de désinformer, sans même prendre la peine de donner quelques chiffres…

On savait dès le départ de toute façon que les prévisions sont bidons, car on ne sait absolument rien.

Pour peu demain elle va permettre de développer de nouveaux procédés de fabrication dans l’industrie et fera économiser 3 fois ce qu’elle coûte en énergie. Puis on va partir de plus en plus dans un schéma d’agents spécialisés (une IA générale sera chargée d’aller piocher dans le(s) agent(s) adaptés à la réponse) qui limiterons l’envergure des requêtes.

Puis comme d’hab on oublie ce que ça remplace, qui est souvent bien plus néfaste. Comme quand on a gueulé sur ceux qui regardaient Netflix alors que ça évitait d’avoir à prendre la voiture pour acheter/louer un DVD.

Rien que la réalité de la voiture autonome, qui va forcément dépendre de l’IA, ce sera une production de véhicules en chute libre grâce au partage intelligent, puisqu’il n’y aura plus de raison d’avoir une voiture systématiquement stationnée à proximité de soi.

Et si la IA même nous donnais un jour de l’énergie propre et illimité comme la fusion ? la boucle sera bouclé :person_shrugging:

Voici le lien du rapport de l’Agence Internationale de l’Energie: tous les détails y sont. Ca permet d’y voir plus clair. :wink:

Rapport de l’AIE sur l’énergie et l’IA

C’est précis, détaillé et plutôt complet.

En gros, pour beaucoup simplifier, la consommation globale d’énergie par l’IA et les projections faites sur l’avenir seraient moins importantes par rapport à d’autres secteurs électrifiés comme le transport électrique par exemple.

Le vrai challenge, c’est la demande locale, c’est là que réside la difficulté. Ca parle d’enjeu d’acheminement d’énergie, construction de lignes haute tension, d’éviter un effondrement local du réseau à côté d’une ville, d’arriver à mieux piloter l’énergie car les datacenters sont localement extrêmement énergivores.

Ca parle aussi d’augmentation d’émission de CO2 par la Chine et les USA avec un pic avant 2030 puis une diminution avec une forte évolution des énergies renouvelables qui représentent déjà une grosse partie de la fournitures ainsi que l’intégration des SMRs (petits réacteurs nuéclaires modulaires) après 2030 qui entraineraient la baisse du charbon et du gaz .
Il y a plein d’autres détails très intéressants. :slight_smile: bonne lecture :slight_smile: