Commentaires : C'est quoi la Suite Numérique, cette alternative du gouvernement français à Google?

Des milliers d’euros, évidemment non, n’exagérez pas dans l’autre sens. Pour autant il serait intéressant de connaître le coût réel et les ressources qui ont permis ce développement.
Je doute que l’État ait construit ses propres datacenters, juste fait appel à des fonctionnaires et se soit passé de l’expertise du secteur privé.
Ce que je comprends pas c’est qu’on est d’accord sur l’autonomie numérique mais qu’un projet comme celui-ci ne semble pas répondre à cet objectif à vos yeux.
LibreOffice fonctionne très bien oui. En revanche pour gérer un parc avec du LibreOffice partout, je peux vous assurer que c’est un peu une purge en terme de mise à jour, on a régulièrement des bugs avec des versions qui se désinstallent mal et qui empêchent les nouvelles de s’installer.
Une solution en ligne évite les problèmes de mises à jour et quand on travaille dans une petite mairie, on n’a pas d’informaticien sous le coude tous les jours.

Pour LibreOffice, je suis d’accord sur les mises à jour, d’où l’intérêt de le reprendre pour en faire un fork spécifique, maintenu et mis à jour par des développeurs. C’est moins coûteux que de développer une solution à partir de rien. Tel est mon avis sur le sujet.

« Une solution en ligne évite les problèmes de mises à jour et quand on travaille dans une petite mairie, on n’a pas d’informaticien sous le coude tous les jours. » Oui, cela se discute aussi. Mais je ne suis même pas certain que cette suite soit destinée aux mairies. De toute façon, rappelons que, même en ligne, un support est nécessaire. Et que le problème de sécurité dans les mairies n’est pas résolu par ces applications.

Reprends mon premier post plus haut. Il y a une suite territoriale avec accès via un compte ProConnect. Lis aussi les stats en bas de page, ça répond à beaucoup de besoins et ça évite des dépenses pour les collectivités qui, en passant, se sont vu réduire leurs dotations de l’État, économie oblige, hein…
On peut considérer que l’État compense une partie de ces dotations par une autre via un service. C’est pas totalement idiot je trouve.

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Avec ou sans guillemets, ça ne change pas la donne si on n’a pas la main à 100% sur tous les paramètres évoqués ci-dessus. Un logiciel, ce n’est pas que des lignes de code. Si c’est pour prendre la main en bidouillant le code des autres et se retrouver avec un bric-à-brac hétérogène, autant concevoir ses propres solutions 100% autonomes, pérennes, interopérables et sécures.

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Grist n’est pas un nième itération d’Excel, c’est un « peu » plus que cela :slight_smile:

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Cela tombe bien, il existe 2 solutions libres pour des suites offices :

  • Collabora Online
  • Only Office

Sur la partie logiciel :
Personnellement j’ai également du mal à comprendre que l’on reparte de 0. Il existe des solutions existantes comme l’entreprise NextCloud avec tout un panel de logiciel pour faire du cloud, allant du calendrier, une compatibilité avec Collabora/Only Office, … avec mises à dispo du code

Il aurait été intéressant de financer ce projet, de partir sur des bases existantes.
J’ai l’impression que l’état veut tout faire mais cela va prendre tellement de temps que ce sera jamais adopté.

Sur la partie infra
Il faudrait s’associer avec des boites existantes également comme OVH.

Si certains l’ont pensé c’est qu’il y a une raison non ?
Je ne pense pas que l’état ce soit amusé a dépenser des millions juste pour le plaisir… La question derrière tout cela, en dehors de l’aspect stratégique c’est certainement aussi… Une histoire de coût. Ce qu l’on appelle la MCO. Dans une solution cloud, souveraine, pas besoin de gros efforts pour installer l’application et le maintenir… C’est centralisé. Donc pas d’infrastructures, pas de pc et d’applications a maintenir en local et comme c’est a destination visiblement des fonctionnaires, rationalisation des parcs informatique, facilitation des échanges dans des environnements sécurisés( normalement :roll_eyes:) …bref beaucoup d’avantages d’avoir une solution libre …mais sans avoir a faire des maj toutes les semaines via des repository…
Mais rien ne dit que la suite ne sera pas complétée par d’autres outils. En attendant il s’agit certainement aussi d’un choix… politique :thinking::thinking:

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Pour éclaircir mon point de vue : finalement, cela tourne en rond, et mon discours n’est pas simplement là pour dénigrer gratuitement. Nous dépendons en très grande partie des États-Unis pour l’informatique en général. Or, en 2025, tout porte à croire que les alliances traditionnelles vont devenir caduques. Mais, au-delà de ce que l’avenir nous réserve à ce sujet, nous pouvons être sûrs que l’UE doit absolument développer ses propres structures et produits informatiques. J’insiste également sur l’importance des CPU.

Pour y parvenir, il faudrait un vaste projet européen de grande ampleur, qui coûterait des centaines de milliards d’euros. Or, quelles sont les informations sur les derniers projets ? Un vaste appel d’offres avec les Émirats pour un projet de financement des entreprises sur l’IA et ce type de projet. Je ne dénigre pas, en soi, le travail effectué, mais, étant donné l’urgence et le retard à rattraper, personnellement, ce type de nouvelles me fait rire jaune au regard du gouffre a combler.
Perso, je voudrais lire une news annonçant qu’un vaste programme de l’UE sur ce sujet est mis en place.

La Suisse fait partie de l’Europe en tant que continent, par contre elle ne fait pas partie de l’Union Européenne (union de 27 pays membres d’un marché unique)

Enfin OnlyOffice et Collabora Online (sur Android aussi) qui utilise libre office fonctionnent comme office 365 si on souhaite pour le mettre dans une entreprise. Tout comme infomaniak il me semble, donc pas forcément plus cher que ms office
Pour teams ou visio il y a déjà d autres app.
Transfert de fichier il y a smash qui est français, Swiss transfert, gros fichier qui sont Swiss et autres bref…
la j ai l impression qu on revient à un repli sur soit que voir europeen.

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Juste une question, vous parlez dans un autre post que vous travaillez chez un éditeur. Visiblement, vous n’avez jamais fait de maintenance informatique pour poser une telle question. Vous faites des posts à rallonge avec des assertions dignes d’un bistrot des informaticiens débutants. Pour le peu que j’ai eu à faire comme maintenance, des logiciels gratuits, cela n’existe pas : ils ont tous des coûts, soit direct, soit cachés. Et vos logiciels gratuits ne font pas les sauvegardes, la sécurité, ne se maintiennent pas tout seul, ne s’installent pas tout seuls… C’est la raison du succès de la suite de Google, et vous vous venez nous parler du temps passé avec des suites en local.

Ici, l’intérêt principal c’est la logique de développement européenne : il y a là dedans des pays, des administrations, qui ont testé le libre et gratuit

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Génial la proposition:

  • soit on travail avec juste un autre concurrent de Microsoft
  • soit on va piocher des morceaux de suite un peu partout pour tenter de refaire le travail
    Des ministères utilisent déjà des outils de ce type (OnlyOffice, Collabora Online), mais l’unification sous un même outil qui intégrerait toutes les fonctions nécessaires (choses que ne font pas ces outils), cela simplifie la vie d’un administration. Une fois formée, la personne est efficace partout.

Et pendant ce temps, les données de santés des Français sont sauvegardées sur les serveurs de Microsoft aux US…

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Et… Polytech s’apprête à migrer vers Microsoft 365, y compris dans ses laboratoires les plus sensibles. :unamused::face_with_peeking_eye:

Je suis responsable réseau et système au sein de cette entreprise, avec une expérience professionnelle de 25 ans dans le domaine. Je tiens à souligner que je n’ai pas besoin de recevoir des leçons de quelqu’un qui refuse de comprendre ou n’a pas pris le temps de lire attentivement.

Je connais parfaitement les coûts liés à la gestion d’un parc informatique. En revanche, il semble que vous accusiez quelques lacunes, notamment en informatique professionnelle et en compréhension de texte. Cela s’ajoute à un manque de sagesse évident, que je me permets de constater.

Je vais donc préciser une nouvelle fois mon propos concernant la question suivante :

À quel moment installer LibreOffice coûte le moindre argent à une structure ?

Pour éviter tout malentendu, partons des principes suivants :

  1. Nous parlons du contexte d’une entreprise ayant déjà embauché des informaticiens à temps plein et des développeurs.
  2. Ces informaticiens disposent déjà de processus fiables de sauvegarde.

Il ne me semble pas nécessaire de répéter ces éléments de base qui devraient, selon moi, couler de source, puisque le sujet initial n’est pas le coût d’une infrastructure réseau et système en entreprise, mais bien l’intérêt de développer une nouvelle suite bureautique alors qu’il existe déjà des alternatives libres.

Je repose donc ma question, maintenant que tout cela est clairement établi : À quel moment installer LibreOffice coûte-t-il de l’argent ? Sachant que :

  • Vous avez des informaticiens en CDI capables de gérer les tâches nécessaires. Nous mobilisons simplement la force de travail sur une tache spécifique.
  • Vous ne payez plus pour une solution payante comme Microsoft Office.

Les sauvegardes, excusez-moi, mais ce n’est pas le sujet ici. Que vous utilisiez LibreOffice ou Office 365, il est évident que vous avez investi le temps et les moyens nécessaires pour mettre en place des sauvegardes robustes et garantir un plan de reprise.

Oui, pas cool. Je suis d’accord pour dire qu’Office 365 est probablement le meilleur service tout-en-un pour une entreprise. Cependant, compte tenu des circonstances et des alternatives, je trouve cela un peu regrettable.

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La suite bureautique développé par l’Etat se repose déjà sur des solutions open-source :
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Avec ce que la France souhaiterais voter sur les messageries chiffrées, je préfèrerais encore confier mes données à un gouvernement étranger lointain.
Faut arrêter de faire semblant quand on voit chez qui on stocke les données de Santé.
Et après le succès de leur IA…
Nos gouvernants se préoccupent plus du piratage IPTV, que des enjeux et formations de nos jeunes.ils ne marchent qu’à la pression des gafams.
Vive les solutions Suisse !les seuls à penser à la confidentialité de nos données, à la sécurité et nos libertés.

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Tout à fait d’accord avec vous. Je ne vois pas comment je pourrais personnellement faire confiance à l’État sur ce sujet en 2025. Il suffit de lire les articles de La Quadrature du Net. La façon dont les algorithmes sont gérés pour la CAF, par exemple, est alarmante.

Nous avons tout de même vu nos données AMELI, France Travail et bien d’autres être volées, sans qu’aucune mesure rassurante ait été prise. Je veux dire, si un jour nous subissons une usurpation d’identité, il n’y aura aucune facilité pour reprendre le contrôle. Ce serait des années de procès, à devoir prouver notre identité à des instances qui semblent aveugles.

Bon, apres ce n’est pas le sujet :slight_smile:

Presque. Elle est très étroitement associée. Espace Schengen, libre circulation des personnes, normes européennes, etc. Il ne manque pas grand-chose pour être membre.