Commentaires : C'est la course aux lanceurs au méthane… Mais qui sera le premier à atteindre l'orbite?

Ses promesses pour les coûts d’utilisation et pour les lanceurs réutilisables mobilisent une partie de l’industrie des fusées, et ce, tout autour du monde. Pour autant, face à cette nouvelle technologie, les stratégies sont très différentes. Les lanceurs équipés de moteurs méthane-oxygène liquide sont sur la ligne de départ…

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Merci pour l’article.

Je reste étonné que ça n’ait pas été plus étudié qu’avant, surtout quand on voit les avantages par rapport à d’autres systèmes. On n’avait sans doute pas atteint l’équilibre entre coûts en R&D pour ces moteurs et réutilisation de ceux-ci, versus, les anciennes technos plus faciles à produire et à rentabiliser à plus court terme… mais maintenant, il semblerait que oui !

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le méthane, ne l’oublions pas, est un gaz contribuant fortement à l’augmentation de l’effet de serre…

Euh… Oui mais si on le brûle ça devient du CO₂, un GES 25 fois moins puissant. Donc à moins qu’il y ait une fuite du réservoir c’est un faux problème…

CH₄ +2O₂ => CO₂ +2H₂O

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Disons que les moteurs méthane ont été étudiés, mais qu’ils n’arrivaient pas aussi bien que les autres à supporter les contraintes voulues. L’URSS notamment les a testés mais maîtrisait bien mieux le kérosène/LOX pour des moteurs à très forte puissance.

@amvdia remarque très pertinente, je vais peut-être modifier ma formulation

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Tres bon article, merci !
Le méthane ouvre la voie à une réutilisation plus fiable car meilleure combustion certes, pour le Starship la capacité de production de méthane sur Mars (via la réaction de Sabatier) est aussi une des raisons de ce choix il me semble.

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Article et commentaires captivants, pour aller plus loin :

Je me demande quand même ce qui nous manque (des physiciens, de l’argent, une volonté commune?) ou quels sont les freins (politiques financés par Gazprom via des sociétés écrans aux Bahamas?) pour pouvoir concurrencer les Chinois, les Américains ou les Russes dans cette course aux lanceurs. Prometheus, face aux réalisations et à la suprématie de ces nations aurait peut-être mérité un autre nom : Petigibus. C’est mignon et pas cher, l’Europe est ambitieuse. Plus qu’à arriver à synchroniser 75 unités (75 M€+synchro) au lieu de 33 pour un équivalent superheavy.