Commentaires : C'est bel et bien SpaceX qui devra se charger de désorbiter la Station spatiale internationale!

Pas question de laisser l’ISS, à la fin de sa carrière opérationnelle en 2030, devenir le plus impressionnant débris orbital que l’humanité ait fabriqué. La NASA a étudié ses options et, après un nouvel appel d’offres, donnera 843 millions de dollars à SpaceX pour la conception et la réalisation d’un véhicule de désorbitation.

Article très intéressant et instructif, mais quid de l’après 2030/2032 ? Existe t-il un nouveau projet de station spatiale internationale malgré les conflits géopolitiques actuels et les coûts impliqués et la montée en puissance de la Chine et de l’Inde dans ce domaine.

5 « J'aime »

Très bon choix, ce sont les meilleurs quand il s’agit de tout faire péter et polluer les océans :+1:t2:

Non, il existe un projet de station « internationale » lunaire (mais sans la Chine, la Russie) mais pour le reste en orbite basse, il y aura des stations privées qui seront opérées en public-privé avec l’objectif d’économiser.

3 « J'aime »

843 millions de dollars

Ça fait cher le camion poubelle…

Et les poussières de désintégration des matériaux toxiques qui redescendent sur terre, c’est sans danger (vraie question).

2 « J'aime »

Localement et quand ce n’est pas trop régulier, c’est en effet sans danger (le danger ici c’est surtout de prendre un débris sur une zone habitée, d’ou l’intérêt du camion poubelle).

Il y a des études en cours et des débats sur la désintégration de matériaux dans la haute atmosphère, en particulier à cause des grandes constellations qui ont un turn-over assez important, pour justement ne pas laisser de débris en orbite.

2 « J'aime »

Même localement, j’imagine que ça doit bien finir par retomber et se disséminer un peu partout dans l’air, le sol ou les océans ?
Et puis, l’ISS n’est pas faite de bois, j’imagine que ce sont des matériaux avec des caractéristiques bien spécifique et probablement hautement polluants.

1 « J'aime »

Non, ce sont essentiellement des poussières et des tout petits fragments, donc ça retombe au bout d’un moment, et une partie est emmenée par des vents. Compte tenu des concentrations localement et quand ce n’est pas régulier, cela ne pose pas de danger.

La dissémination et les concentrations sont à surveiller si on fait rentrer des centaines de satellites. A ce moment là, oui les transports de poussières etc peuvent peut-être générer des concentrations qui produisent des effets. Comme dit, c’est débattu actuellement.

Pour les polluants, tout est brulé à 2500 degrés donc… Je déconseille cependant de sniffer les débris spatiaux.

3 « J'aime »

Vaste question. :thinking: Sachant qu’il y a environ 1 million de débris de toute taille en orbite… c’est difficile de faire le ménage la haut. En terme de pollution effectivement beaucoup de matériaux ne brûleront pas dans l’atmosphère. Et on peut peut considérer que l’air et forcément l’eau seront pollué par ces matériaux si la station ou ce qu’il en reste atterri réellement dans l’eau. Mais bon …y a t’il une autre solution ?

2 « J'aime »

Pourquoi ne pas la désorbiter vers l’extérieur ? Elle finira par se crasher sur un autre objet céleste…

2 « J'aime »

Parce que arracher 400 tonnes à la gravité terrestre nécessiterait une quantité d’énergie faramineuse.

2 « J'aime »

C’est fou de se préoccuper de ce qui constituera 0,005% de la pollution (et encore je suis peut être très large) alors qu’il y a tellement d’autres trucs à gérer et se préoccuper dans ce domaine…

1 « J'aime »

On a bien pu l’y mettre.
Et puis, à priori, elle est actuellement sur le point d’équilibre. Si on la déplace légèrement en dehors de son orbite actuelle, elle devrait petit à petit s’éloigner d’elle-même, non ?

1 « J'aime »

On l’a envoyée seulement en orbite basse, à quelques centaines de km, et déjà pour ça, il a fallu des dizaines de tirs… Pour l’éjecter, ils faut l’envoyer à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres…

Et non, il ne suffit pas de la décaler un peu. Pour qu’elle échappe à la gravité, il faut l’accélérer énormément, pour qu’elle atteigne la vitesse de libération. Et en contrôlant sa trajectoire (donc là encore beaucoup d’énergie) pour qu’elle ne percute rien au passage…

2 « J'aime »

Oui c’est vrai :grin:. Mais s’ils ne le font pas…on va le leur reprocher :thinking:

1 « J'aime »

C’est pas une question de pollution. Tout satellite artificiel en orbite autour de la Terre finit inexorablement pas tomber lorsqu’il est abandonné : à partir du moment où il est abandonné, son énergie cinétique ne fait que diminuer, et donc petit à petit son altitude diminue.

Pour un petit satellite, à la limite on peut laisser faire, y a peu de risque qu’en cas de chute incontrôlée un gros débris tombe dans une zone habitée.

Pour l’ISS et ses 400 tonnes, c’est une autre affaire, une chute non contrôlée peut provoquer l’arrivée au sol de nombreux gros débris, sur une vaste zone géographique.

2 « J'aime »

Oui, l’ISS a été mise en orbite basse, mais il ne faut pas oublier qu’elle l’a été élément par élément.

De plus en orbite basse, elle doit être remontée en altitude régulièrement.
En plus de la gravité, il y a encore suffisamment d’atmosphère pour la faire freiner (c’est très léger évidemment, mais si troyen n’était fait, elle finirait par brûler dans l’atmosphère pas trop contrôlée :sweat_smile:).

1 « J'aime »