La South East Technological University en Irlande vient de lancer une formation universitaire de quatre ans consacrée au métier d’influenceur. Ce cursus mêle création de contenu, entrepreneuriat et marketing digital.
Moi qui pensais qui pour devenir influenceur, un CAP de berger était le seul diplôme nécessaire, pour permettre de se faire suivre par des milliers de moutons.
En fait c’est le Brevet des Collèges, mais pour l’obtenir et devenir influenceur, il faut avoir faux partout.
Ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée, si on rendait ce type de diplôme obligatoire (ce qui est déjà le cas pour certain commerces) ça permettrait peut-être de faire du tri dans cette jungle.
Les cours sur le gonflement des lèvres et ceux sur l’augmentation mammaire vont afficher complet.
Plus sérieusement, qu’on aime ou pas, les influenceurs existent. Les marques ne peuvent plus les ignorer, en particulier auprès des jeunes cibles. Suivre une formation, pourquoi pas, ne serait-ce que pour apprendre les règles éthiques (il y a du boulot)… Mais croire que, diplôme en main, on est apte, ça ne peut être qu’une arnaque.
N’est pas influenceur qui veut, beaucoup d’appelés, peu d’élus. C’est un job ultra-difficile, chronophage, pas toujours rémunérateur. Il n’y a pas que des bimbos et des idiots en short à Dubaï.
Il faut, au choix… du talent (si, si… il y a des influenceurs scientifiques, en cours de cuisine, de langue…), un physique ou un look, la tchatche, un charisme, des idées… Et ça, aucun diplôme au monde ne peut le donner.
Magnifique !
Un BAC -5 suffis normalement.
Justement, c’est un problème que ce ne soit pas nécessaire.
Mais être un influenceur, NORMALEMENT, ça devrait être des formations en marketing et/ou en gestion d’entreprise (pour les partenariats), en communication (comment créer une ligne éditoriale), éventuellement avec des parties technique (montage vidéo, etc.). Et je pense que le marché finira par être davantage régulé et les marques qui feront du sponso devront s’assurer d’avoir des gens un minimum compétents en face.
Un métier d’avenir qui je pense n’est pas prêts de disparaitre.
Le diplome ne fait pas tout mais la formation permet j’imagine que cela permets d’anticiper au maximum et de se donner le maximum de chance
Les métiers sans diplômes obligatoires sont nombreux : grutier, développeur, ingénieur, designer, rédacteur, secrétaire, commercial, psychanalyste, monteur vidéo, recruteur… La liste est longue…
Du coup, on peut tomber sur des ingénieurs dont les lacunes atomisent le travail de toute une équipe, des designers qui flinguent l’identité d’une marque jusqu’au dépôt de bilan, ou des psychanalystes qui provoquent des suicides…
Beaucoup d’imposteurs chez les « J’ai appris sur le tas », les « J’ai suivi une formation en ligne »…), souvent en flinguant les prix et l’image de professions qu’ils usurpent. C’est pourquoi les grosses entreprises exigent presque toujours de vrais diplômes et des gardes fous.
Après, il y en a qui apprennent de façon empirique, mais des formations solides sont presque toujours nécessaires. Ces gens sont rares, sauf peut-être chez les développeurs ?
D’ailleurs, beaucoup de professionnels de ces métiers demandent que leurs diplômes ou une validation pour ceux qui ont suivi un parcours spécifique soit obligatoire, pour limiter les trop nombreuses dérives.
En revanche, il faut un diplôme pour être boucher ou coiffeur.
Tout ça pour dire, qu’avant de délivrer des diplômes d’influenceur, il y a d’autres priorités.
Vouloir être influenceur, je ne trouve pas ça viser bien haut. Mais, étant donné qu’il y a de plus en plus de désintérêt pour l’école et la réussite scolaire, il y a des petites formations comme ça qui évitent aux jeunes la totale désinsertion professionnelle avec des écoles de la seconde chance.
Il y a quand même des rudiments à connaître et certaines capacités peuvent être un plus alors pourquoi pas une formation en fin de compte, qui pourrait par exemple inclure la photographie (comment faire une belle photo qui met en valeur, l’éclairage…), la création de vidéos, la diction pour parler de manière fluide, les différents outils sur le marché, le SEO…
Je ne crois pas qu’il faut cracher sur le « métier » d’influenceur ou influenceuse sous prétexte qu’il y en a qui font n’importe quoi et se font passer pour des débiles. Les marques jouent la carte de l’influence et savent bien que les réseaux sociaux sont un pion à jouer pour gagner des clients. C’est un peu comme les cours de musique, dessin, poterie, théâtre… Des cours pour métiers artistiques où il faut aussi un certain don même si des techniques s’apprennent ça ne veut pas dire que c’est à la portée de tout le monde.
Je ne vois déjà pas en quoi c’est un métier (car je ne vois pas à quoi ça sert un influenceur dans la société)
Dans ce cas les diplômes existent dans le commerce et le marketing
Actuellement on a une confrontation entre les certifications (modèle anglo saxon) et les diplômes (modèle français/européen).
Pour les ingénieurs, le diplôme est obligatoire (ingénieur sous-entend ingénieur diplômé qui est inscrit dans la loi).
Un ingénieur peut se faire le délire d’avoir une plaque comme un avocat ou un médecin. Endre une prestation d’ingénieur sans l’être est répréhensible, et donner à un technicien un rôle assumé d’ingénieur sans lui faire passe le titre peut coûter cher en cas de contrôle URSAFF.
Ne pas avoir de permis de grutier/un CACES ou toute autre habilitation du bâtiment ou de l’industrie peut mener à des poursuites aggravées en cas de malfaçon
Il y a plusieurs type d’influenceur. Un des plus facile à qualifier est celui qui bosse pour une ou plusieurs boite pour t’influencer à utiliser le serveur, à acheter le produit, jouant une partie du role du commercial.
S’il fallait que tous les métiers soient utiles au plus grand nombre, on pourrait en supprimer un paquet (surtout chez nos politiciens qu’on paie avec nos impôts).
Ce sont juste des publicitaires modernes, sauf que la pub c’est régulé.
Je ne connais pas le modèle anglo-saxon.
En France, nombre d’ingénieurs (je fais référence au métier mentionné sur le bulletin de salaire), n’ont aucun diplôme d’ingénieur, aucune certification, pas de formation diplômante, pas de parcours qui justifie leur titre. C’est très courant. Ils sont ingénieurs comme moi, danseur à l’Opéra de Paris.
Si certains ont fait des études dans des boites privées en ingénierie (ce qui n’a rien à voir avec des études d’ingénieur), beaucoup arborent ce titre sur simple décision de leur direction. J’ai plusieurs fois bossé avec des « ingénieurs » débutants ou senior, qui avaient pour tout diplôme… le bac.
Dans les ESN, pour faire bonne figure auprès des clients et justifier les tarifs, les profils hybrides (un peu chef de projet et pas vraiment développeur), sont souvent requalifiés en tant qu’ingénieurs. Idem pour les commerciaux dont certains sortent de cursus littéraires, et qui se retrouvent ingénieurs commerciaux dans les entreprises de la tech et les ESN. L’image.
Nul doute que pour travailler dans le nucléaire, ils doivent y regarder à deux fois, appliquer une charte de sécurité (je l’espère pour eux et pour nous), mais c’est loin d’être une généralité dans de nombreux secteurs.
Pour les grutiers, beaucoup ont appris sur le tas. C’est un fait. Pourquoi pas si c’est réglo avec les règles de sécurités.
Même parmi les gens diplômés, beaucoup de titres en carton, issus de boites à fric peu regardantes. C’est récurrent en ingénierie, en design, dans les fonctions commerciales… Ça peut aussi donner de bons professionnels, certains talents se révèlent sur le tas.
Au moins, dans certains métiers, on démasque assez rapidement les imposteurs, comme en développement où il est plus difficile de tricher. Bien que… Mais dans d’autres, l’enfumage carbure à plein tube.
Plus que des publicitaires, je dirais des communicants. Beaucoup d’influenceurs exercent dans des spécialités sans lien avec la publicité. On en trouve même qui défendent des grandes causes.
Après, il est vrai que pour beaucoup, le modèle économique repose sur la promotion et la publicité. Mais ce n’est pas ce qui caractérise leur activité. Tout comme un sportif ou un people qui signe avec une marque de vêtements.
Je pense que si les jeunes preferes faire influenceur ou guetteurs dans les cité plutôt que d’autre metier, c’est parceque un ingénieur ou encore un medecin, le salaire net est trop faible.
Je suis toujours choqué de voir la différence entre salaire brut et net. Ca donne envie de partir a Dubai et d’influencer les francais.
Je suis sur que si demain on supprime l’impôt sur le revenue et on baisse les charges, les jeunes vont préférer faire ingénieur.
On est le pays le plus taxé au monde, je comprends la fuite a Dubai pour un influenceur.
Je suis a mon compte et chaque année je donne des milliers d’euro d’impôt a l’urss… saf
Ca dégoute de travailler.
Pour les jolie nenettes, il est plus simple de vendre ces prestations sur onlyfan que de se casser le luc a faire des études.