Je suis malheureusement d’accord
En espérant que ces robots soit VRAIMENT loins de toute habitation, j’ai déjà connu des minous qui se perdaient plusieurs semaines avant de revenir, ils ont probablement gambadé sur pas mal de km et qui sait ce qu’il serait advenu d’eux si ces robots avaient existé.
Par ailleurs je me pose la question du poison, est-il également dangereux pour l’homme ?
Quid d’un chat empoisonné qui revient dans un quartier plus ou moins habité encore en vie et qui se ferait caresser par quelqu’un (voire un enfant) ?
Comme je l’ai dit plus haut, la région où ça va être mis en place est largement désertique et au sein de cette région ça va cibler en priorité les parcs naturels.
Donc en fait ça va sans doute être déployé à des kilomètres de toute habitation…
En outre, du fait des problèmes posés par les chats pour la biodiversité locale, il y a probablement des règles strictes encadrant la possession de chats domestique, du genre l’interdiction de les laisser sortir de ton terrain privé ou encore l’interdiction de les laisser sortir la nuit.
Ce qui limite encore plus le risque de confusion entre chat domestique et chat féral.
Bonne question.
D’après un document des autorités néozélandaise, la dose létale pour l’homme est comprise entre 2 et 10 mg/kg et le robot délivre une dose de 8 mg. Il n’y aurait aucun symptôme en-dessous de 0.5 mg.
Donc même en ingérant la dose complète, un enfant de plus de 16 kg ne ressentira même pas de symptômes. Peu de risque donc, surtout que même en caressant le chat puis en se léchant les mains, c’est pas la dose complète qui sera ingérée.
Et la probabilité qu’un enfant caresse un chat empoisonné est probablement très faible, entre le fait que le programme cible des zones quasi inhabités, réduisant le risque d’empoisonner un chat domestique, et le fait qu’un chat sauvage ne se laissera pas facilement caresser…
En outre, du fait des problèmes posés par les chats pour la biodiversité locale, il y a probablement des règles strictes encadrant la possession de chats domestique, du genre l’interdiction de les laisser sortir de ton terrain privé ou encore l’interdiction de les laisser sortir la nuit.
Ce qui limite encore plus le risque de confusion entre chat domestique et chat féral.
Je ne sais pas trop comment ils fonctionnent en Australie, mais à moins d’enfermer un chat à l’intérieur d’une maison / un appartement, c’est quasi mission impossible de contrôler ses déplacements.
Donc après si vraiment ce sont des zones désertiques à minimum 50 km de la moindre habitation, pourquoi pas
vu le nombre d’espèce qui viennent sur un cadavre d’animal pour le nettoyer, ils peuvent pas mieux s’y prendre pour déglinguer encore plus leur éco système et les espèces indigènes.
Vu que ça fait 70 ans qu’ils utilisent ce poison pour lutter contre diverses espèces invasives, avec chaque fois des résultats probants sur le retour des espèces indigènes, on peut supposer qu’ils savent un minimum ce qu’ils font…
Quels humains ?
Tu parles de ceux arrivés après les aborigènes, ceux qui les ont chassés, volés et pillé leurs terres, je ne vois que ceux là.
Cela ne s’appliquerait pas qu’a l’australie.
En Australie, les chevaux sauvages sont aussi considérés comme des « nuisibles », mais comme ils les éliminent « à l’ancienne » avec des hélicos et des fusils, bin ça fait moins « high tech » forcément, même si c’est aussi une vraie info.
Pendant ce temps-là en France, on fait un procès à la SNCF parce qu’un chat passe sous les roues d’un train après avoir échappé à la vigilance de ses maitresses.
Oui le poison « 1080 » est extrêmement dangereux pour l’homme ! En fait ça peut tuer tout mammifères.
Et contrairement à la mort au rats de type anti vitamine K. Ici il n’y a pas d’antidote.
Exact, j’en ai 3 et si le plus âgé (11 ans) ne quitte plus beaucoup le jardin* et qu’un autre (9 ans) ne l’a jamais fait, j’ai aussi une chatte (7 ans) qui part se balader Dieu sait où pendant des heures (ils sont stérilisés tous les trois).
il a disparu une fois pendant 18 jours, on avait perdu tout espoir de le retrouver lorsqu’il est revenu un soir, très amaigri. Quoi qu’il lui soit arrivé, ça l’a traumatisé, parce que depuis il ne part plus en balade comme avant et c’est tant mieux.
« Financièrement, les dommages causés par les chats harets sur la faune du pays s’élèvent à près de 300 millions de dollars australiens, soit 181 millions d’euros »
Pas sûr qu’on puisse malheureusement rapporter l’extermination d’espèces menacées à des euros…
Et sinon, euh, on apprend que le Chat GPT vient d’être aspergé par le Felixer, que va-t-il se passer
Ce genre de machine est déjà en essai depuis des années. J’ai déjà vu un reportage dessus. Ça semble très efficace dans le ciblage. Ensuite on sait que le chat va doucement mourir dans la souffrance. Mais a t on la même préoccupation lorsqu’on donne de la mort au rat aux nuisibles parisien ?
La news est choquante j’en conviens, mais tout en appréciant les chats, ils ont un statut un peu particulier dans le bestiaire.
Ils n’ont jamais été domestiqués, contrairement à ce qu’on croit. En fait ils ont conservé leur instinct et leurs pratiques « sauvages », tout en tolérant les humains pour bénéficier de tout ce qu’ils peuvent.
Après, c’est un prédateur extrêmement efficace et un animal très résistant, adaptable etc. Sur le territoire australien, où il n’existepas de grand prédateur naturel, le chat occupe une place très haute dans la chaine alimentaire. Un peu comme le lapin (sans les aspects de pre2dation pour le lapin), ce sont des mammifères qui se reproduisent très bien, ont un taux de survie élevé, ont un régime alimentaire très varié et tolérant, soit tout le contraire de la majorité des animaux « natifs » de l’Australie.
Le lapin a presque éliminé le bilby par exemple, et sans en manger aucun !, juste en occupant sa niche écologique.
Dans le NSW (Sydney), il est interdit de laisser sortir son chat librement (officiellement).
En ville la solution passe surement par la sterilisation mais les « feral cats », c’est plus dur…
Ou il n’existe PLUS de grand prédateurs… Comme précisé dans l’article.
Exterminés bien sûr par le plus impitoyable de tous les prédateurs sur Terre, sans autre but que de prendre leurs « avoirs » dans la chaine alimentaire : l’homme.
Partout où il est allé, l’homme a éradiqué les grands prédateurs pour prendre leur place sans réellement remplacer leur rôle naturel, et a introduit des espèces nuisibles et invasives.
J’avoue, j’ai un peu de mal avec cet article, même si je comprends que le chat est une espèce nuisible dans certains lieux, tout comme est considéré le renard chez nous.
Avec notre association, nous stérilisons tous les chats errants du secteur, c’est long, fastidieux, couteux (même avec des aides et subventions), mais au moins cela permet d’éviter d’utiliser du poison, à mes/nos yeux une technique barbare.
Après, stériliser un nombre conséquent d’animaux sur un territoire, ce serait un travail de titans (ou alors passer par de nombreuses associations bénévoles et se concentrer sur un seul sexe à castrer, sans compter qu’un chat errant ne se laisse pas approcher comme cela, il faut utiliser des cages-trap).
L’Australie comme l’Angleterre a toujours été génératrice d’idées stupides: la myxomatose pour éliminer les lapins, etc. La contraception par des additifs chimiques dans la nourriture est une solution que les psychopathes australiens n’envisagent même pas, de même que des tirs de fléchettes soporifiques!
Il y a suffisemment de psychopathes qu’on appelle aussi chasseurs qui feraient ce travail. Les anglo-saxons ont toujours voulu contrôler la nature et la modifier à leur idée, comme nourrir des vaches avec des farines animales. Des apprentis sorciers!