Commentaires : Cartes et tickets-restaurant : finalement, vous conserverez tous vos avantages en 2024

Le gouvernement a finalement décidé de garder en place la dérogation qui permettait d’acheter tous types de produits alimentaires avec les tickets-restaurant.

Une bonne nouvelle pour le consommateur qui va pouvoir continuer à absorber un peu l’inflation grâce à ça.

Reste qu’il faudra trouver un moyen pour revenir à la situation précédente, sans quoi il faudra trouver des contreparties pour le secteur de la restauration, qui s’est prise une grosse claque avec le télétravail.

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Ca ne reviendra jamais « comme avant ». Ni ça ni pas mal d’autres choses, à commencer par les prix d’un peu tout.

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Oui, j’en ai bien peur aussi.
Mais dans ce cas, il va falloir trouver des leviers pour augmenter les salaires parce que les pleins à presque 100€, ça fait de sacrés trous dans le budget

Si on le mange tartare le steak c’est bon ?

Mis à part ça, Sodebo va faire la gueule.

Je parlais des règles du ticket resto, pas de la situation économique.

Bon le plafond de 25€ est amené à perdurer avec l’inflation, c’est une certitude puisque que déjeuner pour plus de 19€ est devenu monnaie courante (même une formule en boulangerie approche désormais du plafond).

Mais pouvoir s’acheter des pâtes avec un ticket resto, si ça reste en place les restaurateurs exigeront d’avoir quelque chose pour compenser, car c’est pas la vocation initiale du produit (= compenser le surcoût d’une pause déjeuner qui ne peut être prise à domicile) et ça va désormais droit dans les caisses de la grande distribution.

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Personnellement, je ne vois pas quels leviers. Mis de côté les dispositifs type prime Macron, ou les salaires minima/publique, j’ai du mal à voir où l’Etat à un levier viable pour le privé.

Et une modification de loi se heurterait au conseil constitutionnel (privation de la liberté d’entreprendre) et une très belle avancée du chômage/baisse des recrutements.

L’état n’a pas la main pour tous les salaires, malgré ce que l’opposition (coucou le FN) essaye de faire croire, c’est d’ailleurs pour ça qu’étrangement aucune opposition propose quelque chose de clair et complet sur ce sujet.

C’est bien pour ça que l’Etat balance des chèques, des primes exonérées ou incitent beaucoup les entreprises à réévaluer, ils ne peuvent pas faire plus sans prendre un risque énorme pour l’emploi.

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Protips : Réduire les dépenses publiques futiles, arrêter de distribuer du pognon par dela le monde pour des causes qui ne sont pas les nôtres, réduire la voilure sur les charges patronales, il y en a plein des pistes.

Maintenant, chialer pour les restaurateurs et leur milieu véreux sclérosé c’est plutôt cocasse.

Economiquement, il est impossible de revenir en arrière sur les prix. Sauf cas très particuliers ou la matière première est le premier coût et que les fluctuations sont importantes (essence par exemple). Attendu que les salaires ont augmentés (certes moins que l’inflation), que les matières premières ont augmentées, que les chaînes d’approvisionnement sont toujours en grande difficulté, cela impacte les charges et les couts fixes des entreprises qui restent très hauts.

Contrairement à ce que toutes les oppositions depuis des années ou les reportages alarmistes tentent de nous faire croire, il y a assez peu de gaspillage, et en plus souvent en contre-coup de mesures d’économies débiles… Et à force de vouloir couper dans les budgets, on a une éducation qui est à la peine, un hôpital qui est en bout de course, une justice qui traine, une police qui n’assure plus son boulot correctement, des militaires d’opérette, …

Ca s’appelle des investissements… C’est assez dégueulasse, mais les « cadeaux » vont aux pays qui ont des ressources qui nous intéressent (humaines, appuis politiques, matières premières, …), sans compter que les sommes ne sont pas si importantes face au budget de l’état.

Abaoui. Yakafokonfér j’avais oublié. :slight_smile:

Nmut a très bien répondu sur la réalité de tes « pistes ».