Commentaires : Capsule, module, station, vaisseau… Les terminologies d'une mission spatiale habitée

Vos astronautes préférés vient de quitter la Terre. Depuis des mois vous suivez leur actualité, mais… le spatial a ses codes, son vocabulaire, et vous avez du mal à vous y retrouver ?

Pour moi Apollo et Orion ont plutot un aspect conique que soucoupe. Soucoupe c’est quelque chose de très plat normalement.
Il est dommage qu’on voit souvent dans les médias le terme navette pour désigner une capsule, ce rappel est donc une bonne chose.
Cependant pour moi la navette est plus un engin qui fait des aller-retour réguler entre deux point (Terre-orbite), d’où son nom, sans grosse maintenance. Elle se doit donc d’etre réutilisable. La navette US a donc rempli ce role, on ne peut pas en dire autant des capsules qui sont à usage unique. Certes des Dragon sont réutilisables mais en réalité seule certaines parties le sont dont la structure et l’informatique à bord. Il y a tellement de pièces et éléments changé entre chaque vol (bouclier, carlingue, propulseur, parachute, etc) qu’on ne peut donc pas vraiment parler d’une navette.

Au niveau terminologie et technique, il aurait été bon de rappeler une faute très fréquente dans les médias. Un vaisseau spatial ne s’arrime pas à une station, il s’amarre.
Arrimer c’est la fixation d’une cargaison dans un vaisseau ou bateau.
Amarrer c’est la fixation d’un vaisseau sur un autre vaisseau ou une station ou un port.

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Oui j’ai changé pour mettre conique finalement, ça me paraît plus clair que soucoupe, merci pour ton retour.

Dragon, crew Dragon, Starliner, Orion et Orel sont conçus pour être réutilisés. Alors certes, pas tous leurs éléments mais la capsule elle même oui, et c’est un changement majeur. Et ça ne concerne pas que le squelette. Les navettes STS elles mêmes avaient pas mal d’éléments qui étaient changés entre chaque vol (moteurs, tuiles, etc sans parler des boosters et autres).

Sur STS, les moteurs n’étaient pas changés à chaque fois, ils étaient juste démontés pour être révisé, ce n’est pas pareil. Ca aurait coupé une blinde de changer de moteurs à chaque fois.
Pour les tuiles, celles du dessous elles étaient controlées une par une et ils ne changeaient que celles abimées. Pour les zones blanches, à partir d’un époque ce n’était plus des tuiles mais un revêtement qui n’étaient pas changés
Quand aux boosters ils ne font pas parti de la navette, ils font parti du système de lancement. C’est comme si tu attribuais le 1er étage de la Falcon 9 à la capsule Dragon.

Bref la navette avait juste une révision et un changement de certaines pièces si nécessaire. A priori pour Dragon ca semble etre de plus gros changement comme ceux que je cite au-dessus.

Les moteurs étaient régulièrement changés sur la navette, c’est (entre autres) ce qui a participé aux coûts, même si ce n’était pas systématique puisqu’effectivement ils étaient démontés et intégralement vérifiés.
Je n’ai jamais écrit que toutes les tuiles étaient changées (et heureusement)… Le démontage était assez profond entre deux vols de navette, surtout après Challenger. « Juste une révision », ça durait quand même plusieurs mois et des milliers d’heures de travail :stuck_out_tongue: C’est entre autres ce qui les a mené à leur perte.

« Ca aurait coupé une blinde de changer de moteurs à chaque fois. » ==> la révision devenait ruineuse autour de la dizaine de vols (comprendre que non seulement elle coûtait plus chère qu’un moteur neuf mais qu’en plus elle effaçait les gains obtenus par les réutilisations précédentes).
De toute manière, tout ce qui était à proximité des puits thermiques était forcément changé d’office (et ça fait beaucoup). C’est un peu comme pour le F22, capable en théorie de masquer sa signature thermique, sauf qu’en pratique cela ce paye par une longue indisponibilité pour maintenance chez le constructeur. Pour la navette c’était pareil, elle retournait chez le constructeur après chaque vol (donc rien avoir avec un avion de ligne).

La soucoupe volante est plus proche de la navette ou de la capsule ?