Commentaires : #CancelNetflix : des désabonnements en masse à cause d'un film français qui fait scandale

Je pense qu’il est impossible de faire un film sur le sujet sans y faire jouer d’enfants/pré ados.
On ne sait pas si les actrices ont été briefées sur le sujet avec explications etc…
Je pense que les enfants et pré ados qui sont acteurs pro ne sont déjà plus dans le monde de l’enfance.
La question peut de toute façon se poser pour tout film ou toute série traitant de sujets graves avec de jeunes acteurs.

Je pense qu’il faut déjà voir le film.
Un film n’a pas, pour moi, vocation à résoudre un problème de société mais plutôt le dénoncer ou en faire prendre conscience au plus grand nombre. Ou faire naître un débat.
On ne connait pas les actrices, les conditions de tournages etc donc toutes les réactions ne sont que des projections dans le vide, ne se basant sur rien de concret.

Faudrait tout simplement le retiré car assez choquant de voir des pré ado en petite tenue.

Il va falloir faire du ménage sur Youtube, Insta, Snapchat et Tik tok je crois.

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Fallait pas faire une affiche pareille, voilà tout. Puis prendre un film (de fiction) comme « documentaire social »… Euh ?

«Mignonnes» : les jeunes actrices suivies par une psy durant le tournage

Groupes de parole, séances individuelles… les jeunes actrices du film «Mignonnes» ont été suivies tout au long du tournage par la psychologue Anne Maupas. Une initiative voulue par la réalisatrice du film, Maïmouna Doucouré.

Elle a été là avant le tournage, pendant, après. Et jusqu’à la sortie du film, ce mercredi. Psychologue et psychanalyste, Anne Maupas a accompagné les cinq jeunes actrices de « Mignonnes », qui étaient âgées de 11 à 13 ans au moment où le long-métrage a été réalisé, à l’été 2018. A de nombreuses reprises, elle a organisé des groupes de parole pour les comédiennes et leurs parents, ainsi que des séances individuelles dans son cabinet.

Une pratique rare dans le cinéma, voulue par Maïmouna Doucouré, qui a mis en scène cette comédie dramatique sur une préadolescente écartelée entre une famille polygame et religieuse, et un groupe de filles pratiquant sur des terrains vagues et dans des concours le twerk, une danse ultra-sensuelle.

« C’est un ensemble de raisons qui m’ont amenée à solliciter une psychologue, confie la cinéaste de 35 ans, césarisée pour son court-métrage Maman(s) , en 2017. Ces petites filles, [qu’on a recrutées via un casting sauvage en Ile-de-France et à Marseille], n’avaient jamais mis les pieds sur un plateau de tournage et c’était des enfants. En plus, il y avait la thématique… »

«La préoccupation première de Maïmouna, c’est de protéger les enfants»

« Maïmouna se retrouvait dans la situation de réaliser un film dont le message est qu’il faut maintenir les enfants dans leur âge et où, pour cela, elle demandait à des petites filles de pratiquer des mouvements de danse qui sont en total décalage par rapport à leur âge, décrypte Anne Maupas. Or, la préoccupation première de Maïmouna, c’est de protéger les enfants. Elle ne voulait pas les soumettre à quoi que ce soit qui aurait été trop pour elles. »

Trop ? « Bien sûr, on a tous entendu parler de ces enfants acteurs américains qui ont perdu pied, précise Maïmouna Doucouré. Mais même si ces cas extrêmes restent des exceptions, cela peut être déroutant pour un enfant de se retrouver sur une affiche, que le film marche ou pas. Et je voulais que les filles dissocient bien leur personne de leur personnage. D’autant que, sur le plateau, je crée justement une fusion entre les acteurs et leurs personnages pour que le jeu soit authentique : par exemple, je laisse à mes comédiens la liberté de dire leur texte avec leurs propres mots. »

Secret médical oblige, Anne Maupas n’a pas livré à Maïmouna Doucouré le contenu de ses entretiens avec les jeunes actrices. Mais elle lui a donné son « sentiment » sur chacune d’entre elles.

Et pour achever de créer ce qu’elle appelle « un cocon sécuritaire de dialogue et de soutien », la cinéaste a passé beaucoup de temps avec ses actrices en dehors du plateau, d’abord en les emmenant en vacances pendant une semaine près d’Arcachon avant le début du tournage, puis en organisant des sorties au McDonald’s ou à la foire. « Je voulais que les filles sachent que j’étais disponible, attentive et à leur écoute », commente Maïmouna Doucouré.

Alors que le film sort en salles ce mercredi, Fathia, Medina, Esther, Ilanah et Myriam profiteront de leurs vacances… Un « timing » qui réjouit finalement la cinéaste, qui n’a cessé de marteler à ces préados : « Le film, c’est super. Mais la vie, c’est plus important. »

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Que dire de tout cela , cette débauche de sexe existe depuis longtemps , alors pourquoi s’en offusquer aujourd’hui

pas mieux

Pour avoir vu le film, c’est vraiment bien pourrie.
J’ai rarement vu aussi mauvais

Bon dans un premier temps Netflix est une plateforme streaming diffusant du contenu déjà diffusé pour beaucoup sur d’autres support. C’est le cas de Mignonnes, disponible au cinéma. Ils ne sont en aucun cas responsables du contenu du film. C’est à nous parents, de filtrer ce que nous montrons à nos enfants.
Je peux comprendre la démarche de la réalisatrice, mais comme beaucoup l’on souligné, il y avait moult façons de décrier cette hyper-sexualisation des plus jeunes. L’affiche Netflix du film n’est pas une mauvaise chose en soi. Car en la voyant, l’on sait tout de suite que, bien que les protagonistes aient 11 ans, on ne laissera en aucun cas un enfant regarder ce contenu, contrairement à l’affiche destinée au cinéma qui en soi n’est pas vraiment représentatif de l’ambiance du film.

SPOILS

Pour l’avoir vu, j’ai trouvé ce film choquant en tant que parent. Car voir de jeunes filles autant sexualisées laisse un profond sentiment de malaise, voire de honte à regarder ces scènes presque insoutenables, surtout lorsque Aminata fait une démo devant un vigile, la regardant comme une adulte; ou qu’elle poste une photo de ses attributs sexuels après s’être faite prendre pour le vol d’un smartphone quelques semaines plus tôt.
De plus expliquer cette hyper-sexualisation par des problèmes familiaux, identitaires, ou l’adolescence est très malhonnête pour ma part. L’histoire est un peu, voire beaucoup tirée par les cheveux. Une jeune fille qui se rend compte que sON père prend une seconde épouse et que sa mère, dépassée, est dévastée, recherche désespérément de l’attention. Elle veut être vue, admirée. Elle veut également être aussi cool que ses copines. Pour cela elle vole (dès le début du film, Aminata est un peu cleptomane), elle ment, se dégrade, triche, agresse, change du tout au tout.

Mais le problème de ce film est qu’il veut traiter de sujets qui ne sont pas forcément liés. On n’y traite pas des séries destinées à des préadolescents, joués par des adolescents ou de jeunes adultes. On ne parle pas des réseaux sociaux dans leur profondeur, telle que youtube qui malgré les filtres parentaux propose aux enfants du contenu très douteux, de tiktok, des string pour les enfants, de la réification de la femme, etc… sur le sujet, il y a tellements d’angles à aborder que le problème n’est pas forcément identitaire ou parental.

L’hyper-sexualisation des jeunes filles ne touche pas que les milieux précaires, elle ne concerne pas seulement les migrants, mais la jeunesse du monde entier. C’est ce manque d’universalité qui pose problème.

Toutes les jeunes filles qui vivent des moment difficiles ne twerk pas à longueur de journée, ne prennent pas de photo de leurs attributs sexuels pour les poster sur les RS.

Vivre avec deux cultures c’est créer ses propres valeurs. Nager entre deux océans, et ici rien de cela n’a été traité, du moins très superficiellement. Et traiter un sujet aussi complexe par un autre sujet tout aussi complexe ne donne pas la possibilité pas au de spectateur comprendre les enjeux. C’est un film choc, c’est vrai, mais il ne conduit en aucun cas à l’interrogation. C’est choquer pour choquer. Sans questionnement, sans raisonnement, sans intellectualisation.

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Personnellement, je ne mettrais pas la Turquie et la France sur le même plan; faut être sérieux !

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Ce film ne servira à rien.
Ces jeunes filles ont bien retenue la leçon ( « je fais ce que je veux, c’est mon corps »). Quoi que en fait ce film pourrait être un outil utilisé par les jeunes ados/enfant afin de « slut shamer » les jeunes filles qui agissent de la sorte. Mais alors ça poserait un autre problème… Pourquoi devrait elles se sentir honteuse ?

Le sexe attire, le sexe fait vendre, le sexe est un outil donnant du pouvoir. il va falloir que les féministes nuance leurs discours, tout simplement.

Et comme le dirais Roosevelt, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités
Et ne le voit pas souvent ce mot, « responsabilité ».

Mon corps mon choix, oui mais dans quel contexte ? qu’est-ce que ça implique ?
Le travail il faut le faire à ce niveau là. Et quand bien même… selon moi ce phénomène est inévitable.

Petite anecdote.

En 2005 quand j’avais 13 ans, il y avait un groupe de filles qui se faisait attraper entre midi et deux par des mecs de seconde (il y avait des photos qui tournaient). Le même genre de fille qui aujourd’hui font du soft porn sur Instagram bah avant c’était sur les skyblog.

J’étais proche d’une d’entre elle, je lui ai juste dis sur msn de réfléchir à ce qu’elle faisait.
Réponse: Je ne fais rien de mal, c’est mon corps donc me soûle pas.

Fin de l’anecdote.

Une jeune ado qui twerke: une victime de la société
Un jeune ado qui mime des actes sexuels: un pervers, un misogyne en devenir

Va comprendre
:man_shrugging:

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Heureusement que l’on est pas obligé de regarder sono sur Netflix il y a One Planet.

C’est vraiment de Roosevelt? :thinking: :thinking: :thinking:

Ce que tu raconte n’a ni queue ni tête… mon précédent message a été supprimé. Explique moi donc pourquoi tu parle de viol alors qu’on parle de mineurs ayant une sexualité. Puisque apparemment tu sais mieux que moi ce qu’il se passait dans mon entourage… :roll_eyes:

Dimanche 20 septembre 2020, il y aura le thème sur la prostitution de mineure sur Enquête Exclusive.

Interessant merci.

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La débilité humaine dans toute sa splendeur qui dénonce un film qui n ont même pas vu.
Pauvre époque, on vie vraiment avec un paquet d attardé mentale.

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La Turquie qui me fait bien rire avec sa soit disant morale et développement psychologique.

En fait c’est le 27/09 sur zone interdite.

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