La guerre contre le piratage sportif a poussé Canal+ et la LFP à assigner en justice NordVPN, CyberGhost, Proton et d’autres fournisseurs de VPN, pour bloquer l’accès aux sites de streaming sportif illégal.
combat perdu d’avance … mais bon s’ils ont du temps et des sous à gapiller grand bien leur fasse !
Bientôt , des agents de chez canal+ et Dazn frapperont aux portes des gens pour fouiller ta maison et déterminer si tu pirates ou pas.
Si on va par là, les fournisseurs d’accès à Internet peuvent également être poursuivis. Sans eux, pas d’accès à un VPN, et donc pas d’accès aux contrefaçons possible.
On notera l’argument intéressant de l’avocat de Canal+ : un des rôles des VPN serait de protéger les utilisateur•rices contre les contrefaçons. L’argument en lui-même est, du point de vue du droit, pertinent, mais c’est rigolo de le tourner de la sorte, parce que les utilisateur•rices savent très bien ce qu’iels font quand iels ont recours aux services d’opérateurs VPN pour regarder des matches.
Pourquoi ne pas directement poursuivre les resquilleurs et resquilleuses ? La raison est simple, c’est qu’en droit français, c’est assez compliqué.
C’est surtout que c’est tellement plus facile de faire les « ouin ouin » …
Et on pourrait aussi se demander si ce n’est pas une stratégie délibérée du père Bolloré (dont on connait les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire autre chose) de faire interdire des moyens aux opposants politiques de s’exprimer si d’aventure un régime pour lequel, il pousse, devait s’installer …
N’importe quoi
On dirait que le monde toune autour du foot
Je suis loin d’être spécialiste du foot mais j’ai lu que les équipes des Pays-Bas , du Portugal, Belgique … avaient remporté bien davantage de coupes d’Europe que les clubs français avec des budgets et par conséquents des salaires aux joueurs très inférieurs.
Les clubs français sont ils bien gérés ou comptent ils un peu trop depuis toujours sur ces dotations automatiques qui tombent dans leurs poches pour bien vivre ?
Pour en revenir au sujet quand même On dirait que l’objet du VPN est de pirater ? N’est-ce pas un chouia réducteur ? (j’en utilise pas) …
C’est un peu réducteur… mais pas tant que ça : beaucoup d’éditeurs communiquent quand même de façon à peine voilée sur le P2P et la levée des géoblocages pour vendre leur produit.
Aller chez un copain qui a Canal, c’est autorisé ?
Y a que ça qui va l’être, encore Canal + travail a se que ce soit interdit…
Si ce n’est pas le foot, il y aura d’autres raisons plus larges pour les diffuseurs à pousser la lutte contre les VPN. L’IPTV en général par exemple, ou autre chose après une étude qui montre que les entrées financières ne sont pas optimales sur X ou Y à cause du piratage. Dans le fond cela agace un peu l’État et les organes de surveillance que des personnes lambda chiffrent leurs communications avec une couche supplémentaire.
La levée d’un géoblocage est-il un piratage?
Vaste question :
- si je me localise dans un DOM TOM parce que je veux regarder un film d’horreur (ou tout autre film interdit au moins de 16 ans
) sur la plateforme de FranceTV aux heures interdites, suis-je en train de pirater?
- si je suis dans un pays étranger et que je veux regarder mes programmes en France, suis-je en train de pirater?
…
Pour le premier point, non, bien sûr.
Pour le second, ça ne l’est pas moralement. Mais légalement, ça l’est : les acquisitions de droits par les plateformes de diffusion se font sur la base du lieu de diffusion, pas du lieu de résidence de celui qui regarde, quand ils font du géoblocage c’est parce qu’ils n’ont pas les droits pour diffuser à ce endroit.
Et accessoirement faut quand même pas se leurrer, ces deux cas sont sans doute très loin d’être la majorité des cas d’utilisation d’un VPN pour lever un géoblocage… Le cas classique et mis en avant dans la communication de nombreux services de VPN (et avec en bonus la grosse note d’hypocrisie où ils rappellent qu’il faut le faire que si le fournisseur du service l’autorise ), c’est bien de profiter des contenus d’un autre pays que celui où on réside.
Sincèrement, le premier point est tiré par les cheveux mais j’ai bien aimé le sortir. Par contre, le deuxième est presque mon principal usage du VPN : des séries françaises diffusées chez nos voisins francophones, c’est pratique de contourner les blocages pour éviter parfois, soit les délais allongés pour le plaisir du diffuseur, soit les plateformes lourdingues à la sauce TF1. Et parfois, cela permet de rattraper un épisode loupé.
Après, je ne vais pas cacher que j’ai d’autres usages du VPN, mais finalement ils deviennent minoritaires par rapport à ce contournement. J’ai souvenir qu’à ses débuts, Netflix l’avait même mis dans son mode d’emploi.