Commentaires : BOR : des prototypes qui ont beaucoup voyagé

Espionnage, progrès technologique et études aérodynamiques : voilà ce qui a mené au projet soviétique BOR, qui servait à préparer la future navette Bourane. Un programme très poussé, qui n’est pas resté aussi secret qu’espéré… et qui, sous une forme étonnante, survit un peu aujourd’hui.

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Bor est allé plus loin que le programme Hermes.

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Effectivement, mais on peut être mauvaise langue et dire qu’il n’y a pas besoin de décoller très loin pour aller plus loin qu’Hermès.

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super article comme d’habitude, merci pour cette découverte !!

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Super travail journalistique, Des articles comme ca, on en redemande. :slightly_smiling_face:

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Bourane avec son lanceur Energya ressemblent aux navettes US mais seulement en apparence: les contraintes aérodynamiques et thermique conduisent aux même formes et même matériaux. Mais il y a un grande différence: Bourane est passive à la mise en orbite, toute la poussée est fournie par la fusée Energya. Ce qui permettait d’utiliser Energya pour mettre sur orbite un satellite comme Polius de 150 t. Malheureusement Polius fut un échec car il y avait eu une erreur dans la programmation. Avec ce système Energya, la navette Bourane avait des moteurs neufs, contrairement aux navettes US qui réutilisaient leurs moteurs, concept trop en avance technologiquement à l’époque et qui nécessitait entre 6 et 18 mois de remise en état entre 2 vols. La navette Bourane a été testée seule équipée de réacteurs d’avions pour les essais préliminaires. Quand à sa mise en orbite, elle s’est faite en automatique ainsi que son atterrissage. Coordonnée de la piste d’atterrissage: 63°15’ 00.50"E 46°03’ 10.81" N (Baikonur)

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Super article, merci !

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