Le 18 février 2020 restera peut-être comme une date marquante dans l’industrie de la tech aux États-Unis. Les salariés de l’entreprise Kickstarter ont en effet décidé de former un syndicat, pour être mieux représentés auprès de leur direction. Cette dernière, après avoir manifesté son opposition, a finalement déclaré soutenir cette évolution.
Parfois dur dur pour des entreprises du type start up de devenir des entreprises « classiques ».
On croit que c’est le top du top et que tout va bien, mais finalement ici comme ailleurs tout n’est pas rose et les salariés ont parfois besoin et envie d’avoir une possibilité de se défendre différement
En tout cas, la dénomination française est toute trouvée: Confédération Générale de la Tech.
Les startups sont trop souvent ce qui se fait de pire en matière de management et de respect de l’humain. Entre précarisation et ubérisation. Les salariés n’ont plus aucun droit, à part celui de rester « cool ». Encore pire s’ils ne sont pas salariés (auto entrepreneurs) et que la startup décide de baisser leurs revenus de 50% en les réduisant au rang de travailleurs pauvres. Des demi esclaves 2.0. Est-ce de ce modèle qu’on veut ?
Entre d’un côté les fonctionnaires pourris gâtés, surprotégés qui prennent tout un pays en otage et de l’autre les ultra précaires sous payés qui travaillent pour l’économie 2.0, il y a un juste milieu à trouver.
Veut-on faire de la précarité la norme ? Si on ne trouve pas de solutions la société va éclater. On a eu un aperçu avec les récentes grèves dans un pays très divisé.
Le problème de beaucoup de start up c’est qu’elles sont lancées par des gens qui n’ont aucune notion de management, qui font leur bébé dans leur coin et qui finissent par avoir besoin de monde, en pensant qu’ils vont tous bosser de la même façon qu’eux.
On peut être très créatif et avoir un esprit novateur permettant de lancer un super produit, gérer des gens, c’est un métier