Commentaires : Bercy veut s'attaquer aux méthodes douteuses de dropshipping des influenceurs

Faciles à convaincre en échange de quelques billets, les influenceurs sont des relais rêvés pour les adeptes du dropshipping. L’État veut désormais réguler cette pratique qui consiste à vendre des produits, sans en avoir le stock.

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Une petite vidéo sur le sujet:
https://m.youtube.com/watch?v=Kb13pjN0DKw

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Malheureusement, ça va s’orienter uniquement sur les cas des influenceurs. En réalité, il y a des tas d’autres offres promues sur Facebook, Twitter et autre qui sont du dropshipping, et c’est franchement pas toujours facile à trouver.

Pour avoir un proche victime d’une commande jamais reçue en dropshipping, sans avoir notion qu’il faut regarder les mentions légales pour trouver le propriétaire (AVANT d’acheter), c’est quasi sûr de se faire avoir. Les comptes ont une page Facebook, un site web, un SAV mail et Messenger… mais évidemment personne ne répond au bout.

Et encore, même avec une adresse parisienne, je suis déjà tombé grâce à StreetView sur une société de… domiciliation d’entreprises.

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Donc en gros, comme l’état ne peut pas encaisser la TVA des sites Chinois et que leurs services de douane sont inefficaces, ils vont se mettre à racketter les influenceurs Français car plus faciles à trouver. De mieux en mieux.

c’est très simple, ne rien acheter en provenance des influenceurs.

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Ici en Suisse, le plus gros e-commerce galaxus.ch vend aussi des produits d’autres. Ils transmettent la commande au fournisseur qui te l’envoi. Mais c’est marqué partout que c’est pas en stock chez galaxus et envoyé depuis un dépôt externe. Ils se protègent.

Faut en finir avec ces magouilles sur internet comme le dropshipping. Ce n’est pas du business et le pauvre consommateur se fait avoir.

T’es un bon toi…

donc il faut laisser les influenceurs, parfaitement au courant de l’arnaque, continuer en tout impunité? t’en as d’autres de bêtises comme ça en stock?

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On a la même chose en France rassures-toi. Bon nombre de sites marchants (Amazon, Cdiscount, La Fnac etc) vendent également des produits d’autres sociétés et parfois même chez les plus gros c’est difficilement lisible…

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T’es au courant du volume de colis qui transite tous les jours par Orly ?

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cela se nomme des Marketplace

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Qu’ouïs-je ??? Des gens et entreprises qui vendent les produits des autres ? En se faisant une marge que des gens sont prêts à payer??? Attendez, ça s’appellerait pas un commerçant ça ? Je savais que la France n’était pas un pays à histoire et culture commerciale comme les Pays-Bas ou l’Angleterre mais là on touche le fond…

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Je n’ai jamais été sur des sites ou chaines d’influenceurs. Je ne peux donc que supposer que c’est la version 2.0 du téléachat du matin, que je n’ai jamais regardé non plus mais dont je connais le principe.
Si cela se limite à ça, je n’aime pas la pratique mais j’ai envie de dire que personne ne force les gens à regarder, ils choisissent malheureusement de le faire. Ce qui m’échappe c’est comment les gens peuvent penser avoir un avis objectif en regardant ce genre de vidéo. Rien que le nom « influenceur » laisse penser qu’on va se livrer sur le public à une forme de manipulation.
De la manipulation à l’escroquerie il n’y a qu’un tout petit pas. J’espère que Bercy pourra faire quelque chose contre ça.

De toutes façons, les influenceurs et influenceuses, on sait ce que ça vaut…

L’influenceur n’y est pour rien. Il ne fait que de la publicité pour un vendeur je ne vois pas pourquoi on ne le rendrait responsable.
Dans ce cas il faut condamner Catherine Deneuve pour toutes les ventes qui se passent mal sur le Bon Coin.

Les influenceurs Youtube and co sont parfaitement au courant! Surtout maintenant que la pratique est répandue. Le problème c’est que les influenceurs ont une audience assez jeune et que celle-ci se fait avoir par le dropshipping.
Perso je pensais, en voyant le titre, que c’était pour cela que Bercy voulait s’y attaquer…

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La TVA est payée par le vendeur. En l’occurrence, la personne faisant du dropshipping.
De facto, ce n’est pas au « site chinois » de payer la TVA, mais au dropshippeur, qui autrement fait de la fraude fiscale.

Oui, au dropshippeur Chinois… Tous ses nouveaux sites de fringues ne sont pas basés en France

Je pense que tu fais un mélange entre les choses.
La personne qui crée le site « vitrine » pour vendre des produits qu’il n’a pas : le dropshippeur.
Le site où il achète les trucs pour pas un rond (Aliexpress la majorité des fois, pour avoir fait pas mal de testing moi même) lui est parfaitement légal.
Après, les dropshippeurs sont malins, leurs sites sont rarement hébergés en France, et c’est très dur de remonter jusqu’à eux. Mais d’un point de vu fiscal, c’est eux qui font la plus value finale, et ils doivent donc payer une TVA sur cette plus value.