Commentaires : Avis Drupal (2021) : plus qu'un CMS, un monstre (d'efficacité) à dompter

Si WordPress est le CMS grand public, Drupal est sans doute le CMS des développeurs, une usine à gaz qui permet de tout customiser aux petits oignons. Un raffinement qui s’étend depuis plus de 20 ans et convainc les plus prestigieuses institutions ou entreprises internationales. Revue de détail de ce gestionnaire de contenu protéiforme.

Drupal est très populaire (avec WordPress) en Nord-Amérique. Joomla semble surtout très franco-français. J’ai eu parfois à travailler avec SPIP ou Typo3 (populaire chez les germaniques), dans le cadre de projet CMS « généraliste et polyvalent ». Après dans les projets utilisant des CMS plus spécifiques au e-commerce, il y a Shopify, WooCommerce (jamais utilisé personnellement) et Magneto.

Mais j’ai majoritairement travaillé avec des projets sous Drupal lorsque le client, son public et ses besoins étaient assez conséquents. Je réservais WordPress pour des projets « plus petits » ou « moins exigeants » (autant en coût qu’en temps).

De mon point de vue, un pigiste ou une agence web ne doit pas tenter de couvrir tous les CMS populaires mais se concentrer sur une expertise pérenne et des relations long terme avec ses clients. Et dans mon cas, c’était :

1/ Drupal
2/ WordPress
3/ Shopify

Cela aurait pu être Joomla ou d’autres. Tout dépend ensuite des besoins de synergie de la plateforme avec d’autres API / web applications tierces (ex : Saleforces, Jira, HubSpot, DevOps, etc.), et c’est souvent pour cela qu’on s’orientera vers des CMS plus complets comme Drupal ou Joomla car les besoins de performance et sécurité sont plus exigeants. J’ai même régulièrement vu des plateformes sous SharePoint (et je n’en garde pas un bon souvenir personnel).

L’idée est de pouvoir au final couvrir les besoins ciblés de 80-90% des clients (sélectionnés). Ainsi, pour une même organisation, son site web principal pourrait être en WordPress, son « extranet » en Drupal et sa partie e-commerce en Shopify. Surtout parce que chaque CMS sera géré par différentes équipes chez le client, avec un budget spécifique, et il faut que cela reste accessible et « simple ».

Aussi parce qu’en cas d’externalisation, ces mêmes CMS personnalisés doivent pouvoir être repris rapidement par d’autres agences/équipes. C’est pourquoi, en Nord-Amérique, il y a moins de projets avec Joomla car la communauté y est moins forte et qu’il y a moins d’agences spécialisés dans ce CMS. Et inversement j’imagine avec Drupal en Europe.