Commentaires : Avions à l'hydrogène : le secret de ZeroAvia pour les faire voler plus longtemps

ZeroAvia est un concepteur anglo-américain d’avions fonctionnant à l’hydrogène. Récemment, l’entreprise s’est associée à la startup californienne Verne afin d’explorer la viabilité de l’hydrogène cryo-comprimé pour faire voler ses aéronefs.

Obligé d’aller voir ChatGPT pour savoir ce que signifie « cryo-comprimé », car l’article ne l’explique pas (!):

"L’hydrogène est comprimé à des pressions élevées pour augmenter sa densité énergétique et faciliter son stockage et son transport. Cependant, afin de minimiser la taille du réservoir de stockage et d’optimiser l’efficacité, l’hydrogène est également refroidi à des températures cryogéniques (très basses, généralement en dessous de -253 degrés Celsius). Ce processus permet de le maintenir à l’état liquide, ce qui réduit considérablement son volume par rapport à l’état gazeux.

L’avantage de cette approche est que l’hydrogène liquide occupe beaucoup moins d’espace que l’hydrogène gazeux comprimé à température ambiante. Cela facilite le stockage et le transport de grandes quantités d’hydrogène tout en maintenant une densité énergétique élevée. Cependant, cela nécessite des conditions spéciales de stockage en raison des températures extrêmement basses impliquées.

L’utilisation de l’hydrogène cryo-comprimé est moins répandue que l’hydrogène liquide ou l’hydrogène gazeux comprimé, principalement en raison des défis techniques et des coûts associés à cette technologie hybride.

1 - Complexité technologique : La manipulation de l’hydrogène à la fois à des pressions élevées et à des températures cryogéniques présente des défis techniques importants. Les réservoirs doivent être conçus pour résister à des pressions élevées tout en maintenant des températures très basses, ce qui rend la technologie plus complexe et potentiellement coûteuse.

2 - Coûts élevés : La mise en œuvre de systèmes capables de gérer à la fois la compression et la cryogénie implique des coûts de développement, de fabrication et de maintenance plus élevés. Cela peut rendre l’hydrogène cryo-comprimé moins compétitif sur le plan économique par rapport aux alternatives plus simples.

3 - Disponibilité d’autres options : L’hydrogène liquide et l’hydrogène gazeux comprimé sont déjà largement utilisés dans diverses applications, et les infrastructures associées sont en place. Les avantages supplémentaires de l’hydrogène cryo-comprimé doivent être suffisamment significatifs pour justifier les investissements supplémentaires nécessaires à son adoption généralisée."

Sans vouloir être grossier, il est un peu triste que ChatGPT puisse me fournir un article plus détaillé…

Sinon une simple recherche via Google donne de bons résultats :grin:

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Bonjour, alors en effet, peut-être aurais-je du un peu plus expliquer ce qu’est l’H2 cryo-comprimé. Pour moi d’un point de vue étymologique, ça allait un peu de soit, mais j’ai peut-être été trop optimiste.

Par rapport à la comparaison avec ChatGPT, je ne vois pas bien le rapport. Le sujet de l’article n’est pas la technologie de cryo-compression, mais bien son utilisation par ZeroAvia.

ChatGPT sera toujours meilleur que moi pour rentrer dans les détails techniques, c’est un algorithme. Mais j’ai une chose que lui n’a pas : un cerveau, qui me permet notamment de prioriser quoi mettre en avant lorsque je rédige et cette capacité de priorisation me permet de mettre en avant les éléments les plus pertinents pour le lecteur.

Désolé si ce n’a pas été clair pour vous, je garderai ça à l’esprit la prochaine fois.

Bonne soirée !

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Pour moi d’un point de vue étymologique, ça allait un peu de soit, mais j’ai peut-être été trop optimiste.

Ah, lalalala ! Faute de débutant.
Franchement, j’ai dû aller relire l’article après avoir lu le commentaire d’Acôtédelaplaque pour me rendre compte qu’en effet, il n’était pas explicitement écrit que de l’hydrogène cryo-comprimé était de l’hydrogène maintenu à température cryogénique et comprimé sous pression.

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Je suis d’accord que l’article n’explique pas la cryo-compression, mais ce texte ne l’explique pas non plus. Il brode autour du concept, élargit un peu le spectre des choses abordées mais n’explique rien du tout. Relisez-le vous ne trouverez absolument aucune « information ». Juste du bla-bla.

Comment se satisfaire de : « …ce qui rend la technologie plus complexe et potentiellement coûteuse.
2 - Coûts élevés :… »

Soit en l’espace de 2 phrases de suite : « peut-être que ça coûte plus cher », suivi de « Ça coûte plus cher » !

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Toy et BMW avaient essayé, le but même de la Cryo compression c’était précisément de descendre beaucoup moins bas que l’hydrogène liquide, environ « seulement » -100, de façon çà éviter les couteux réservoirs cryo , mais aussi de rester à 350 bars et pas à 700 comme dans les voitures pour avoir des réservoirs moins lourds.
En aéro des réservoirs comme ceux d’une Miraî annuleraient tout intérêt de l’hydrogène, il pèsent pas loin de 100 kg et ont des parois de 3cm de carbone-epoxy.

Du coup t’as un espèce d’entre deux un peu moins glouton énergétiquement et un peu moins lourd (mais quand même plus lourd que du full liquide)
le défaut c’est ue les réservoirs « semi cryo » se réchauffent ce qui amenait du dégazage.
En aéro, si on fait un plein amené à être intégralement vidé à chaque vol, pourquoi pas ?

Clubic ne va pas commencer à expliquer tous les mots qu’il utilise… C’est pas de leur faute si ta connaissance de la langue française est limitée…
Cryo-, c’est ce qui froid et comprimé… c’est ce qui est comprimé…
Il est donc assez évident de comprendre que c’est une technique qui utilise le froid pour comprimer le gaz.
C’est d’ailleurs un concept de base, les gaz se détendent avec la chaleur et se compriment avec le froid. D’où la nécessité de sur-gonfler les pneus en hiver et de les sous-gonfler en été.