Depuis son dernier échec en décembre dernier, les équipes de la Startup du NewSpace
californienne pensaient avoir trouvé la clé pour atteindre l’orbite. Le « vol 0006 » a cependant subi une panne d’un moteur juste après son décollage, condamnant cette nouvelle tentative du 29 août 2021.
heureusement qu’a la 1.34’08" la fusé n’a pas tapé l’oiseau
« il manque 500m/s » quelle idée de décoller depuis le nord aussi…
Epique ce décollage. 
Lorsque la fusée à commencé à prendre de l’angle, j’ai pensé qu’elle allait se renverser et tout faire exploser …
GG aux gens qui ont conçu le contrôle de vol, parce que c’est assez impressionnant de voir que le lanceur à pu se redresser (et faire un beau drift  ).
 ).
Tirer en étant plus proche du pôle permet d’économiser du carburant pour placer des satellites en orbite polaire.
C’est vrai mais dans un sens s’ils avaient décollé de Kourou en visant l’équateur, ça passait.
hmm absolument pas convaincu par la réponse. Tu as plus d’explications ?
Je pense que c’est plus par défaut car les US n’ont pas d’autre trajectoire dégagée vers le nord ou le sud, hormis les îles. Launches and orbits | EUMETSAT
Je croyais que lorsque l’on faisait le choix de mettre plusieurs moteurs plutôt qu’un gros c’est que qu’on pensait à la sécurité du vol en se disant qu’en cas de défaut sur l’un, les autres pourrait continuer la mission… à priori là ce n’est pas le cas.
Ca doit être compliqué de trouver à recruter des ingénieurs et doctorants en fuséologie parmi la population locale en Alaska par-ce que ce genre de profil ne doit pas courir les montagnes du coin…
Alors la redondance des moteurs oui, mais pas dès le décollage. C’est plutôt sur un manque de puissance ou sur une extinction un peu prématurée que ça fonctionne. Et avec 5 c’est moins facile qu’avec 9 par exemple.
Par contre Astra est basée en Californie, pas en Alaska. Les lancements y ont lieu parce que c’est pas cher et que le site offre des facilités pour dégager les couloirs terrestres et aériens autour.
Ca fait pareil quand je suis en réunion ennuyante, quand je cherche à m’eclipser plus ou moins discrétos.
La perte d’un moteur est critique en début de vol malgrés la reondance parsqu’il faut un rapport de puissance supperieur a 1/1 pour élever la fusée, seul la puissance fourniee au dessus de ce ratio permet a la fusée d’accelerer vers l’orbite.
En perdant un moteur la fusée à perdu 20% de sa puissance, et du coup ce qu’il restait ne servait grosso modo qu’a combattre la gravitée jusqu’a ce que les reservoirs ne se vident sufisement pour que le rapport poids puissance soit a nouveau supérieur a 1 et que la fusée accélere, mais a ce moment la évidement, il ne reste plus assez de carburant pour la mission initialle.
A force, le projet seras abouti et à ce tarif là, la concurrence peut avoir peur.
Quand on pense à tous les échecs de SpaceX pour qu’aujourd’hui ce qu’ils font devient presque « banale »… Oui c’est en échouant qu’on progresse
ça fait drôle de voir la fusée danser au départ, j’imagine les gens courir partout, affolés …
La clause de « mobilité géographique » d’un contrat de travail n’est pas que du vent.
D’expérience, tu es embauché comme bête informaticien et au gré des projets, tu peux aller en Chine, en Nouvelle Zélande, en Inde, en Roumanie, en Pologne, aux Etats Unis, au Danemark, en Suisse (là ça va…), en Belgique (pas trop loin non plus) et en Angleterre. Alors un « rocket man »! 
On voit la trainée au sol, ils auront au moins inventé un bon désherbant
C’est un peu dommage d’avoir 5 moteurs sur un si petit lanceur, car ça multiplie forcément par 5 le risque de panne. La preuve …
Pour un vol en trajectoire polaire le gain d’un lancement à l’équateur serait faible.
Le gain serait cependant différent d’un vol classique vers l’est où le but est de bénéficier de la vitesse de rotation de la Terre plus élevé à l’équateur.
Pour un vol vers le nord aucun gain de vitesse lié à la rotation. enfin oui mais indirectement et faiblement car l’effet de fronde à l’équateur te donne une masse plus faible à l’équateur. C’est P=mg
P étant le poids, m la masse (invariable) et g la gravité.
A l’équateur g=9.78
A Paris g=9.812
Anchorage (Alaska)=9.826
Poles nord g=9.83
Donc pour un lanceur de ce type, c’est environ 30 tonnes (CU + ergols).
donc P=9.826x30000=294.87KN en Alaska et P=9.78x30000=293.4KN à l’équateur … bref gain de 1500N, soit +0.5%. C’est très faible mais il existe et c’est toujours bon à prendre. après il y a d’autres facteurs météos qui peuvent avoir plus d’impacts comme la température, les vents, la pression barométrique.
Du coup j’imagine que le gain en lançant depuis le nord est d’éviter que le satellite ne prenne de la vitesse en sens ouest-est : 1650 km/h près de l’équateur, à ralentir pour avoir une trajectoire nord-sud
Non, tu peux lancer sur une trajectoire polaire depuis l’équateur, ça ne te donnera pas de vitesse vers l’est liée à la rotation. Tant que tu tires plein nord, cette vitesse que je nommerais de latérale n’existe pas. Dans ce cas là il faut pensez vitesse angulaire. La vitesse de rotation tu en profites dès que tu lances vers l’est, plus ou moins selon ton inclinaison.
C’est une réussite! Ils vont apprendre beaucoup de ce nouvel essai. Meilleur qu’hier et moins bon que demain! 20 fois sur le métier remettez votre ouvrage…
C’est vraiment une reussite ! Le rattrapage d’equilibre est quand même tres impressionnant, on aurait un artiste avec une pile d assiettes. chapeau les programmeurs !