La start-up francilienne Phagos utilise l’intelligence artificielle et sa maîtrise de la biologie pour développer une alternative aux antibiotiques, à l’aide de bactériophages, sortes de virus tueurs de bactéries. D’abord sur les animaux, et demain sur l’homme.
C est cool de voir la quantité de nouveaux traitements en dev avec l IA la santé va faire un bond
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Euh, c’est courant en Russie et Géorgie, sans IA à l’époque…
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@AlexLex14 petite coquille : Car un seul phage ne suffit généralement pa…
Ah mince, bien vu @Mimi9, ayé, c’est arrangé 
Merci
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En effet la phagothérapie n’a pas disparut dans l’est de l’Europe. Il serait bon de s’en inspiré car comme tu le dis, sans IA ils luttent déjà de manière efficace contre de très nombreuses bactéries.
Les mêmes bactéries qu’ils ont créé depuis pas mal d’années pour anéantir des populations ? Les laboratoires russes depuis au moins 1990 spécialisés dans la manipulation d’agents pathogènes mortels pour des guerres bactériologiques ?
Euh… La Géorgie est à la pointe de cette technique depuis au moins deux décennies.
Qu’est ce l’IA a à voir là-dedans ? Un fantasmes de Geek, peut-être ?
Il n’y a pas de quoi pavoiser. Si chez nous cette technique a des années de retard, c’est principalement dû à un lobbying intensif des sociétés pharmaceutiques qui produisent des antibiotiques.
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Disons pas uniquement liés aux lobbies.
Certes la Géorgie a une sacré expérience dans le domaine.
Reste qu’il est vraisemblable que l’IA accélère (probablement) les recherches, c’est un consensus.
Si cette technique a du retard chez nous, c’est pour plusieurs raisons.
- on cherche d’abord à comprendre les mécanismes avant de l’utiliser, la culture scientifique des pays de l’est n’est pas similaire.
- grande difficultés à breveter ce genre de « découverte », tout l’inverse des antibiotiques
- inconnu concernant l’évolution des phages qui font reculer les régulateurs
- difficultés à produire et conserver en grande quantité
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L’antibiorésistance, autrement dit « la capacité d’une bactérie à résister à l’action d’un antibiotique » (comme le dit Amelie), tue déjà un million de personnes par an. « En 2050, des prévisions montrent que l’antibiorésistance sera la première cause de mortalité devant le cancer, pour l’homme », alerte Adèle James, microbiologiste et CTO (directrice technique) de Phagos. Le coupable est désigné, il s’agit de notre consommation effrénée d’antibiotiques. Plus on en utilise, plus les bactéries s’adaptent et deviennent résistantes.
@AlexLex14 Bonjours, avez-vous voulu dire « Adèle » ?
Par défaut d’antibiotique.
C’est quoi une consommation effrénée ? Que je sache c’est un médecin qui prescrit. Non ?L’antibiorésistance a pour raison une généralisation des antibiotiques depuis une centaine d’année et un mécanisme de sélection naturelle. Ce n’est pas l’interdiction d’utiliser à mauvais escient pour le rhume, un antibiotique ou revenir à l’eau de javel dans les hôpitaux qui va changer quoi que ce soit. On ferait mieux de financer la recherche sur d’autres médicaments ou sur le système immunitaire par exemple.
Une consommation effrénée, c’est une consommation en sur-quantité, et lorsque cela n’est pas forcément nécessaire.
Des médecins qui prescrivent sous la contrainte ou l’insistance du patient.
Des antibiotiques périmés malgré tout utilisés
Des antibiotiques alors que c’est viral
Des quantités massivement employées dans les élevages
Des antibios qui ne sont pas utilisés le temps impartis, etc
Il y a plusieurs décennies, les antibiotiques étaient délivrés sans ordonnance en France.
Et si, cela change beaucoup de choses, on a constaté une diminution de l’antibiorésistance, lorsque ces médicaments étaient utilisés avec parcimonie.
Probablement car la résistance est coûteuse en énergie, complexité, etc.
Dès que la pression diminue, les non-résistantes sont favorisées.
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Salut l’ami
Non non, je parlais bien de l’Assurance maladie pour le coup (Ameli). J’ai précisé entre parenthèses, c’est vrai que ça peut créer la confusion 
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Car il y a une différence entre connaître quelques virus, et avoir des milliers de possibilités, adapté aux personne avec l ia.
Mais pour ça il faut lire tout l article.
Car personne ne dit que ça existait pas, juste la ça va beaucoup plus vite, personnalisé et certainement plus de bactéries vaincus a terme
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L’antibiorésistance vient surtout de la surconsommation d’antibiotiques chez les animaux. Aujourd’hui la production de viande se fait de manière intensive, cela donne des conditions de vie animale très dégradées et le développement rapide de bactéries. D’où un recours intensif aux antibiotiques, même de manière préventive.
De nos jours, il n’est pas rare qu’un veau ou un porc à peine né soit gavé d’antibiotiques juste par prévention et éviter la perte d’un animal jeune…
C’est là qu’une grande partie de l’antibiorésistance se joue.
De plus c’est problème mondiale. En France, la consommation d’antibiotique chez les humains est « relativement » bien encadrée mais dans d’autres pays c’est moins le cas et les bactéries c’est pas comme le nuage de Tchernobyl, ça ne s’arrête pas à la frontière…
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