Commentaires : Audacity racheté ? Vive Tenacity, son fork toujours libre

+1. Mais ça n’a pas non plus que des avantages : avoir plein de forks fait qu’il reste moins de capacité de développement par projet, des choses vont être faites deux fois, les bonnes idées vont se retrouver réparties dans différents forks, etc… Et les simples utilisateurs se retrouvent aussi un peu noyés face à plusieurs logiciels très similaires et ne savent pas lequel choisir.

@benben99

exact, c est le probleme de l open source… il y a deja une dizaine de forks foireux d audacity… et si on regarde linux, il y a similairement des centaines de distributions moisies et de GUIs qui divisent les efforts…

Est ce réellement de l’énergie perdue ?

Il faut prendre conscience que la qualité d’un projet ne dépends pas uniquement du nombre de programmeurs.

Ecrire un logiciel, c’est aussi une question de créativité, d’adéquation a des besoins et de quantité d’autres aspect qui ne s’améliorent pas forcément de manière automatique quand on augmente le nombre de programmeurs ou de personnes dans une équipe.

La liberté de modifier et de forker, cela permet de libérer la créativité de nombreuses personnes qui vont exprimer une façon différente (et intéressante) de faire évoluer les projets. Et au final, il suffit d’un travail de tri entre les idées, sachant que cette diversité de visions différentes et opposées peuvent trouver grâce aux yeux d’utilisateurs différents qui n’ont pas tous les même besoins ou les mêmes envies.

Le résultat, c’est que le logiciel libre tends à devenir extrêmement universel avec le temps alors que les produits commerciaux du monde propriétaire se restreignent en se concentrant sur les besoins de la cible commerciale qu’ils visent.

Ce côté foisonnant engendre t’il réellement un problème pour l’utilisateur novice ?

La réponse est non, car le monde du logiciel libre est organisé depuis belle lurette pour que cette problématique ne touche pas l’utilisateur de base.

Un immense travail de tri et de filtre est réalisé par les mainteneurs de paquets de la plupart des distributions Linux. Entre autres, ils font le choix de la version et du fork qui leur paraissent la plus appropriée.

Interessant point de vue, mais c’est aussi souvent problematique. T’as juste a regarder par exemple des logiciels comme Gimp qui ont une interface graphique repoussante… Je ne sais pas si cela a change dans les dernières années, mais j’en doute… Pourquoi? Parce que justement il ne tienne pas compte de l’utilisateur! Et puis tous ces forks divisent les efforts… Ce n’est pas une bonne gestion de resources de créer 100 distribution linux ou 20 forks d’audacity.

Pas toujours, mais dans certains cas, clairement ça l’est. Il y a des choses qui sont implémentées plusieurs fois, quand les développeurs ne pensent pas à regarder si ça n’a pas déjà été fait dans un autre fork. Et quand ils y pensent, il y a du travail à faire pour merger proprement (je travaille dans l’open source, et oui, on passe beaucoup de temps à faire des merge…).

Et puis tous ces forks divisent les efforts… Ce n’est pas une bonne gestion de resources de créer 100 distribution linux ou 20 forks d’audacity.

S’il y a de nombreuses distributions Linux, c’est parce qu’elles ont chacune des différences, donc qu’elles ciblent des publics différents.

Exactement comme c’est le cas dans tous les domaines et tous les produits du marché. Tout le monde n’achètera pas une Renault Clio.

Les systèmes d’exploitation libres offrent une très grande diversité : c’est le produit qui s’adapte au client et non le client qui s’adapte au produit.

Les variantes de Linux ne divisent pas significativement les efforts de développement parce qu’une grande partie du code est commune entre les distributions.

Ce qui est bien mieux que dans le logiciel propriétaire ou deux produits concurrents ne présentent généralement que peu (voir aucun) de code en commun.

ou 20 forks d’audacity.

Parce qu’il ne faut pas prendre au sérieux tout ce qui se prétends être un fork.

Un fork, tout le monde peut en lancer.

Par contre, fournir le travail pour le faire exister vraiment dans le temps et parvenir a attirer une partie significative de la communauté des développeurs, c’est une autre paire de manche.

D’autant qu’il est extrêmement facile pour le logiciel d’origine de venir cannibaliser ses forks en piquant leurs idées et leur code.

C’est pour cela que, par expérience, les véritables forks sont assez rares.

Quand ils se produisent, c’est parce qu’ils ont une véritable raison d’être, par exemple, quand il existe une très forte divergence entre deux partie de la communauté à propos de la direction à suivre. Ou parce que les développeurs d’origine ont abandonné le projet.

T’as juste a regarder par exemple des logiciels comme Gimp qui ont une interface graphique repoussante… Je ne sais pas si cela a change dans les dernières années, mais j’en doute… Pourquoi? Parce que justement il ne tienne pas compte de l’utilisateur!

Les goûts et les couleurs seront toujours une question de point de vue personnel qu’il est difficile de discuter.

Mais sinon, oui, l’interface de Gimp à été revue même si personnellement j’aimais bien l’ancienne.

Sinon, il existe aussi Krita qui est interessant.

Pas toujours, mais dans certains cas, clairement ça l’est. Il y a des choses qui sont implémentées plusieurs fois, quand les développeurs ne pensent pas à regarder si ça n’a pas déjà été fait dans un autre fork. Et quand ils y pensent, il y a du travail à faire pour merger proprement (je travaille dans l’open source, et oui, on passe beaucoup de temps à faire des merge…).

Bien sûr, mais l’avantage du logiciel libre et du foisonnement d’idées qui en découle, c’est qu’il n’y a plus qu’a se baisser pour ramasser.

Dans ce contexte, il est assez logique que cela fasse augmenter la partie du travail consistant à rassembler les choses et à leur donner de la cohérence.

Quand à la duplication du travail, il me parait naturel qu’il y en aura toujours quoi qu’on fasse. D’autant que reprendre le code des autres n’est pas systématiquement la meilleure solution.

Mais n’oublions pas que dans le monde du logiciel propriétaire, deux logiciels concurrents, c’est 100% du travail de développement réalisé en double. Et je ne parle même pas du travail pour éviter les problèmes juridiques avec la concurrence.

IMHO, il faut prendre garde à un biais humain. L’homme à horreur du chaos et voudra toujours construire un monde parfait, d’ou l’utopie du beau projet unique ou tout le monde contribuerait.

Mais il ne faut pas oublier que quand on veut résoudre un problème, il arrive souvent que l’on en crée 10 autres.

J’utilise Gimp depuis des années et je ne trouve pas son interface repoussante ne t’en déplaise comme quoi les goûts et les couleurs d’ailleurs il a existé un fork qui lui donnais une interface quasi identique au photoshop de l’époque mais elle à disparue faute de d’intérêt de la communauté et abandonnée par ses développeur comme quoi.

Le logiciel libre c’est un peu comme le darwinisme les espèces s’adaptent à leur milieu ou disparaissent, si un fork ou une distribution Linux ne trouve pas preneur elle s’évapore et meurrent, certaine existent depuis presque 20 ans alors qu’elle n’ont pas beaucoup de téléchargement mais un marché de niche de fidèles parce qu’elles correspondent bien à leurs besoins.
Et alors ce foisonnement est plutôt bénéfique et la pluspart du temps correspond à un investissement de personnes sur leur temps de loisir donc pas de gestion de ressources on est pas dans une entreprise mais chez des personnes qui mettent leur création à disposition des autres plutôt que de se la garder pour eux pourquoi pas c’est leur droit et si cela peut déboucher sur un gain financier pourquoi pas aussi :slightly_smiling_face:
Et si cela ne débouche sur rien au moins d’autres peuvent reprendre l’idée pour l’améliorer et la mettre à leur sauce