Pareil quesqu’un ‘bonne emploi’ dans ce cas 99% des emploi sont dévalorisant ou nocif pour la santé. Je travaille dans le BTP avec plaisir et pourtant c’est dévalorisant pour beaucoup, nocif dans tous les cas…
@kriss-the bird
Mais faites le donc au moins une fois dans votre vie.
Vous constaterez assez rapidement que “ne rien faire” est la chose la plus pénible du monde.
Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’être nourri, logé et “forcé à ne rien faire”… c’est la punition que la société applique aux criminels.
Rapidement, vous commencerez à faire des choses pour vous occuper. Et puis vous trouverez plus gratifiant de faire des choses utiles.
Et ensuite, vous constaterez qu’il est encore plus cool de faire des choses utiles pour les autres…
Ps: “Secteur en surchauffe”, cela n’existe pas. En management, on appelle ça une mauvaise gestion prévisionnelle du personnel.
Et “Métier en tension”, c’est juste l’état normal “sain” pour un marché de l’emploi basé sur l’offre et la demande. Cela veut juste dire que les employeurs ne trouvent pas tout ce qu’ils veulent au tarif qu’ils veulent, mais qu’il y a négociation. Rien de plus normal. C’est juste qu’en France les employeurs ne sont pas habitués… au libéralisme…
Pour avoir travaillé dans le bâtiment, ce ne sont pas des métiers nocifs. Mais cela dépends énormément des conditions de travail.
Pratiqué dans de bonnes conditions, ce sont d’excellentes activités. Bonnes pour la santé et très intéressantes à pratiquer.
Mais quand la concurrence deviens trop rude, les tarifs trop bas et les cadences trop fortes, ces métiers peuvent devenir extrêmement nocif et destructeurs. Les sur-cadences provoquent une usure physique très rapides et des accidents de travail fréquents. J’ai connu des gens complètement détruits en seulement 10 ans… et après, c’est la sécu et la cotorep qui payent, donc nous tous.
Le problème, c’est qu’en France, les métiers manuels ont été complètement dévalorisés. Les “élites” ont mené des politiques ostensibles pour casser les prix du marché du travail ce qui a abouti à une perte de savoir faire et une généralisation du “travail de merde” avec une “qualité de merde”. Avec des entreprises ou les conditions de travail sont mauvaises et les ambiances merdiques.
Après, ce sont des métiers qui peuvent être perçus différemment selon les personnes. Il faut être physiquement taillé pour ça. Et clairement, tout le monde ne l’est pas.
Mais attention, pour le futur, les Robots arrivent. Attention à la compression inéluctable du marché de l’emploi…
En attendant revenu universel ou pas, les aides qui tombent du ciel n’existent pas en 2019 et ne sont pas prévus pour les années qui viennent. Ce sont donc tout simplement des emplois en moins, et les emplois créés demandent plus de qualifications. La machine qui est créee ne cotise pas non plus donc ça tombe pas non plus dans la caisse des “aides à venir”.
On supprime aujourd’hui des emplois peu qualifiés qui sont bien utiles lorsqu’on a besoin d’un coup de pouce économique : payer ses études, son permis dont on a toujours besoin aujourd’hui, avoir un travail à mi-temps, ou un job a la hauteur de ses capacités (pas de diplôme ou difficultés à parler la langue). La porte ouverte à un pouvoir centralisé entre quelques mains.
On ne se rend pas compte aussi que remplacer de plus en plus de monde par des machines et des logiciels ça veut dire aussi que de moins en moins de monde savent ce que font ces IA et ces robots. Il y a besoins de moins d’ingénieurs pour les concevoir. Juste des programmeurs pour regarder que des modèles, conçus par un cercle toujours plus restreint de personnes, fonctionnent bien.
Aujourd’hui il y a besoin de moins d’infographistes pour créer des œuvres animés, on clique sur un bouton et des formes se font automatiquement. Un jour il n’y a aura plus besoin de former des gens au dessin numérique. Les logiciels peuvent remplacer biens du monde et rendre inutile les formations pour y accéder. De quoi laisser présager une société de gens qui ne savent pas grand chose, et on s’emmerdera bien comme il faut.