Sciences Po communique officiellement pour interdire l’usage de ChatGPT à ses étudiants.
Commentaires : Au nom de l’honnêteté intellectuelle, Sciences Po décide de bannir l’usage de ChatGPT
Ils se prennent pour qui eux pour interdire d’utiliser tel ou tel outil ?
Chacun est libre de faire ce qu’il veut. Jamais personne ne m’interdira d’utiliser ChatGPT chez moi, du moment que cela ne contrevient pas aux lois de mon pays.
Tu habites dans les locaux de Science-Po ? non ? alors où est le problème pout t’énerver ainsi ?
C’est interdit pour les étudiants !
Après je sais pas comment il vont pouvoir prouver qu’un étudiant à effectivement utilisé ChatGPT pour un devoir ?!
Vu le profil des élèves qui pourraient utiliser ces outils pour tricher d’une part la montée en niveau / qualité de leur travail devrait être surprenante et généralement ces mêmes individus ne s’embêtent pas trop à lire ce qu’ils ont copié / falsifié donc quelques questions un peu pointues sur le sujet qu’ils disent avoir traité devraient permettre de les démasquer assez rapidement m’est d’avis.
Dans un domaine comme Sciences Po, il y aurait moyen de faire un usage didactique original de Chatgpt.
Par exemple, donner comme travail aux étudiants de critiquer un article écrit par Chatgpt. Quels arguments sont pertinents ou non ? Qu’est - ce qui manque ? Vu que Chatgpt s’ appuie sur un corpus antérieur à 2022, qu’est ce qui a changé ? Etc…
Je ne suis pas sûr que science PO soit en mesure d’empêcher les étudiants de l’utiliser. Je pense que trouver un moyen de le détecter soit prioritaire tout en permettant de l’intégrer de façon positive.
Ça me rappelle quand gamin on nous interdisait d’utiliser internet pour faire nos travaux, nous étions obligés d’aller emprunter des livres à la bibliothèque… Comme toujours plutôt que d’aller dans le sens de l’innovation et de la remise en question, l’éducation fait du sur place.
« honnêteté intellectuelle » et « politique » dans une même phrase. J’applaudis des deux mains.
@peggy10huitres ah mince, grillé
tu confonds avec Science pot …
À science Pô, on apprend à mentir par nous même. Le but pour les étudiants est de pouvoir sortir des bundles of bullshits sans assistance.
Imaginez François Henri Goullet de Rugy qui doit interroger chatGPT avant de répondre à un journaliste qu’il est allergique aux homards ? Ce n’est pas possible.
Imaginez les politiques comme Ségolène Royal utiliser ChatGPT, ils diraient des choses sensées ![]()
Je suis assez loin d’être le premier des techBros, mais si un nouvel outil met en péril ton enseignement, il est temps de revoir l’enseignement et non l’outil.
soit ils sont naïfs pour croire que les élèves vont s’auto-interdire de le faire, soit les étudiants ont tous une conscience morale inébranlabl et joueront le jeu. ![]()
si un nouvel outil met en péril ton enseignement, il est temps de revoir l’enseignement et non l’outil.
trop simpliste comme critique.
c’est comme si on disait qu’on interdit la calculatrice dans un contrôle sur l’addition en primaire pour vérifier qu’ils sachent calculer par eux même, et que tu viens derrière pour dire de ne pas l’interdire car le problème vient de l’enseignement et non pas de la calculatrice…
là c’est pareil, les gens ne font que copier/coller des réponses d’une page web. Les étudiants perdent la capacité à chercher, raisonner, réfléchir, argumenter, synthétiser. C’est ça qui met en péril l’enseignement comme tu dis.
donc quand tu dis qu’il est temps de revoir l’enseignement et non l’outil, ca me fait un peu rire.
La véritable honnêteté intellectuel aurait été de trouver comment Sciences-Po peut utiliser cet outil à son avantage, mais bon.
La calculatrice a été interdite longtemps…
La bêtise des prof d’une autre époque ?
C’est comme la réforme de l’orthographe des années 90 toujours pas en place.
Par contre l’écriture inclusive illisible a été adoptée rapidement.
On a les profs que l’on mérite, nous avons fait collectivement le choix de la non qualité.
Pourtant la triche et les magouilles sont des composantes omniprésentes en politique …
J’ai l’impression que tu ne prends pas en compte le cadre de l’utilisation de ces outils.
En devoir sur table, l’accès à ChatGPT ne me semble pas vraiment possible, tout comme la calculette.
En passant, je pense qu’il ne faut pas passer à côté de l’utilisation de ces outils. Je préfère que mon commerçant sache bien se servir de sa calculette plutôt que de savoir calculer 63*19 de tête.
Dans l’exemple de l’examen de droit, j’imagine facilement, que le jeu d’instruction que l’on envoie à ChatGPT doit être conséquent et mûrement réfléchit. Ce qui demande des connaissances ayant une valeur certaine.