Commentaires : Astronomie : Tout savoir sur le télescope Hubble

C’est le télescope orbital de référence, et il fête ses 30 ans en 2020. Le Hubble Space Telescope, c’est une aventure scientifique hors du commun, un succès incroyable et une histoire pleine de rebondissements.

6 « J'aime »

Où sont donc passés ceux qui ridiculisaient cette belle réalisation technique à ses débuts?

4 « J'aime »

Ils s’indignent sur autre chose (et sur Internet, depuis !)

2 « J'aime »

Tellement vrai…

1 « J'aime »

Ca me rappelle le vieux jeu « Shuttle - the space flight simulator » de Vektor Grafix sur Amiga /Atari ST où l’une des missions était de réparer Hubble. J’en ai passé du temps là dessus.
https://atari.greenlog.fr/shuttle-the-space-flight-simulator/

4 « J'aime »

Merci pour cet article. J’avoue que je suis resté scotché quelques minutes devant cette photo de cluster de galaxies…c’est pas la première fois que je vois ça, hein, mais c’est toujours aussi…vertigineux…incroyable. Merci :wink:

5 « J'aime »

Ah, Hubble ! :heart_eyes:
Des débuts pour le moins compliqué, mais un télescope majeur qui a permis nombre de découvertes importantes.
Et pour le grand publique, c’est une merveilleuse source de fantastiques images de l’univers. :slight_smile:

Rien que d’entendre ou de lire son nom me met des étoiles dans les yeux ! :star_struck:

D’ailleurs, les fonds d’écran que j’ai sur mes 2 PC viennent du site d’Hubble. :sunglasses:

5 « J'aime »

…quelqu’un sait combien cette bête a fini par coûter? Entre le prix de fabrication et le coût des missions navettes (qui n’étaient pas donné)? Finalement, on en aurait fabriqué un autre, peut-être que l’on en aurait eu pour moins chère non? :thinking:

Bon article

1 « J'aime »

Pas vraiment, non. Parce que les missions navettes ont coûté cher mais à chaque voyage, elles ont amélioré le télescope, en changeant notamment ses capteurs pour qu’ils soient toujours plus performants.
Et comme c’est une pièce unique, ça coûterait très cher à refaire à l’identique, alors qu’on cherche à faire mieux. C’est un peu le cas du JWST qui en est à presque 20 ans de développement et 10 milliards de budget : c’est un bijou révolutionnaire, mais pour le suivant on tentera de faire autrement.

Et que se passera t-il quand il sera en panne définitive? Ramené à Terre ou un déchet de plus dans l’espace?

A moins d’être sauvé et récupéré (même si aujourd’hui on n’a ni les moyens ni la volonté ni le véhicule pour le faire) il restera quelques temps un gros débris, pas plus ou moins dangereux que les quelques autres milliers, avant de rentrer se consumer dans l’atmosphère d’ici une ou deux décennies.

1 « J'aime »

Pour un seul « Hubble », il y a eu pas moins de 16 « Keyhole » qui ne sont ni plus ni moins que des Hubbles pointés en direction de la Terre. Et comme ces versions militaire (avec optique adaptative et tout ce qui va bien) sont probablement toutes aussi coûteuse à l’unité qu’Hubble, ça fait relativiser le coût de la mission scientifique…
Quand aux missions de maintenance, aussi difficiles et spectaculaire soient-elles, ce ne sont rien d’autres que le minimum du savoir et savoir-faire qu’il faut acquérir avant de pouvoir rêver de conquête spatiale.

Dire que l’optique du télescope n’a pas été réparée et que ce sont les instruments exploitant le flux optique qui leur est transmis par le télescope (formule optique Ritchey-Chrétien en variante de Casegrain) qui ont été déréglés pour s’adapter au défaut du miroir primaire est absolument faux. La correction a bien été apportée dans la chaine optique du télescope par l’insertion du COSTAR (Corrective Optics Space Telescope Axial Replacement) qui corrige « l’image » après renvoi par le miroir primaire et avant son exploitation par les instruments scientifiques. D’ailleurs COSTAR le dit très bien à travers le nom qui lui a été donné.

La technique de correction sur défaut est couramment utilisée en optique astronomique et faisable uniquement si le défaut est uniforme. Certaines optiques de type Schmidt procèdent à une correction par anticipation, c’est le cas des modèles Schmidt-Cassegrain, le plus vendu dans le monde des astronomes amateurs après le modèle de Newton. Le miroir primaire sphérique de cette formule optique allant inéluctablement créer une aberration de sphéricité, une lentille de forme assez exotique appelée lame de Schmidt intercepte la lumière à l’avant du télescope et la déforme de sorte que le défaut du primaire la redresse avant de la transférer au miroir secondaire. Bref, c’est seulement pour vous dire que c’est bien le télescope qui a été réparé et pas les instruments scientifiques qui ont étés déréglés.

Seule une caméra grand champ (qui d’ailleurs a été installée bien après l’ors d’une autre mission de maintenance) a été modifiée par rapport à la structure qu’elle aurait eu si elle avait été installée derrière un télescope correcte, se trouve être différente du projet initial car le COSTAR ne réglait pas son problème particulier de grand champ. Il reste que le résultat de cette modification si elle est très très satisfaisante donne un résultat tout de même un peu inférieur à ce qu’aurait fourni Hubble avec un primaire correcte, car les deux miroirs additionnels de COSTAR diffuse un peu de la lumière reçue ; dans un instrument, moins il y a de surfaces optiques (lentilles ou miroir) moins on perd de lumière.

Serge Rochain

En tout cas elle a couté la tête de toute la division optique de Perkin Elmer qui l’a fermé à la suite de cette affaire.

Ramener à Terre, c’est impossible beaucoup trop dangereux mais éventuellement en mer, ça l’est :slight_smile:
C’est ainsi qu’à fini la station MIR en pilotant sa chute dans un océan (je ne me souviens plus si c’était le pacifique ou l’indien)
Par ailleurs, c’est un peu gros pour la désintégrer dans l’atmosphère en toute sécurité

D’une part, on parle de COSTAR au sein de l’article mais aussi et surtout, COSTAR a été enlevé en 2009 (il est d’ailleurs visible au Smithsonian à Washington), et ce sont bien les instruments de Hubble qui sont chacun équipés de leur optique adaptative correctrice. L’affirmation n’est donc pas « absolument fausse ». L’instrument WFPC-2, qui n’était pas concerné par COSTAR, a été le premier a intégrer un défaut inverse de celui du miroir pour pouvoir fonctionner correctement.
D’autre part COSTAR n’a pas tout à fait été intégré dans la chaîne optique, il a pris la place de l’instrument HSP au sein du télescope.

Les missions d’amélioration successives avaient aussi la charge de remonter Hubble qui perd constamment de l’altitude en raison du freinage des particules atmosphériques encore nombreuse à cette altitude en regard de la surface et du profile anti-aérodynamique de l’engin. De plus cette perte d’altitude le fait accélérer en raison de la troisième loi de Kepler qui impose une vitesse d’autant plus élevée que l’altitude est faible et là c’est une zone de conflit entre le ralentissement du à la densité moléculaire du milieu et de la loi de gravitation qui l’accélère. Intéressant sur le plan de la dynamique orbitale, mais un vrai casse-tête paradoxal pour garder une altitudes constante, ce qui est bien plus facile pour les géostationnaires à 36000 km au-dessus du sol avec infiniment moins de particules atmosphériques résiduelles.