Commentaires : Assistance gravitationnelle : comment la sonde BepiColombo survole la Terre pour se freiner

Pour son trajet vers , la mission passe par…  ? Comment est-ce possible ? Pourquoi (et comment) se freiner à l’aide d’une planète ?

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Extraordinaire les connaissances qu’on a des forces gravitationnelles désormais.

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C’est toujours aussi impressionnant ce genre de manœuvres.
Il y a quand même des génies pour concevoir des sondes de ce genre et des trajectoires pareilles. :slight_smile:

Je crois que les deux choses qui m’impressionnent le plus avec l’assistance gravitationnelles, ce sont :

  1. Les vitesses en jeu … - 18 000 KM/h de Delta V, c’est énorme et tout cela sans dépenser la moindre énergie provenant du carburant, c’est énorme et … très difficile de concevoir ce que ça peut donner réellement vu les unités en jeu. ^^
  2. Le fait que la sonde a une influence sur la planète visée (ici la Terre).
    C’est assez fou, je trouve de ce dire qu’une petite sonde qui pèse quelques centaines de kilogrammes puisse avoir une influence sur une … planète. :smiley:
    Alors, certes cette influence est infinitésimale, mais quand-même.
    Pour ces deux raisons, je trouve que l’assistance gravitationnelle est absolument géniale !
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Je ne peux mettre qu’un seul coeur donc j’en rajoute quelques uns en commentaire.

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Vos articles sont vraiment passionnants. Bravo Eric

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C’est aussi ce qui se passe quand on saute. On est attiré vers la terre et également la terre est attiré vers nous. Sauf que les attirances dépendent du carré de la masse. Et que comme on pèse rien par rapport à la terre… c’est nous qui retombons dessus…

Peut-être l’auteur de l’article aurait du rappeler que ce principe de mécanique avec transfert de moment cinétique était dû à Giussep Colombo lui-même, décédé en 1984 à Padou. Ses amis l’appelaient Bepi, et c’est en hommage à ce grand savant contemporain que la sonde à destination de Mercure a été nommée BepiColombo.
Serge Rochain

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Oui, exact ! :slight_smile:

C’est assez dingue du coup de se dire que l’on a une influence (certes minimale et heureusement 19022607171932975 sur cette énooooorme baballe (ouais, ouais ane ) qu’est la Terre.

C’est tout à fait exact, j’aurais pu le mentionner (bien que la paternité de la manoeuvre soit plus contestée qu’il y parait quand on creuse un peu). Après je trouvais que l’article commençait à tirer un peu en longueur ^-^
Je vais voir.

Merci à Eric BOTTLAENDER pour cet intéressant article !
J’ai une petite incompréhension : dans le dessin des vecteurs vitesse, j’ai cru comprendre que le soleil est au sud par rapport à la Terre (d’après la couleur jaune foncé qui, je pense, représente la face de la Terre éclairée par le soleil). Or le vecteur vitesse résultant en sortie est orienté nord ouest, donc la sonde s’éloigne du soleil. Comment peut-elle rejoindre Mercure qui est plus proche du soleil que la Terre ?

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Merci à vous ! Alors vous avez bien compris le schéma, et c’est une bonne question. Comme elle est en orbite autour du Soleil, la sonde passe la moitié de son temps à s’en rapprocher, et l’autre à s’en éloigner. Au moment de croiser la Terre, elle est presque à l’apogée de son orbite, mais elle continue de s’éloigner du Soleil (ce qui explique le vecteur d’entrée). Et après son survol ? Eh bien sa trajectoire a changé, mais elle continue pour quelques temps de s’éloigner du Soleil, mais son orbite, son parcours futur a énormément évolué : elle se rapproche beaucoup plus du Soleil et croisera Venus. Donc pour répondre clairement, oui le vecteur vitesse sortant s’éloigne du Soleil, c’est normal, mais il est beaucoup plus faible que l’entrant, et cette différence de vitesse se traduit par un vrai changement d’orbite. BepiColombo ne reviendra jamais aussi loin du Soleil, elle croisera Venus en octobre.

Par ailleurs, et j’espère que ça ne va rien embrouiller à mon explication, mais l’orientation du schéma est surtout là pour bien faire comprendre la notion de freinage. l’orientation de la sonde par rapport au Soleil n’est pas tout à fait la bonne.

Merci pour vos explications sur l’orbite de la sonde autour du soleil, je l’ai complètement oubliée. Je pensais bêtement que la sonde file directement vers Mercure, fait ses relevés, envoie les résultats à la Terre puis s’enfonce dans l’espace profond après avoir croisé d’autres planètes de l’autre côté du soleil.