Ok le mec-qui-prend-pas-du-tout-de-haut mais c’est pas ça qui t’était demandé.
Bonne question, je ne crois pas que de tels documents aient été rendus publiques.
Mais le calcul de rentabilité n’est pas si simple, SpaceX a eu plusieurs échecs pendant leurs phases d’essais (comme la NASA et toute entreprise dans ce secteur), c’est ce qui freine la rentabilité et il faut un sacré nombre de lancements commerciaux réussis pour atteindre le seuil de rentabilité.
Martin Penwald est suffisamment grand pour me le faire remarquer, pas besoin d’un Zorro en mal d’aventures
Mais qui a dit le contraire ? Tu vas bien ? Et puisque tu t’inquiètes autant de la capacité de Martin a faire part de son avis, apparement il n’a pas trouvé ça si inutile.
Je propose qu’on fasse comme t’as dit du coup, Martin décide
C’est une discussion publique mon loulou.
faut quand même reconnaitre qu’il n’ a pas tord dans ses propos !
Le probleme c’est que cette fourchette est sur un prix de vente, pas un prix de production. On ne sait pas combien coute (prix de revient) une F9 donc c’est complique de comparer.
Le problem d’Ariane c’est son histoire avec le retour sur investissement de chaque pays membre. Ca a conduit avec differentes pieces construites a travers toutes l’europe. Cela demande une grosse organisation et une belle logistique en plus d’augmenter substantiellement les couts.
Maintenant il y a en ce moment un changement de paradigme chez ArianeEspace ou on laisse des startups faire les developpements (comme RFA en Allemagne). Cela va remettre completement en question le retour geographique a la base de la construction de l’entreprise et bien malin qui peut dire comment les etats vont reagir. Le probleme c’est que l’Europe n’est pas un pays mais 27 alors que les US c’est un seul pays.
Tu confonds lieu publique et discussion publique mon ptit père.
Sans doute
Ah et ça Commentaires : Ariane 6 de retour sur le pas de tir avec un satellite militaire français - #26 par zemarsu
Rappel : les pré-études d’Ariane 6 commencent aux environ de 2006. A l’époque la version ré-utilisable est envisagée. Économiquement la version ré-utilisable est estimée plus chère que la version consommable, étant donné qu’on vise dix lancements par an. Il faut beaucoup plus que dix lancements pour que ça deviennent moins cher que la version consommable.
D’autre part personne dans le monde n’a vu venir Spacex, pas même les constructeurs de fusée américains.
Enfin, le but de l’ESA est la souveraineté en matière de lancement, pas de faire la compétition.
Le but est cinq lancements institutionnels et cinq lancements commerciaux permettant de financer la souveraineté. Trouver cinq lancements commerciaux alors que le marché explose n’est pas un exploit.
Le carnet de commande est plein pour trois ans. Ça représente approximativement 3 G€ de recette pour 5 G€ d’investissement. Ça n’est pas un gros risque de dire que le point mort est atteignable.
Aucun retard n’est irrattrapable. L’Europe avec vingt ans de retard sur l’URSS et les E.U. inaugura 40 ans de succès.
Ça n’empêche.
Si quelqu’un a des informations pertinentes à apporter dans le sujet, c’est d’autant plus constructif. Et comme on n’est pas toutes dans le même fuseau horaire, ça fait de la constructvité 24h/24.
Bon, désolé plantage pendant que je rédigeais
A chaque fois que je lis ces personnes qui crachent sur Arianne en la comparant à Space X, ils oublient:
- que SpaceX s’est même construit de commande publique, avec apparemment de la surfacturation pour pouvoir vendre sur le marché à coût réduit. D’où la vrai question à laquelle certains ne veulent pas répondre, quel est le coût de production
- que le modèle de réutilisable de Space X ne tient qu’avec un rythme intensif de lancement, qui ne tient lui même que parce que la moitié de ses commandes vient d’un acteur particulier, StarLink
- que StarLink lui même ne vit pas des abonnements des particuliers mais d’abonnement d’entreprise et… de l’état américain, là encore de commande publique
Et au final, il n’y a même pas de question à savoir est-ce que c’est bon pour nous en tant qu’humain ce nombre de lancement faramineux?
Nous sommes dans le même bloc que les Américains : l’Alliance Atlantique, qui, lorsque les choses deviennent vraiment sérieuses, se résume au triumvirat FRUKUS. Ce qui n’empêche pas de vouloir conserver une capacité de lancement de satellites autonome.
Quand à Arianespace, son plus grand adversaire n’est pas aux USA, mais juste à côté, en Allemagne. Elle veut devenir la première puissance aérospatiale en Europe et pourra compter sur son allié Espagnol, comme dans Airbus ou le programme SCAF.
Non on en sait rien, car les comptes de spacex ne sont pas publics.