Le nombre d’acteurs impliqués dans le développement de la conduite autonome se réduit encore. Après l’abandon d’Uber, c’est au tour de Lyft de jeter l’éponge : l’entreprise vend sa division à une filiale de Toyota.
« Il ne peut en rester qu’un »
La conduite autonome est certainement un des meilleurs coup d’esbroufe de ces dernières années. Depuis presque 10 ans, les grands acteurs promettent tous des avancées majeures pour dans un ou deux ans… Techniquement, cela patine car l’IA n’est pas infaillible et alors que les résultats sont spectaculaires sur des situations complexes, elle se plante parfois lamentablement sur des situations simples. Les gens sérieux, comme par exemple dans le ferroviaire, le savent très bien et, un conducteur de train reste plus fiable qu’une IA (en dehors des grèves).
Donc les investisseurs se font plaisir, les spécialistes de la tech nous inondent d’analyses contradictoires et certains se remplissent les poches…
Au final, pas grand-chose et les niveaux 4 et 5 restent des objectifs pour le futur…
… et pourtant quoi qu’il arrive, il reste des gens persuadés que Tesla y arrivera cette année. Cherchez l’erreur.
Même si Tesla n’y arrive pas cette année, cet article montre non seulement le niveau de difficultés et de complexité de l’exercice, mais surtout l’avance indéniable de la marque électrique sur ses concurrents.