Micron, Samsung et même TSMC pourraient être les prochaines « cibles » d’un gouvernement américain bien décidé à sécuriser une production made in USA.
Ça chauffe chez Intel…
Qu’est-ce qu’il leur prend aux yankee.
Il y a des années, ce qu’ils appellent « l’état investi dans une société », on appelait cela nationaliser.
Ils sont en train de virer socialistes ou pire communistes.
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« Le communisme, ça marche, suffisait de le privatiser ».
Non la c’est du cash bisous cadeau. Pas de droit de vote / contrôle. Je ne vois pas comment qualifier ça autrement que du vol. L’argent publique c’est chouette quand même.
Blague à part, je continue de trouver immonde la démarche de vouloir réclamer, a posteriori, des parts pour une aide déjà versée. Immonde, immoral et surtout, illégal. Un État ne peut pas profiter de subventions déjà versées pour s’attribuer une partie d’une société.
Ce que l’État peut faire, c’est entrer au capital de la société, comme tout un chacun. Dans ce cas il s’agit d’une prise de participation, pas d’une subvention. Mais reprendre des subventions versées, ou même promises, et dire que finalement il s’agit de prise de participation, on est vraiment dans un moment « les cons, ça ose tout… »
C’est d’autant plus laid que cela s’accompagne d’une manœuvre politique, de vouloir dénigrer et, finalement, annuler, l’action de la précédente administration. Mais si chaque nouveau Président s’arroge ainsi le droit d’annuler les promesses, le dons et les accords de son prédécesseur, quelle valeur peut on donner à la parole présidentielle ? Cette administration scie toujours un peu plus la branche sur laquelle elle est assise.
Et enfin, le petit coup de « Lip-Bu Tan doit démissionner, il est compromis avec les Chinois » pour mettre la pression, juste avant de lancer cette manœuvre, on est dans une opération de racket pure et simple. Mais cette fois, c’est contre une entreprise américaine, on franchit encore un palier.
Si l’illégalité arrêtait Trump, ça se saurait…
Oui, mais le pire, c’est que ce n’est peut être même pas exclusif à Trump, c’est possiblement dans la méthode de diriger façon américaine.
J’avais entendu un membre du gouvernement dire, je crois que c’était par rapport aux déportations sans procès de migrants :« tous les Présidents ont toujours testé les limites de leur pouvoir ». Alors, bien sur, ce type défendait son chef, mais cette phrase sonnait vraie, malgré tout. Il est tout à fait possible, et même probable, que le système de balance des pouvoirs façon USA, et peut être même la culture du pays elle-même, pousse les personnes au pouvoir à tester les limites, quitte à les franchir, jusqu’à ce qu’un tribunal leur dise « stop ». Et s’il ne le fait pas, c’est que tout va bien et qu’ils peuvent allez encore plus loin. Cette méthode est parfaitement illustrée par la célèbre phrase de Nixon à propos des actes illégaux :" Quand le président le fait, ça veut dire que ce n’est pas illégal".
Plus je m’intéresse aux États Unis, plus j’ai l’impression que leur notion de légalité est assez floue et fluctuante. Trump et sa clique ne sont finalement que ce système poussé jusqu’à la caricature.