La perte de contrôle des salariés indigènes fait très peur. Tout cette dimension de contrôle n’est pas perçue par les gens ; elle est primordiale pour l’entreprise, la grosse, bien sûr.
Oh les vilains qui aimeraient se planquer chez eux en Full remote !!!
Bah non mes gens, faut aller au boulot. C’est presque old school mais on fait pas ce qu’on veux.
Allez fin du petit caprice et on retourne à l’école… Euh au boulot. Lapsus révélateur.
J’ai pas bien compris ta remarque, tu es Apple ou tu te prend pour Apple ?
+2
C’est parce qu’ils lisent « télé » dans le mot et qu’ils pensent qu’on passe notre journée devant
Perso, plus de 3 heures de trajets supprimés par jour, un bureau de 40 m² à la place d’un open-space d’une quinzaine de personnes…J’ai jamais été aussi zen et reposé, et cela se ressent sur mon travail (plus productif, plus attentif, et j’ai même vu des améliorations au niveau de ma mémoire, bien plus développée). D’autres collègues veulent revenir au bureau, car ils ont des enfants, vivent en appart’, n’ont pas la fibre ou regrettent les pauses café d’une heure.
Mon expérience perso m’a démontré que le télétravail est applicable uniquement pour les employés ayant démontrés une grande autonomie et un sens des responsabilités. Pour les autres , c’est marrant de voir comment ils tentent de donner le change en envoyant des mails assez tard mais régulièrement injoignables en journée… Ceux qui voudraient absolument prouver que le télétravail 100% est faisable vont donner des arguments à leurs employeurs pour délocaliser dans un pays low cost !
@dimonteluca messages supprimés pour le motif messages en français approximatif.
Merci de consulter la charte du site et de poster des messages compréhensibles.
Apple c’était bien mais devenue totalement naze jusqu’au télétravail alors que ça leur a bien servit et que l’activité n’a pas baisser et que la société a continué à faire du benef. Tout cela parce que les managers perdent pied ainsi que les RH qui ne servent plus a rien et n’ont plus la main pour harceler.
+100 pour du full remote avec un temps de presence sur site selon les besoins.
En pratique pour ma boite cela se traduit par du 4j remote et c’est un bon ratio.
Apres avoir été maltraite par les entreprises a travailler plus, plus vite et plus flexible, il se trouve que les travailleurs ont quand meme leur mot a dire et c’est tres bien ainsi.
Un autre avantage, que personne n’a encore mentionne, est le cout du logement: plus besoin d’habiter le centre ville près du travail pour le faire; un connexion train d’1 h est suffisante, ce qui permet de se délocaliser et de gagner en qualité de vie. J’ai un collègue en SSII qui bosse en full remote a Tenerife, c’est dire que la vie est belle pour lui.
+1
j’ai l’impression que les managers sont perdus et ne savent pas aujourd’hui motiver/rassembler leur troupes. Du au manque de preparation aux crises, comme en 39. MDR.
perso, j’estime que tant que la crise n’est pas finie, les employeurs devraient laisser au choix de leurs travailleurs le 100% télétravail sans devoir se justifier (quand c’est possible, évidemment)
après la crise, 3 jours semaine de télétravail, je considère cela comme un minimum. Mais plus ne me dérangerait pas forcément non plus à condition qu’il y ait le matériel pour permettre les réunions en hybride (certains en distanciel, certains en présentiel, ça requiert du bon matériel dans les salles de réunion)
Pour une société comme Apple, la culture d’entreprise est importante, et le lieu de travail est quasiment l’épicentre de cette culture (créée de toute pièce).
Le management culturel d’Apple ne diffère pas tant des autres grandes entreprises (dans le même domaine). Celle de généralement chouchouter les employés avec des tas de « perks » mais pour les inciter à rester le plus longtemps possible sur leur lieu de travail. Le principe pervers de dire : « la compagnie est votre seule vraie famille ».
Donc le télétravail massif et obligatoire a créé des problématiques très particulières :
1/ les employés n’avaient plus accès aux mêmes perks et activités sociales (bien que ceux-ci aient été généralement progressivement remplacés)
2/ les employés se rendaient compte de cette dichotomie : réaliser un même « nombre d’heure de présence/travail » égalait « rester joignable en tout temps » + le fait qu’en dehors de leur vie de travail, c’était plutôt vide dans l’ensemble.
3/ et évidemment, le fait que le middle-management vivait la même situation.
Résultat : bon nombre d’employés ont « réappris » à vivre. À se trouver et développer des passions / loisirs personnels, des objectifs personnels, etc. Certains ont aussi déménagé pour avoir un meilleur confort de vie général. Tout cela fait que revenir en arrière est improbable ou difficile. Aussi parce qu’avec un salaire à 200 000 USD (salaire moyen d’un ingénieur à Palo Alto), tu vis dans une caravane ou en colocation à 6-8. Avant la COVID, c’était seulement leur lieu pour dormir. Avec la COVID, c’est devenu leur lieu de vie 24/24.
Le travail en mode hybride va se développer dans toutes les organisations. Dans quelques années, il y aura de vrais études aussi sur l’impact (jamais totalement positif ou négatif) autant en terme de productivité et de rentabilité que sur la croissance humaine. Ces compagnies ne peuvent pas se permettre d’attendre, donc elles font un choix rapide en espérant (comme tout le monde) ne pas se tromper. Apple a les moyens de s’adapter : création de bureaux flexibles pour permettre à ses employés de se retrouver, flexibilité de lieu de travail, etc.
Et j’ai pu lire ici l’argument que « Apple a juste à les remplacer ». Mais cela ne marche pas ainsi. Apple cherche surtout des talents ou des profils assez spécialisés. Des personnes déjà recherchées sur le marché qui ont ou auront des demandes similaires voir plus élevées, et qui ne sont de toute façon pas non plus légion dans la région (très concurrentielle). De plus, mieux vaut traiter la question à la source que d’avoir une mauvaise réputation employeur et… avoir des revendications similaires avec les potentiels nouveaux recrutés.
Il faut aussi se dire que les nouvelles générations n’ont pas les mêmes besoins / motivateurs que les anciennes (faire une carrière stable, bien séparer le travail et la vie privée, etc.). Encore plus accentués chez les anglo-saxons.