Commentaires : Apple prévoit bien un smartphone pliant, mais avec un écran très spécial

Une demande de brevet déposée par Apple il y a quelques mois laisse entendre que la firme travaillerait sur une technologie permettant à un écran pliant de gommer automatiquement les rayures et autres petits chocs reçus en cours d’utilisation.

Avec Apple, les innovations sont toujours « amazing » sur le papier, mais parfois catastrophiques pour les utilisateurs. Souvenez-vous des fameux claviers ultra fins dit « papillon » qui tombaient en rade la plupart du temps. Apple avait insisté lourdement avec cette technologie non aboutie en ajoutant un film dit « protecteur » sur les itérations de MacBook, mais le problème persistait. Avec des plaintes et des procès retentissants pour que la firme de Cupertino fasse son mea culpa, avant de revenir à une technologie conventionnelle.

Là avec ses dalles « auto-guérissantes », j’éviterais de me jeter là-dessus. Quid de leur vieillissement ? Ça va marcher un peu quand l’appareil sera neuf ? Et après ? Vieillissement prématuré ? Jaunissement ? Effets contre-productifs ? Comme d’hab chez Apple, on paye le prix fort pour servir de beta testeur. Toujours attendre la révision B ou C, ou pas. Les claviers « papillon » soit-disant révolutionnaire ont été abandonnés au bout de 3 ou 4 ans. Une éternité vu qu’Apple n’avait pas de plan B et que les problèmes sont survenus quelques mois après les premières ventes.
Certains problèmes ont été réglés d’une génération sur l’autre, comme l’iPhone 6 qui se tordait dans la poche. Mais pas toujours, comme ces fameux claviers « papillon » ou autre exemple, les écrans des iMac dont la vitre s’encrassait de l’intérieur pour finir impraticable. Là encore il avait fallu attendre des années et une refonte totale du design pour voir le problème résolu.

Bref, ces écrans auto-réparateurs, s’ils sortent (beaucoup de brevets ne se concrétisent jamais), sont peut-être fabuleux. Mais à environ 2000€ l’iPhone pliant (vu les prix actuels des autres iPhone), il faudra laisser les plus téméraires les tester d’abord.

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Si un jour ça sort, pas avant quelques années, ça sera a beaucoup plus de 2000€, déjà que les iPhones sont à prêt de 1500€, probablement 1600 d’ici 2-3 ans, et que les pliants Samsung sont à 1700 je crois, celui de Google l’équivalent de 2000€, on se doute bien que celui d’Apple sera dans les 2300-2500 (et qu’il se vendra énormément).

Je n’ai jamais eu de Mac mais d’après certains articles lus sur Clubic, et les réactions d’intervenants apparemment assez calés sur le sujet, le clavier papillon était surtout le délire d’un designer mégalo qui a depuis été invité à… aller se faire voir ailleurs.

Bref, pas, ou plus vraiment représentatif de la marque qui semble plutôt chercher à cultiver une image de fiabilité, quitte à parfois sembler à la traine par rapport à d’autres marques plus aventureuses.

C’est d’ailleurs plutôt ça qui me fait douter de l’arrivée prochaine d’écrans auto-réparant, bien trop expérimentaux.

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Jonathan Ive, qui a sauvé la marque avec le premier iMac, et qui s’est inspiré de designers réputés pour concevoir les iPod, iPhone, mac… Il formait avec Steve Jobs un duo implacable. L’un initiait les idées et l’autre leur donnait forme.

Le souci d’Apple depuis Tim Cook, c’est que ce dernier se comporte comme un gestionnaire. Aucune nouveauté révolutionnaire depuis son arrivée. Fini les keynotes mythiques, il n’y a plus rien à voir. Certains design n’ont pas ou peu évolués depuis 15 ans… Mais la firme n’a jamais été aussi rentable. Apple est devenue l’inverse du Think Different qui faisait partie de son ADN.

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La technologie de la couche autoréparatrice s’est sûrement améliorée depuis le LG G Flex.
J’aimerai voir si ça influence la qualité de l’affichage mais Apple n’appliquera pas le procédé tant qu’il y a des compromis là-dessus.

Oui, mais une entreprise ne peut pas révolutionner la tech tous les quatre matins non plus. Sinon, à trop vouloir changer pour changer on se retrouve justement avec des aberrations comme le clavier papillon. De plus, chaque innovation implique une prise de risque et Apple n’a peut être pas envie de frôler la faillite à nouveau et d’avoir besoin d’un Jon Ive providentiel pour le sortir de l’ornière.

Apple a eu sa période « fougue de la jeunesse » avec tout ce que cela implique de bon et de mauvais. On pourrait dire que maintenant il a atteint la force de l’age. Ça ne veux pas dire ne plus avancer, c’est juste plus posé et plus pondéré et oui, ça fait moins rêver, c’est sur.

Directive première : les captifs consentants d’Apple remplaceront leur iphone, dont l’écran restera désormais comme neuf, quand l’empire le leur dictera.

Le premier iMac, l’iPod ou l’iPhone (dont l’iPad et l’Apple Watch sont des variantes technologiques) n’étaient pas des aberrations. On peut innover et le faire bien. Les claviers papillons apportaient zéro innovation, si ce n’est un clavier un peu plus fin et bruyant. Les écrans vitrifiés des iMac qui s’encrassaient n’apportaient aucune innovation non plus, au contraire. Juste des trucs mal pensés, pas aboutis sortis sans avoir été testés. La bonne affaire.

Depuis le décès de Jobs, Apple ont eu tout le temps pour mettre en œuvre de nouveaux concepts. On a eu quoi ? Les AirPods et autres HomePod risibles comparés à la concurrence… Ça manque de gueule.