C’était la promesse d’AN0M : une forteresse numérique pour le crime organisé, si sûre que les criminels du monde entier se l’arrachaient. En réalité, une gigantesque opération d’infiltration du FBI, qui, quatre ans plus tard, continue de remplir les prisons.
Il conviendrait de mieux choisir les termes de ces titres :
AN0M, la « messagerie anonyme pour hackers » : UN PIÈGE du FBI qui ne cesse de livrer des criminels
Je pense que ce qui pose problème juridiquement, c’est pas tant les criminels qu’on a pu attraper avec, c’est tous ceux qui n’ont rien fait de mal, par exemple une entreprise qui voulait protéger ses secrets industriels en sécurisant ses échanges, et qui ont été espionnés aussi.
A moins que l’application ne se soit annoncée officiellement comme « Messagerie du crime », mais j’en doute.
Comme quoi rien ne vaut un bon signal… À moins que…
L’usage de « pot de miel » est illégal sous certaines juridictions.
Notamment en France, il me semble
C’est un point qui peut se défendre en effet mais une entreprise sérieuse qui souhaite à ce point protéger ses communications ne va peut-être pas aller jusqu’à télécharger un outil « exotique » sorti de nulle part sans aucun audit de sécurité, non ouvert et promettant juste des communications chiffrées inviolables, les outils de sécurité libres et bien connus sont largement suffisants, quelques commandes OpenSSL permettent un chiffrement fort et il s’agit d’un outil ultra-connu.
ça devrait pas vis à vis des criminels faisant du tord à la société entière.
Quasi aucune chance.
Cela n’a jamais été un produit qu’on pouvait obtenir comme cela, pas même sur le darkweb.
Ce sont des agents infiltrés qui ont filé la combine à leurs contacts mafieux. Avec le bouche à oreille ces agents ont eu de plus en plus de commande via une sorte de vente pyramidale de truand à truand, au sein de laquelle il était impossible qu’entre un cave.