Ta tentative de démonstration s’effondre d’elle-même : des lois inefficaces ne peuvent régler aucun problème, surtout supposé. Si ce problème avait persisté, d’autres lois auraient été pondues, ce qui n’est pas le cas. On peut en déduire logiquement que ce supposé problème n’est qu’une illusion, un attrape-nigaud (qui fonctionne cela dit). QED.
Je ne nie pas la triste réalité, bien au contraire : elle est ce qu’elle est à cause de la perpétuation cynique et ignare de la main-mise du politique sur l’économie. Il suffit d’ouvrir les yeux sans ses œillères rose/rouge et de parcourir l’Histoire, justement.
Mais apparemment, il y aura toujours des gogos prêts à sacrifier leur parcelle de liberté dans les mains d’escrocs beaux parleurs qui les volent et les tuent, et d’en redemander encore.
@tmtisfree ou pas … Choisir les meilleurs sur quelle base ?
l’être Humain ayant une forte propension a l’égocentrisme je vois bien d’ici le truc que ça donnerait … en fait … on referait la même chose mais d’une autre manière
c’est vrai mais bon … je prends le pari que ça foire !
et pour être tout a fait honnête je ne sais pas s’il y vraiment un bon système le mieux étant peut être de faire participer le plus de monde possible aux décisions … (et encore parce qu’il y aura toujours qui ne seront jamais content) …
“Comme quoi on ne se refait pas” ==> Euh, c’était surtout une blague, mais peu importe. L’important c’est que tu juges les gens sans les connaître (et non, les politiques ne sont pas mes chéris).
Je te juge selon tes écrits : si tu assimiles le système économique à la mafia alors qu’elle a tous les traits de la (et des) politique(s), c’est que tu n’as pas bien évalué tout ce qu’impliquait ta tirade mafieuse (par ignorance, incompétence, etc.). Si tu n’es pas capable de faire savoir que tu blagues, c’est ton problème pas le mien.
Je n’ai pas d’oeuillère roses/rouges, les lois antitrust et globalement la défense de la libre concurrence sont plutôt des valeurs centristes et libérales en fait.
L’erreur de fond est de séparer l’économique du politique, les deux fonctionnent main dans la main, il n’y a pas de mondialisation libérale sans les états, il n’y a pas d’états sans l’argent et sans chaines logistiques. Séparer les deux est spécieux, ce sont deux entités politiques qui marchent main dans la main depuis les débuts de la modernité, remplaçant le tryptique clergé, noblesse, armée qui gérait le moyen âge.
Là encore avant de commenter il faut se renseigner, la spécificité des mafias (et ce qui fonde le terme) par rapport au banditisme est justement leur imbrication totale dans le monde politique et économique qui permet de tenir une société via des échanges de services et une oligarchie d’hommes d’honneur.
Mafia et états ne s’opposent pas nécessairement (généralement pas, concrètement) et idem pour mafia et entreprises, les énormes fonds dégagés par les mafias (l’équivalent du PIB français mondialement rien que pour la drogue) atterrissent bien quelque part, et le meilleur moyen de les blanchir est d’investir dans des entreprises.
L’histoire de la promulgation des lois anti-trusts aux USA est typique du lobbyisme du capitalisme de connivence (= politique), qui n’a rien de “centriste ou libéral”.
Répéter ton mantra ne le sert aucunement. L’économie se suffit à elle-même comme tous les systèmes complexes adaptatifs. Cela dit je ne nie pas qu’il faille des institutions et qu’elles sont souvent le fait des États. Mon point était que les politiques se pensent bien trop souvent mieux capables que les agents économiques eux-mêmes à savoir comment l’économie devrait fonctionner. On en mesure les désastres tous les jours.
En ce sens, l’économie DOIT être séparée du politique. Certes les États libéralisent, mais ils ne font que défaire les barrières qu’ils ont élevées avant : le naturel revient toujours.
C’était exactement mon point, il faut apprendre à lire. Que la mafia investisse dans l’économie est un point trivial qui n’apporte rien ici puisqu’on discutait d’organisation. On sait bien que pour le politique c’est “Je dépense donc je suis.”.