Commentaires : Amazon a décidé de ne pas proposer ses ebooks et audiobooks à la vente à des bibliothèques

Le groupe explique vouloir défendre les revenus des auteurs et des éditeurs mais protège surtout son modèle économique de vente à l’utilisateur, bien plus lucratif.

Intéressante la source de l’article étant donné le sujet… :wink:

Petite erreur dans l’article. La déclaration de Mikyla Bruder, responsable du marketing mondial chez Amazon Publishing, est en fait :

« Il n’est pas clair pour nous que les modèles actuels de prêt numérique aux bibliothèques équilibrent équitablement nos propres intérêts à nous et ceux de personne d’autre ! »

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IMHO, je trouve amusant qu’on reproche à une entreprise de faire son intérêt.

Réalisons que c’est le travail de la sphère politique de fixer les règles du jeu.

Défendre ses intérêts économiques c’est bien, dans une éthique culturelle c’est mieux

Il faut comprendre que les entreprises ne sont pas de bons outils pour produire de l’éthique.

L’entreprise, c’est l’univers de l’argent, du profit, des objectifs. Et des actionnaires qui veulent leurs x% de rendement. Une entreprise, c’est d’abord fait pour ça.

Bien sûr, cela n’empêche pas certaines entreprises de s’en préoccuper, parce que même les plus gros capitalistes sont des humains. Mais la marge de manœuvre d’un DG est toujours limitée quand il y a beaucoup d’argent en jeu. Car les actionnaires regardent d’abord les chiffres.

Il faut donc réaliser que produire de l’éthique n’est pas le « job » des entreprises, mais celui de la sphère politique.

Autrement dit, pour ceux qui veulent qu’il y ait des Ebooks dans les bibliothèques ou un nouveau mécanisme pour favoriser l’accès généralisé à la culture, plutôt que de râler sur les entreprises, allez voir votre député pour qu’ils montent un groupe de travail afin de créer un nouveau cadre réglementaire. S’il refuse, votez pour quelqu’un d’autre…

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et quelle compensation pour la perte de chiffre d’affaire ?

Justement, c’est aux élus d’y travailler et d’en décider.

Déjà ils peuvent s’inspirer de l’existant comme base de réflexion.

autant je n’ai aucun problème avec Amazon quand ils vendent du livre papier, secteur hautement concurrentiel où ils pourraient être remplacés facilement si un concurrent décidait de mettre l’accent sur le service client

autant, j’ai toujours été très méfiant sur le livre numérique et j’ai toujours refusé de céder à la tentation. La position dominante pourrait devenir un jour dangereuse. Mais ils ont une concurrence très faible malheureusement.