Oui, ça sera très proche.
Alors justement, très bon exemple. On peut regarder ce que ça donne chez Tesla avec différentes puissances de moteur pour une même capacité de batterie.
Par exemple une 100D de 422ch, 632 km NEDC, une P100D de 598 ch 613 km NEDC. À peine 3% d’écarts, qui viennent probablement en partie de 50 kg en plus…
Sur les modèles actuels, 652 km EPA pour la « Grande autonomie » de 670 ch, 628 km pour la « Plaid » de 1020 ch… 3.7% de moins seulement. Et là encore, la différence vient sans doute bien plus des 93 kg de plus que de la différence de puissance (mais bien sûr, ces kilos en plus, ils viennent en partie du fait que les moteurs sont plus lourds, mais ce n’est donc qu’un effet très indirect de la puissance supérieure).
Autre exemple, Zoe R110 et R135 ont 2.3% d’écart d’autonomie avec la même batterie 52 kWh.
Et chez VW, l’autonomie est carrément identique entre une ID.3 Pro (107 kW) et une ID.3 Pro Performance (150 kW) en cycle combiné et 1.2% meilleure pour l’ID.3 Pro Performance en ville (peut-être grâce à une récupération d’énergie plus efficace du fait du moteur plus puissant).
Et si on compare la consommation WLTP, une Tesla Model 3 GA de 324 kW consomme 16 kWh/100 km en WLTP, contre 15.4 kWh/100 km pour une VW ID.3 de 107 kW… Trois fois plus puissante, consomme seulement 3.8% de plus… On voit bien que c’est vraiment pas la puissance du moteur qui est le critère principal de consommation…
Sur un thermique, c’est très marqué surtout quand tu as beaucoup de variations de vitesse, parce que la conduite « excité » fait dans ce cas beaucoup plus de pertes sur des freinages, surtout si tu atteint des vitesses plus élevées (entre deux feux, forcément tu consommes moins si tu montes que jusqu’à 30 km/h que si tu montes jusqu’à 50… un excité ne se contente généralement pas d’accélérer plus fort, il va aussi plus vite). Sur une électrique, c’est en grande partie compensé par la récupération d’énergie au freinage.
De plus sur une thermique, une conduite « excité » te feras plus souvent aller dans des plages de fonctionnement où le moteur a un rendement plus faible (hauts régime notamment… cf le graph plus haut, le moteur thermique utilisé comme exemple monte à plus de 35% de rendement max entre 2 et 3000 RPM mais ne dépasse pas quasiment pas les 30% à 4000 et les 26% à 5000…). En électrique, ça ne change quasiment rien, vu qu’il y a très peu de variations de rendement.
De mon côté, j’ai un peu fait des comparaisons avec mon PHEV, je ne remarque pas d’impact significatif sur la consommation selon la façon dont j’accélère, tant que ce n’est pas pour aller plus vite au final (je roule avec le limiteur tout le temps, donc accélérer plus fort ne me fait que atteindre plus vite la Vmax, ça ne me fait pas aller plus vite…). Ce qui joue beaucoup par contre, c’est la façon dont je m’arrête (logique, puisque récupération…) : si j’anticipe bien, et n’utilise du coup quasiment pas le frein physique (utilisé juste pour l’arrêt final, quand la voiture passe sous les 10 km/h et coupe le frein moteur), forcément je consomme moins que si je freine fort et au dernier moment pour m’arrêter…
D’ailleurs, la technique du lift & coast qui permet de réduire la consommat
Franchement, perso ce n’est pas ce que j’observe sur les routes… Typiquement, les Tesla et autres grosses berlines que je croise ont plus souvent une conduite douce que pas mal d’excités en 206 ou en Clio…