13 ans après le premier opus, Alan Wake II se pare de deux nouvelles vidéos avant que son récit vienne nous hanter demain, le 27 octobre.
Encore une fois, je ne sais pas si j’aime ce partage entre deux protagonistes.
Cela me semble trahir l’esprit du premier opus qui centrait vraiment l’histoire sur un seul personnage, d’où le titre, avec cette trouvaille de faire de lui à la fois le protagoniste de l’histoire et son scénariste.
Que va devenir cette géniale mise en abime une fois l’histoire séparée entre deux personnages ?
Et comme tous les jeux de 2023 ça tiendra à peine les 50 fps sur une config à 1500€. Ca sera certainement sans moi.
Personnellement, je n’ai rien contre, parce que ça permettra de voir l’histoire sous deux angles et deux points de vue différents.
Mais sans surprise, des trolls trouveront à redire au simple fait qu’il y a un personnage féminin, parce qu’ils ne réfléchissent jamais plus loin que leurs préjugés simplistes. 
Dans Control, le personnage principal est une femme, où est le problème ?
Dans Rage 2 et Far Cry 6, on a le choix entre un personnage masculin ou féminin. Si ça ne change pas grand-chose dans le premier, à part la voix, dans le second il est bien plus agréable de voir une jolie fille dans les cinématiques qu’un macho latino barbu. Mais il en faut pour tous les goûts. ^^
Dans le premier, le sherif de Bright Falls était une femme et c’était un personnage important de l’histoire, crédible et intéressant. Mais ça restait un PNJ car l’action se focalisait sur Alan, permettant au joueur de bien se projeter dans ce personnage complexe.
En diluant l’attention entre deux protagonistes, j’ai peur qu’on finisse par ne se projeter pleinement dans aucun des deux.
Même dans les jeux à multiples protagonistes, comme RE2, ou Nier : Automata, on fait d’abord l’un, puis l’autre. Chaque personnage a son histoire bien à lui, même si elles se chevauchent. Je n’ai jamais été convaincu par les jeux qui vous font zapper constamment d’un perso à un autre et d’ailleurs, ce sont rarement des jeux qui restent dans les annales.