Commentaires : Airbnb chamboule tout pour 2024, avec la location longue durée de logements et de voitures!

La plateforme de location de logements Airbnb prévoit d’étendre son horizon avec des initiatives pour le moins ambitieuses. Son P.-D.G., Brian Chesky, veut notamment plonger dans le monde de l’automobile.

La dimension écologique de la location de voiture sera forcément contestée? Ha.
Pourtant il faut certainement mieux avoir des particuliers qui louent la voiture d’autres particuliers plutôt qu’une voiture pour chacun.
Mais bien sur, prononcer le mot voiture est considéré par certain comme écoterroriste.
Moi je prend le risque de penser que c’est peut être un peu exagéré.

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Super, après l’invasion des punaises de lits dans les appartements Airbnb (les grandes villes et les lieux touristiques sont désormais infestés, les appartements Airbnb mal traités y ont largement contribué), maintenant ils s’attaquent aux voitures… Histoire de faire prendre l’air à ces horribles bestioles ?
Cette entreprise est nuisible à tous points de vue, tant au niveau économique que sanitaire.

Car voici la voiture lamba aux USA : https://www.youtube.com/watch?v=ZMl9S_syeeU

:smiley:

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Il y a déjà des entreprises de location en France qui ne pratiquent pas l’évasion fiscale et contribuent à l’effort collectif. Et avec des voitures entretenues. Pour le reste il y a déjà des apps comme BlaBlaCar. Le modèle Airbnb est pervers.

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Perso je n’ai pas compris certains passages de l’article, je suis le seul ?

« Actuellement, seules 18 % des nuitées brutes réservées au deuxième trimestre 2023 étaient des séjours de plus de 30 %. »
On voulait dire 30 jours ?

« Cette initiative pourrait en tout cas aider Airbnb à récupérer sa position à New York, où de nouvelles réglementations ont considérablement réduit son offre de logements de courte durée. Les hôtes new-yorkais ont désormais l’obligation de louer des logements pour moins de 30 jours. »
On veut réduire l’offre des séjours courte durée mais on oblige à louer moins de 30 jours, j’ai du mal à voir la logique.

Mauvaise traduction ? IA aux pâquerettes ? Ou c’est moi qui suis fatigué ?

+1. La planète ne peut pas supporter 4 milliards de voitures (ce qu’il faudrait s’il y avait partout dans le monde autant de voiture par habitant qu’en France…).

Moins de voitures, c’est moins de matières premières monopolisées, c’est moins d’infrastructures à financer (faut les stationner toutes ces voitures, c’est pas gratuit…), moins de pollution…

Il manque une petite précision : ils n’ont le droit de louer en location de courte durée que moins de 30 jours par an. Ce qui fait que la location en séjour de courte durée n’est plus du tout rentable, avec un taux de remplissage qui ne peut pas dépasser 8.3%, par rapport à de la location classique, où certes le ratio loyer/durée est plus faible, mais avec la possibilité de louer 100% du temps.

Beaucoup de coquilles dans cet article effectivement. Il s’agit bien de 30 jours. Et d’un « plus » en substitution du « moins ». La ville de NY a remis les pendules à l’heure. Recentrer l’application sur sa proposition initiale pour les séjours de courte durée qui était d’accueillir les gens chez soi en sa présence (avant qu’elle ne devienne une application d’hôtellerie sous le manteau sans les vraies charges). Faisant chuter à NY le volume d’annonces de 70%. Autant de biens qui pourraient revenir soit à la vente, soit à la location, soit donc au service premier des habitants de cette ville (qu’une ville ait pour objectif d’aider au mieux les gens qui l’animent et la font vivre de s’y installer semble une proposition raisonnable et saine. Contrairement à celle de transformer une ville en hôtel).

Sauf erreur de ma part la nouvelle réglementation :
– oblige à louer pour une durée supérieure à 30 jours (soit des termes qui se rapproche d’une location classique)
– dans le cas contraire, à être présent dans le lieu loué (qui ne peut donc l’être dans sa totalité). Ce qui revient donc à accueillir quelqu’un (2 personnes maximum) chez soi. Ce qui était la proposition initiale (mais probablement maligne) de l’application.

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Mea culpa, j’avais mal compris, c’est effectivement ce que tu dis, il est interdit de proposer des locations de moins de 30 jours si on n’occupe pas le logement. Ce qui est effectivement censé être le principe de base du « Bed & Breakfast » (ce qu’on appelle « chambre d’hôtes » en France), l’hôte fournit le lit et le petit déjeuner, ce qui implique qu’il soit présent pour le préparer :slight_smile:

Et c’est par exemple à Amsterdam qu’il est interdit de louer plus de 30 nuits dans l’année : Pour lutter contre le phénomène des logements Airbnb, c'est peut-être New York qui a tout compris

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Sauf que le passage de 20000 offres à 5000 offres airbnb a manhattan pour une ville de 1.7 millions d’habitants me semble une goutte d’eau, à tout casser 1% de l’offre, donc la remise sur le marché n’aura aucun impact pour les locataires longue durée, par contre les hotels vont pouvoir monter les prix. Ou alors les chiffres de l’article du monde sont faux

Effectivement, l’effet est « mesuré ». Mais 1%, cela fait tout de même un peu plus qu’une goute d’eau. Et surtout cette dérive, la bascule de logements de location vers de l’hôtellerie pirate (qui satisfait toujours le client qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez (… et j’en fus quelques fois)), pirate au sens où elle échappe aux lois régissant une activité d’hôtellerie avec ces contraintes qui servent la redistribution, est parfois nettement plus ample. Entrainant, un une raréfaction des biens, et deux consécutivement une augmentation des loyers. Dans certaines villes l’effet négatif pour les travailleurs locaux est indiscutable et vraiment problématique.