Les semaines se suivent et se ressemblent chez NVIDIA, chacune apportant son lot d’innovations. En cette fin de mois d’octobre, la star s’appelle ACE, l’IA embarquée de la marque qui promet d’humaniser les relations avec les personnages non-joueurs dans les jeux vidéo. Autour d’elle, DLSS 4 continue d’étendre son règne et Unreal Engine 5.6.1 s’offre une cure de stéroïdes RTX.
« jusqu’à 340 images/s avec une carte graphique GeForce RTX 5090, plus de 250 avec une RTX 5080 ou, encore, 190 sur RTX 5070 »
Indispensable, surtout lorsqu’on sait qu’un jeu est considéré comme fluide à partir de 30 images/s et qu’au dessus de 60 images/s, l’œil non exercé ne voit même plus la différence.
Le marketing frappe partout, les écrans doivent avoir toujours plus de Hz, les souris plus de DPI, les cg doivent fournir plus de fps, les cpu faire plus de calculs et les VE avoir plus de chevaux. ^^
Quant à « humaniser les relations avec les personnages non-joueurs »", c’est le film Free Guy qui leur a donné l’idée ? 
Non, c’est une autre manière de nous fourguer de l’IA, et donc des cartes qui calculent de l’IA.
Petit flash-back de vieux gamer, je me rappelle de ces jeux d’aventure qui nous vantaient des analyseurs de syntaxe ultra réalistes, comme Sram sur Amstrad CPC, qui arrivait à reconnaitre même les injures (indispensable) ou encore The Pawn, vitrine technologique de l’Atari ST et qui, soit disant, vous donnait une réponse réaliste à chaque ordre tapé.
Ces jeux ont eu un succès de curiosité puis sont tombés dans l’oubli et on est passé à un système d’icônes, puis même les icônes ont disparu au profit du simple click gauche, click droit. C’est l’illustration que les joueurs n’en on rien à carrer de l’ultra réalisme, ils veulent du fun et de la simplicité, parfois un peu trop, même.
Une fois de plus, on cherche à nous vendre une solution à un problème qui n’existe pas.