Commentaires : À San Francisco, les voitures autonomes de Cruise roulent sans aucun humain à bord

Division de General Motors, Cruise Automation prépare les véhicules de tourisme sans chauffeur du futur. Cette semaine, l’entreprise a démarré ses premiers essais sur les routes publiques de San Francisco. Une première étape nécessaire pour obtenir le Graal : l’autorisation de lancer un service commercial auprès du grand public.

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« À San Francisco, les voitures autonomes de Cruise roulent sans aucun humain à bord »
Le titre ne correspond pas au contenu de l’article.
L’obligation d’avoir un chauffeur à bord a été levée, mais ils ont quand même fait le choix de garder une personne dans la voiture, côté passager.
«En prenant cela en compte, au début de notre utilisation de ce permis, nous maintiendrons un opérateur de sécurité sur le siège passager.»

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Tant qu’à maintenir quelqu’un sur le siège passager tant qu’à faire le mettre sur le siège du conducteur… sinon ils vont mettre qui sur le siège du conducteur ??

la caméra qui permet de faire ces vidéos promotionnelles et qui montrent que la voiture est bel et bien autonome mais qu’ils sont quand même pas fou au point de la laisser faire seule en mettant un humain pas loin … ca permet de faire des levées de fonds

Cruise n’est pas la première entreprise à lancer ses véhicules autonomes sur les routes de Californie. La voiture sans conducteur de Google, Waymo, effectue ce même type d’essai depuis 2019, mais conserve encore un être humain à bord sur le siège passager.

Il me semble que Waymo a lancé ses véhicules sans conducteurs à Phoenix depuis un eu plus d’un an (les passagers ne peuvent accéder qu’aux deux banquettes arrières); probablement parce qu’il n’y avait pas cette obligation d’avoir un humain reprenant le volant là-bas. Une vidéo de 2019 filmée par un client.

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Tout ce qui est techniquement possible n’est pas forcément souhaitable. Ainsi en va-t-il pour la voiture autonome qui, si elle s’implante un jour, connaitra des difficultés sans fin dès qu’un véhicule de ce type sera impliqué dans un accident et surtout si celui-ci est mortel. Des procès contre les concepteurs et constructeurs risquent donc de se multiplier et les « victimes » auront sans doute souvent gain de cause et finiront par ruiner les sociétés responsables. Ajouté à cela que certains pourraient bien se demander pourquoi l’on veut absolument faire rouler des véhicules autonomes et si se déplacer sans conduire est vraiment indispensable, même si cela fait moderne voire futuriste, et l’on finira sans doute par penser un jour qu’il convient plutôt d’améliorer toutes les assistances à la conduite et de n’utiliser la conduite autonome que pour de très courtes périodes (quelques minutes ?) ou seulement lorsque l’on se trouve dans une situation où le trafic routier est quasi inexistant, comme par exemple pour faire rouler des poids lourds dans des régions désertiques.

A voir : si le nombre d’accidents, et surtout le nombre de blessés et tués, baissent, la société sera gagnante. Auquel cas, il suffirait de changer le fonctionnement des assurances pour payer sans regarder les proches des victimes.