Commentaires : 76 % des Français délaissent les CD et vinyles : le support physique est-il vraiment mort?

On ne vous apprendra sans doute rien en annonçant que le streaming audio représente maintenant l’immense majorité des revenus du marché de la musique, en France comme dans le monde. Une nouvelle étude, menée par Statista, appui un fait encore plus marquant : la grande majorité des consommateurs de musique n’ont pas utilisé une seule fois un support physique lors de l’année 2024.

Deezer pour ma part surtout en voiture et un peu à la maison. Mais quand j’ai envie de prendre le temps d’ecouter de la musique, de prendre le temps de choisir un disque, de le mettre sur la platine, de l’ecouter comme à la bonne époque et puis l’objet en lui même vintage, collector à chacun ses goûts et ses couleurs. Bref des albums que j’ecouterai toute ma vie en me rappellant ma jeunesse.
Vive le streaming, vive le physique. Idem pour le cinéma (plateforme mais physique pour les best)

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Streaming pour découvrir, physique pour conserver.

Oui le support physique est mort, maintenant certains artistes ne sortent même plus leurs titres en physique ou que si ils s’aperçoivent que leur titre marche.
Contrairement aux autres systèmes comme les logiciels ou les films le marché de la musique est plus simple, plus besoin d’acheter à l’unité, quasiment tout se trouve inclus chez Spotify, Deezer ou Youtube.

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Je suis d’accord et j’irais même plus loin en disant que les gens ne s’intéressent plus du tout au physique quelque soit le secteur d’ailleurs … film, billet de banque, livres, jeux vidéos, … la musique n’est qu’un élément parmi beaucoup d’autres ! Je pense que ça ne pourra qu’empirer.

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Perso, j’ai abandonné le vinyle (trop fragile, nécessite une platine énorme…).
Mais j’écoute aussi des CD, des MP3 (et autres supports informatiques…) et des plateformes comme Deezer, Spotify…
Et je boycotte les éditeurs qui ne proposent que des vinyles pour certains titres…

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Raté, quand une musique me plait j’achète systématiquement le CD, pas de streaming de musique chez moi

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Ils veulent découvrir ces choses qui font qu’ils arrivent à écouter de la musique. C’est quand même extraordinaire comme phénomène, il faut le dire. :smiley:

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C’est très bien les CD d’occasions sont à quelques euros et un lecteur CD n’est pas très cher. L’occasion de ce faire une cédéthèque à moindre coût.

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ouf … j’avais écrit ce message juste pour toi … merci d’avoir rebondit dessus ^^

Non le support physique n’est pas mort puisqu’il existe encore déjà, il rapporte encore énormément d’argent et certains artistes fonctionnent surtout grâce au support physique. Pour ma part je n’aime pas le streaming , je n’y arrive pas. Je suis passionné et collectionneur de disques donc je continue d’en acheter, et je collectionne Mylène Farmer qui a toujours sorti des vinyles et des CD pour ses albums, ses concerts et ses singles.
C’est sûr ça a un coût mais c’est mon plaisir. C’est quand même le CD que j’écoute avant tout. Les vinyles c’est uniquement pour la collection.

Je vais voir quelques concerts de groupes pas très connus, et quand c’est de la bonne musique qui me plait, j’achète leur CD en vente à la fin de ces concerts. Non, le CD n’est pas mort !

Devenons-nous des ectoplasmes ?

Je crois qu’il y a une quinzaine d’années, le streaming a percé (il y avait déjà YouTube et il existait des sites de streaming gratuits) parce que les CD étaient relativement chers, et c’est aussi ce qui a généré du téléchargement sauvage, coût des CD, des DVD, quitte à graver par la suite. Chez certains, le pli était pris et ils sont passés à Deezer, YouTube, etc. Il faut aussi pointer le manque de place, de plus en plus de gens en milieu urbain habitent des placards, sont appelés à bouger, à fréquemment déménager. La barre de son nomade s’impose alors.
Je fais partie de la génération vinyle qui a vu apparaître les cassettes puis les CD. Je suis passé d’une discothèque vinyle + CD de plusieurs centaines de titres dans les années 90 à un SSD externe renfermant des centaines d’albums et un bon millier de titres et d’oeuvres classiques, + une vingtaine de CD qui prennent la poussière, le streaming sur YouTube quand j’ai besoin d’une musique d’ambiance.

Au début, ce n’est pas le streaming qui a perçé, c’est le téléchargement ! illégal, avec napster, audiogalaxy, etc, en même temps que l’apparition des lecteurs mp3, le RIO (j’en ai un), ipod (pour les riches), d’où le nom podcast, parce que c’est quand même pas pratique d’emmener sa collection de cd au boulot ! et la K7 n’était plus vriament en vogue. Enfin, c’est ce que je faisais, j’avais un lecteur de cd portable et je prenais quelques cd avec moi. Pas bien pratique.

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J’avoue que j’ai un abonnement Qobuz, et c’est bien quand tu sais quoi écouter, mais il y a tellement de choses, de nouveautés, que j’ai tendance à sauter de l’une à l’autre sans rien écouter complètement.
Avec la « lecture en continu », les morceaux passent, tu ne sais même pas ce que tu écoutes, demain ça sera un autre auteur, donc tout ça se mélange en une espèce de bouillabaisse, un fond sonore informe où tu n’as aucune idée de ce que tu aimes ou tu n’aimes pas, très frustrant je trouve.
Donc je lis les critiques des albums, en ligne ou sur un mag physique, absolument ! que j’achète dans un vrai kiosque encore ouvert ! et ensuite j’écoute sur qobuz.
A côté de ça, j’ai ma collec de cd, 800 environ, mais que je sors assez peu, je préfère écouter un vinyle quand j’ai le temps.

@raymondp : Si, je me rappelle d’un site pas franchement légal où on pouvait écouter de la musique en continu, et je crois qu’il existait déjà des webradios ciblées selon les genres musicaux. Légalement, dans nos terroirs, il y avait l’ancêtre… FIP !
En matière de streaming j’utilise YouTube et je cible selon mes goûts (funk/soul/new jazz/lounge), l’algo fait le reste et va me permettre de découvrir des albums que je ne connais pas de groupes très prolifiques inconnus dans nos terroirs, toujours, exemples Incognito, Soulpersona, ou des DJs tels que Dave Lee, le crooner italien Mario Biondi, etc… jusqu’à des trucs plus underground, low-fi, indés, que j’ai envie de découvrir.
Disons qu’un streaming ciblé permet d’échapper à l’emprise de la variétoche Fun/Nostalgie/ChérieFM et des sous-produits de la Starac/TheVoice, le hip-hop dégénéré, qu’on tient absolument à nous coller entre les oreilles en l’honneur de notre « exception culturelle ».