Commentaires : 7 ans après SpaceX, seules quelques entreprises sont proches de réutiliser leurs fusées!

Alors qu’un lanceur Falcon 9 a réussi il y a quelques jours à décoller avec un étage qui s’envolait pour la 20e fois, il s’agit toujours de la seule fusée partiellement réutilisable sur le marché. Malgré tout, les efforts d’autres acteurs du secteur, start-up et géants, seront bientôt complétés. Seront-ils aussi efficaces ?

Il faut dire que SpaceX est déjà à l’étape suivante: la réutilisation du 1er et 2eme étage. Et pour de la classe ‹ super heavy ›. Sincèrement je pense que SpaceX a au moins une décennie d’avance sur les autres

X : On va développer du réutilisable qui viendra se poser debout à un endroit précis.

Concurrence : quelle idée débile ça ne marchera jamais.
Ho, mince, ça marche… Faisons ça aussi alors.

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La reutilisation doit commencer à être rentable lorsque le processus de réutilisation devient assez fiable pour que la chaine de fabrication puisse être réduite à son minimum afin de réduire ses coûts.
C’est pas sûr que l’europe y trouve son compte avec la contrainte de retour géographique et le nombre limité de vols qu’elle effectue…

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ariane fut leader il y’a un temps, elle peut le redevenir.
C’est a la France et à l’europe d’attirer les investisseurs et de lancer des projets spatiaux.
le réutilisable n’est pas une fin en soit pour faire des lanceurs pas cher. réutilisé comme spaxex implique de garder du carburant pour la fusée pour atterir, donc du poids « inutile » qui coute cher.

il y’a d’autres méthodes comme virgin de lancer une fusée depuis un avion, l’autre technique de la navette spatial, récupérer que les booster qui atterrisse avec des parachutes (et la navette qui atterrit en planant)

il existe aussi d’autres moyens d’aller dans l’espace à l’étude, je pense a un canon spatial pour atteindre l’orbite, du gaz sous pression qui va créer une vitesse suffisante pour quitter l’atmosphère et être en orbite.

la fusée chimique n’est pas la seul option, même si c’est la seul actuellement utilisé.
dans le futur proche (10-20ans) je vois bien une entreprise crée un canon et l’utilisé pour des charges légère et résistance à aux g d’acceleration par exemple.

La plupart des idées alternatives pour s’extraire de la pesanteur de la Terre ne fonctionne pas. Sur le papier, c’est beau, mais une fois en développement, on se rend compte des contraintes techniques qui sont insurmontables (souvent financièrement).

Le coup de la fusée sous avion, c’est un classique. Vu l’équation de Tsiolkovski, théoriquement, toute accélération « gratuite » fournit un avantage colossal à la fusée.
Sauf que, monter une fusée sous un avion, c’est avoir à monter à la fois le poids de la fusée et de l’avion (donc la potentielle économie de carburant n’en est plus une une fois celle de l’avion prise en compte, avion qui doit être des dizaines de fois plus lourd que la fusée pour que sa portance soit suffisante pour porter la fusée), gérer un domaine de vol qu’une fusée normale ne doit pas normalement gérer (le Max Q qui sous un avion dure pendant la totalité du vol, et l’impossibilité de tester les dommages de la fusée avant son détachement.

La navette spatiale n’a jamais été un système d’accès à l’espace, mais un vaisseau qui permette de gérer la ré-entrée pour pouvoir se poser sur une piste d’atterrissage. Il y a encore des navettes en fonctionnement, notamment les Boeing X-37 (et suivante).

Le canon spatial est impraticable car il faudrait qu’il soit d’une longueur démesurée pour que l’accélération subie par le véhicule ne soit pas démentielle. Le problème, c’est que même avec cette longueur (qui doit être sous vide, faute de quoi le « gain » théorique en carburant/energie est nul), l’entrée dans l’atmosphère en sortie du canon est tout simplement trop brutal pour être supportable par les matériaux actuels. La startup SpinLaunch est d’ailleurs en liquidation si je me souviens bien.

Il y a aussi la version « dirigeable » en 3 étapes qui est une sorte de compromis à la Virgin pour éviter les premiers 42km d’atmosphère (soit un gain de 40% en gros de la masse de carburant). Mais c’est encore un projet titanesque qui demanderait des investissements impossibles.

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oui je sais, je voulais juste souligner les alternatives potentiels, et j’ai aussi parlé des parachutes pour récupérer des morceaux.
et la c’est bien utilisé.

ariane d’ailleur récupère les moteurs de ces fusées, donc spaceX a pris un chemon, mais ce chemin n’est peut etre pas le plus judicieux par rapports aux autres.

Pardon pour cette on bien peu technique, mais quand on parachute un étage de fusée au milieu de l’océan, comment s’assurer qu’un navigateur solitaire ne s’est pas égaré juste là ? :grin::sailboat:

Il y a, en l’air comme en mer, des « NOTMAR » donc des notices de navigation avec des zones interdites :slight_smile: Les autorités en charge des lancements et récupérations sont également en charge de faire respecter ces zones.

Spinlaunch a créé ce canon.
Mais tu subis des G latéraux absolument monstrueux, suivis d’un G négatif brutal lorsque la charge perce l’opercule et passe du sous-vide de l’accélérateur, à l’athmosphère, alors qu’elle est déjà supersonique.
Je en sais pas quelle charge embarquée « classique » y résisterait.

POur avoir chatté y’a quelques années sur futura avec des ingés que ce genre d’exercice de pensée faisait gamberger, une soluttion partielle c’est d’accélérer le mobile dans un anneau d’un bon kilomètre de diamètre plutôt qu’une fronde de faible diamètre tournant à une vitesse folle ( ça permet aussi un atre système que le décrochage vertical qui en cas d’échec détruit littéralement la base, ça évite aussi le contre poids à gérer… bref plein de trucs

Et enfin, placer le système sur un haut plateau à près de 5000 m d’altitude pour à la fois éviter 5 km d’atmosphère dense, et en divisant par deux la pression atmosphérique, diviser par 4 l’impact du désoperculage (et par deux aussi la tension même de l’opercule)

Peut être que là, on pourrait alors lancer des charges un minimum « classiques »

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Merci pour l’info, je ne connaissais pas !

Faut avouer que SpaceX a mis une volée de bois aux grandes agences, tout comme Tesla aux constructeurs autos pour certains centenaires. Comme quoi…

Ca c’était plutot les Ingés MacDonnellDouglas qui avaient dit « On va développer du réutilisable qui viendra se poser debout à un endroit précis. »
SpaceX: et si on récupérait leurs brevets développés pour DCx … et qu’on les améliorerait sur GrassHopper par ex.

SpaceX a mis une volée à qui ? C’est un presta de la Nasa, déjà . Ensuite c’est aussi la Nasa qui les a soutenu et qui continue à travers des lancements institutionnels réputés surfacturés. Et l’agence a permis aux ingés de SpaceX l’accès aux brevets VTOL qu’avait développé MacDonnellDouglas pour DCx.
Tesla est très loin de mettre une volée à qui que ce soit. Les Texans semblent en plus en difficulté en ce début d’année

Rendons à Werner toute sa paternité, à ce compte.