Commentaires : 217 personnes licenciées, remplacées par une IA : une première en France à cette échelle!

les métiers manuel me semble plus difficilement remplaçable, je vois mal un robot rentrer dans un égout, trouver et réparer la fuite.
Ou je vois mal un robot plombier ou électricien, chaque maison/appartement est unique, y’a rien de standard.

reste le prix, un ouvrier au smic peut couter moins cher qu’un robot, c’est d’ailleurs pour ca que dans les pays pas cher on a pleins d’ouvriers humains… car les machines coute plus cher.

les métiers manuels bien pourrave (ratio pénibilité et salaire) comme aide soignante, égoutier, serveur au mcdo ont encore beaucoup plus d’avenir je pense que les métiers d’ingénierie ou dans l’article de relation publique

le secrétariat et la traduction par contre c’est déjà mort ca c’est une certitude.

je vois des gens de ma promos qui veulent aller en fac de langue, franchement faut être dingo pour aller la bas, y’a pus aucun avenir.

ABC : « (…) vu que les IA ne créent rien, à part pondre des resucées de contenus volés, ça va pas péter haut. Et comme écrit plus haut, ça va générer beaucoup de trucs sans valeur ajoutée et en masse. Donc sans valeur tout court. »
Et :
ABC : « Même les métiers du médical seront fortement impactés par les IA. Tous les secteurs sans exception, même l’agriculture et le bâtiment. Les IA n’en sont qu’au début. »

N’est-ce pas un peu contradictoire ? L’IA a clairement de l’avenir, contrairement à nous, pauvres humains qui l’ont créée. Et surtout, elle n’en est qu’au début, mais ses effets pervers se font déjà ressentir. Je pense qu’aucn métier n’est à l’abri, avec l’avènement de la robotique en corrélation.

Alors je dois être un « cassandre qui voit tout en noir », mais je ne vois pas d’avenir dans ces conditions. Et cela va bien trop vite pour que l’humain s’adapte (par ex. avec le revenu universel, qui permettrait au moins à chacun de survivre, car c’est sûr, pas mal de monde ne pourra pas devenir développeur d’IA comme ça, d’un coup de baguette magique).

On vire déjà les caissiers et les caissières avec les caisses à self scans depuis un bail (coucou Décathlon) alors c’est juste la suite logique.
Heureusement, il y a le merveilleux métier d’influenceur pour se reconvertir, à condition d’avoir les atouts physiques (sarcasme).

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faux, il existe des influenceurs virtuelles, des personnages en 3d dirigé par des entreprises qui oriente ces postes et vidéos pour faire un max de fric !

la question qu’il faut se poser quels métiers sont facilement remplaçables par l’IA.
etre fonctionnaire de protègera en rien cela, en cas de crise l’état trouvera un moyen pour s’en débarrasser.

Raté pour les fast food, il y en a déjà qui robotisent !

La société en question a été achetée par un fond d’investissement surement en LBO. C’est donc la société rachetée qui remboursera le prêt du fond en question; En l’occurrence le nombre de postes économisés permettra à la longue de rembourser la somme. Ce n’est pas l’IA qui fait perdre des emplois mais le capitalisme et les fonds d’investissements. Et l’inflation est liée aux fonds. Ils empruntent de l’argent et prennent des parts dans les entreprises. Et se remboursent en demandant des dividendes plus élevés et il faut donc augmenter les prix pour augmenter les chiffre d’affaire et distribuer plus de bénéfices.
l’IA va rapporter beaucoup : Oracle a acheté une boite de gestion de dossiers médicaux aux USA pour 20 milliards de dollars il y a peu, elle va gagner beaucoup en introduisant son IA dans la gestion des dossiers patients informatisés… Tous les big 4 se forment à l’intelligence artificielle. Ils conseillent les entreprises en leur conseillant des logiciels d’IA pour licencier du personnel. Et les big 4 facturent les économies au prix fort. L’IA est donc une vache à lait pour les entreprises qui possèdent les logiciels et les sociétés conseil. Ils gagnent des millions en faisant des économies de salariés comme d’habitude.

on s’en ici la sueurs de la peur ahahah
mais oui votre tours viendra, comme moi quand la robotisation à tuer mon boulot et on se retrouvera au pmu quand vous serez devenue des « bon a rien »

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C’est toujours mieux que « Maman » …

Salut Romain, malheureusement personne n’a de boule de crystal. Mais pour être depuis plus de 20 ans dans le métier de developpeur (et encore, c’est tellement vague qu’il faudrait parler de métiers au pluriel), je peux affirmer que l’IA est loin de remplacer tous ces métiers.

Ce qui est assez cool dans ce domaine, c’est que tu ne restes (normalement) pas au même poste toute ta vie… Tu vas commencer comme dev à tapper des kilomètres de lignes de code au début, ça va forger ton expérience, si tu as la chance de travailler avec d’autres devs passionnés, tu vas également discuter, confronter tes idées, améliorer ta façon d’aborder les problèmes.

Ensuite, tu devrais évoluer vers des postes de lead, où là le but serait plus de comprendre les besoins de tes clients pour t’assurer que toi et tes collègues devs vont faire ce qui est attendu. Et cette partie, franchement, c’est loin de pouvoir être remplacé par une IA. Rien que comprendre ce que veut un client c’est chaud, car il arrive que lui même ne sache pas exactement. C’est là où l’humain a encore toute sa place selon moi.

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Il faudrait d’ailleurs mettre à jour ça avec « ce que l’IA a produit » :

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ca prouve bien que l’ia vas les remplacer tous, le client pourra directement faire ce qu’il veut en faisant des prompte à l’ia

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J’y ai pensé. On est plus si éloigné d’une société à la Asimov.

Tu n’as visiblement pas du tout compris l’humour de ce strip… Et avec un gros fond de réalité : le client ne sachant pas exprimer correctement son besoin, c’est le travail de l’équipe de dev de réussir à cerner le besoin pour développer ce dont le client à besoin, plutôt que de juste pisser du code correspondant à ce qu’il a demandé.

Et quand tu ne sais pas exprimer correctement ton besoin à un humain, c’est encore plus compliqué de faire les bons prompts auprès d’une IA…

C’est un peu comme si tu allais dans ton PMU et demandait un Ricard alors qu’en fait ce que tu aimes c’est le 51… Ton IA elle te servira un Ricard. Alors que ton tenancier favori, qui à l’habitude de te voir siroter ton 51, il va te demander si tu veux pas plutôt un 51.

Un peu oui. Rien de contradictoire. Les IA trouvent leurs places là où il y a des gains de productivité possible, sur du « programmable ». Mais comme expliqué par MattS32, dès qu’il y a des problématiques complexes et donc de la véritable réflexion et surtout de l’interaction humaine nécessaire, des enjeux cruciaux, les IA sont à la rue. Et c’est justement le cœur de l’activité des métiers dits intellectuels. Ces métiers seront justement allégés d’une partie des tâches les moins intéressantes. Pour comprendre, peut être faut-il avoir été confronté à ces problématiques, plutôt que de voir comme le troll de service qu’il est inutile de nommer, les métiers intellectuels comme des glandeurs qui se reposent cachés derrière un bureau. Travailler derrière un bureau peut être bien plus difficile et fatiguant que ce que les « pas intellos » s’imaginent. Peut être parce que ça entre pas dans leur schéma de pensée.

Si dans 5 ans les développeurs qui ont 5 ans de formation (et même moins) se font remplacer par les IA, c’est que tous les métiers derrière un bureau le seront ou presque. Le travail des développeurs a ceci de particulier, qu’il évolue sans cesse en fonction des technologies. Dans 5 ans, le travail des développeurs sera en partie d’accompagner les IA, voir de contribuer à leur création. Ce sont justement les métiers qui risquent le moins, sauf pour ceux qui refusent d’évoluer.

Les cassandres qui voient les choses de façon figée et qui cherchent des bouc émissaires pour entretenir leur aigreur ne comprennent rien à ces métiers ou en on une vison obsolète et étriquée.

Je m’inquiéterais en effet d’avantage pour les métiers manuels difficiles (un robot et une ia n’auront à priori jamais à souffrir de fatigue,de douleur physique ou de maladie) que pour les professions dites intellectuelles où le facteur humain restera toujours primordial, même si celui ci reste collé le cul sur sa chaise de bureau.

Surtout que les robots qui coûtaient un bras vont se démocratiser, tout en étant plus agiles et pointus. De plus, ne pas voir les robots façon SF des années 50. Ces machines peuvent revêtir toutes les formes. Par exemple pour faire des piqures, peu de chances de croiser une infirmière robotique avec tétons en aluminium et jolie blouse blanche au dessus de ses genoux métalliques. Ça serait plutôt une bête machine à la con dans laquelle on passe le bras et qui elle, ne ratera presque jamais la veine. Un(e) assistant(e), 2 machines et ça fera le job de 10 infirmières. Après, le métier d’infirmière ne se résume pas à ça, comme le métier de développeur ne se résume pas à pisser des lignes de code ou le métier de designer à détourer des images…

Les IA, on va en trouver partout, surtout là où on ne les attendais pas. Quand elles pourront vraiment remplacer les humains (c’est pas encore demain la veille), il sera temps de penser à supprimer le travail, sauf pour garder la main ou d’autres orientations plus humaines.

Là où tu envoyais 10 égoutiers, tu en enverras 2 ou 3 avec des machines dotées d’IA qui se chargent d’une partie des tâches les plus difficiles. C’est ce qui se passe progressivement dans les métiers manuels depuis plus d’un siècle. D’abord les humains, ensuite les humains assistés de machines et quand les machines arrivent à maturité, elles remplacent presque tout.
Par exemple dans le textile, on a fortement délocalisé vers les pays à bas coûts. Maintenant on voit des marques qui relocalisent pour fabriquer en France et en Europe. Sauf que dans les usines, il n’y a plus que des machines avec quelques techniciens qui les supervises. Même les petites mains chinoises ne peuvent rivaliser en productivité et efficacité.
Là ou l’humain garde encore sa place, c’est dans le luxe par exemple, avec un niveau de finition très pointu. Mais même là, ça finira par arriver.

:sweat_smile:

Et quand il n’y aura plus que des chômeurs, à qui les entreprises vendront leurs bidules?

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Ben voilà, on y arrive… je ne suis donc pas un ‹ cassandre qui voit tout en noir ›, on arrivera à la suppression du travail, et personne ne peut prédire quand ; on peut juste dire que ce sera certainement plus rapide que la solution qui accompagnera la fin du travail, cela ne fait aucun doute. Car il n’y a probablement pas de solution.

Et vous parlez d’évoluer, comme si tout le monde en était capable. Personnellement, j’ai exercé au moins 4 métiers bien différents, mais à un moment, on fatigue à l’idée de se réinventer. Surtout quand on a plus de 30 ans. Et que les perspectives sont quasi nulles, même après une nouvelle formation.

On sait tous ce qui va arriver : les DRH en profiteront pour vous dire que ce que vous faites, l’IA ou un robot peut le faire mieux et plus vite, et vos éventuelles prétentions salariales seront revues à la baisse. Jusqu’à ce que l’IA ou le robot prenne purement et simplement votre place.