Comment on batoille en Suisse

:MDR :MDR :MDR

Pougnette sa existe aussi ??
et se pougner c’est sa???http://smileyonline.free.fr/images/gif/sourire/vignette1/thumbnails/hmm3grin3thumborange_gif.gif

Exact :jap:

aussi :jap:

:smiley:

Foehn, c’est pas le vent?

Sinon vous avez oublier de dire comment on compte en suisse (septante, octante, nonante… :paf:)
:ane:

Ce matin-là, mécol, le Taguenet, j’avais peu d’accouet, j’étais tout
moindre. Mais après avoir enfilé mon pantet, je m’emmode. Je vais d’un pas
quelque peu vigousse retrouver ma bouèbe pour la cocoler, oui, car je
fréquente.

Comme ce n’était pas une mijaurée, tout en lui caressant le cotzon, je
lui propose de se préparer à prendre un traclet pour se rendre sur un
becquet de par là-haut. On avait grebolé toute la nuit, car il avait fait
une de ces cramines à te flanquer la grolette. Le matin, après une
puissante roille, une véritable saucée, il a chotté. Il ne restait plus que
du mouillon. Heureusement que j’avais une panosse pour essuyer la gouille,
il fallait éviter qu’un taborniau ou une bedoume, dont les quinquets
étaient encore tous collés, ne viennent s’encoubler dans ce patrigot et
cupesser tout à côté dans le ruclon qui sentait encore le brûlon, souvenir
d’un feu qui couvait encore depuis la veille au soir.

Avec ma gâtionne, nous décidâmes de nous ganguiller au fin coutzet d’un
mamelon des environs. Ma minçolette était gringe, un peu piorne, elle
pétouillait car elle avait la trouille. Ayant peur de déguiller, de
dérupiter et de s’epécler une piaute, elle s’est mise a quequeiller :
Quelle longue tirée pour la descente !

Aussi, après avoir refermé un clédard : Il faut penser aux modzons
ruminant dans le pré ! Nous nous arrêtâmes pour souffler un peu dans le
cagnard, une espèce de mayen dont le toit était recouvert de tavillons.
Nous actionnons le péclet et nous nous cotons dedans. Loin de nous l’idée
de foutimasser, de miquemaquer, pas plus que de potringuer, je le jure, ni
même de jouer à la courate. Non, notre voeu le plus cher était de
s’accorder un clopet réparateur. Quelle pioncée nous avons faite ! Tout
ragaillardis, nous retournâmes au village ; mais quelles sont ces brâmées,
ces cyclées ?? D’où ce baccanal pouvait’il provenir ?

Il venait de la pinte à l’entrée de laquelle se trouvait un gapion venu
mettre un peu d’ordre dans cette chotte. Lors d’une rioule durant laquelle
certains clients avaient trop sacrifié à Bacchus après avoir pintoillé
et abusé de la topette (quelle embardouflée ils en avaients), deux
toyotzes, de vraies chenoilles, s’étaient lancés des fions puis se sont
foutu des agnafes. Nous avions rarement vu pareille astiquée ! Ces deux
cradzets s’étaient trivougné à tel point que les deux gniolus avaient le
pif tout maillé, tout de bizingue. Nous en étions tout remués.

Vous comprendrez qu’après avoir constaté les dégâts de cette passe de
lutte, ma minçolette et moi, nous avions besoin de nous requinquer. Juchés
sur des trabedzets quelque peu branlants, nous appelâmes la fille de
l’aubergiste, une grande berclure, pouète comme un épouvantial à moineaux
et raide comme la justice de Berne. Sa robe, qui avit dû être blanche,
était recouverte de tacons virant au grisâtre. Son apparition a déclenché
chez nous une de ces détraques, une déguille à se rouler de rire par terre.
Cette guïupe, une vraie pèdze, parait-il, selon les gens du village, a
servi aux deux affamés que nous étions tout ce qu’il fallait pour se
rapicoler.

Nous avons rupé sans nous faire prier de la fricassée de cayons, du
gâteau au nion, du gâteau à la cougnarde et du taillé aux greubons, sans
oublier des rebibes de l’Etivaz. Le solide a été puissamment arrosé d’un
breuvage qui n’était pas, je vous l’assure, un penadzet : il a fallu
plusieurs fois rafoncer.

Cette tranche de vie un peu loufoque se termine ici, J’espère que vous
n’avez pas été trop dur a la comprenette de ce langage spécifiquement
vaudois et que vous ne le redzipéterez pas, car gare aux batoilles !!!!

Pas seulement…

huitante chez les vaudois, les genevois, ça reste quatre-vingt

Cybermagic, j’adore ce texte !

cagouinces : les WC

y a aussi panosse/panosser, gulu (si je me trompe pas dans l’orthographe)

S*lops de vaudois… :pfff:
Pour le natel, c’est le frigo du téléphone portable chez eux ! :ane:

Télécabine ==> Oeufs
:heink:

:smiley:

Sinon, toujours pas la bonne réponse pour le foehn.
Autrement il y a la panosse
et ce qui m’a le plus surpris, c’est un collègue français qui ne savait pas ce qu’était le sagex

Foehn = seche cheuveux

:jap:

Ca se dit aussi en Alsace et en Allemagne. :smiley:

ben comme j’ai trouvé une bonne réponse, j’en dit un j’aime bien :

Boguey

=}je suis pas sur de la manière dont je l’ai écrit…

:nexath

Pareil avec natel
=> chni

chni --> poussière (voir bordel/dawa)

ça serait plutôto "chenit" alors

:o A Genève on dit aussi Lac Léman c’est une légende ca :oui:

Foehn c’est le sèche cheveux :paf: