Clubic dans UFC que choisir de Decembre
Non mais pas d’inquiétude Clubic n’est pas mis en cause.
Il s’agit simplement d’un article sur les Logiciels gratuits, avec quelque chiffres du nombre de téléchargement de logiciels donner par Jerry Nieuvarts, fondateur de Clubic.
L’exemple donner est Google Earth " nous avons enregistré pendant plusieurs semaines, de 30 à 40 0000 téléchargements quotidiens, avec des pics à 50 000 ou 100 000 certains jours "
L’article nous explique aussi qu’un logiciel gratuit n’est pas forcement gratuit, ou le logiciel dit “gratuit” se transforme en payant après une période d’essai. Pire encore d’autre se transforment en spyware.
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Logiciels gratuits
Quand gratuité rime avec publicité
Sur Internet, les logiciels gratuits sont nombreux et couvrent largement les besoins courants. Toutefois, avant de les installer sur son ordinateur, il faut savoir à quoi s’attendre. Certains se révèlent être des versions de démonstration bridées, d’autres cachent des publicités intempestives.
Un antivirus pour protéger son ordinateur, un navigateur pour surfer sur Internet, une messagerie pour lire et envoyer des courriels, un gestionnaire pour ordonner ses photos, un lecteur multimédia pour lire sa musique et ses vidéos… Sur un ordinateur, chaque application réclame son logiciel. Autant le dire, sans logiciels, un ordinateur ne sert strictement à rien, comme une voiture sans carburant.
Des logiciels, il en existe des milliards, et à tous les prix. Parallèlement aux grandes surfaces et aux enseignes multimédia (Fnac, Surcouf…), Internet est devenu un canal de distribution privilégié pour les éditeurs. Il suffit de faire un tour sur les sites de téléchargement pour s’apercevoir que l’offre de logiciels est pléthorique. À eux seuls, Telecharger.com et Clubic.com, les deux plates-formes les plus importantes, n’en référencent pas moins de 130 000 et enregistrent chaque mois près de 40 millions de téléchargements. « Les annonces des gros éditeurs, relayées par la presse généraliste, engendrent des pics. Au lancement de Google Earth [logiciel de visualisation satellite du globe terrestre, NDLR], nous avons enregistré pendant plusieurs semaines 30 000 à 40 000 téléchargements quotidiens, avec des pics à 50 000 ou 100 000 certains jours », précise Jerry Nieuviarts, fondateur dirigeant de Clubic.com.
Les logiciels gratuits très populaires, comme MSN Messenger (messagerie instantanée), Mozilla Firefox (navigateur Internet) ou VLC (lecteur multimédia), expliquent en partie le succès de ces sites. Mais leur attrait provient également de la présence de logiciels gratuits équivalents aux versions payantes. Pour ne citer que deux exemples parmi tant d’autres, Open Office, gracieusement mis à la disposition des internautes par la communauté du logiciel libre (lire l’Encadré « Gratuit ne signifie pas libre »), permet de lire et d’éditer des documents textes (équivalent du Word de Microsoft), des tableurs (équivalent d’Excel), etc. La suite Office Integrale 2007 de Microsoft, qui propose les mêmes outils, coûte environ… 280 euros (1). Avast propose quant à lui une version gratuite de son antivirus alors que Norton Antivirus 2009 est facturé 40 euros (1). Et on pourrait en citer bien d’autres…
Des versions limitées
Il faut pourtant se garder de télécharger à tout va. Car si l’offre de gratuits est indéniablement vaste, la majorité des logiciels disponibles sur Internet sont en réalité payants. Évidemment, ça ne saute pas aux yeux. Seuls 20 % des logiciels disponibles sur Telecharger.com, et 50 % chez Clubic.com, sont de « vrais » gratuits. Les éditeurs, bien que passionnés pour la plupart, ne sont pas tous altruistes. Internet constitue pour eux une formidable vitrine pour leurs produits. C’est pourquoi les versions qu’ils y distribuent sont principalement des « sharewares » (ou « partagiciel »). C’est ce type de logiciel que l’on trouve aussi parfois sur les CD offerts par certains magazines spécialisés. Il s’agit en fait de versions d’évaluation bridées, soit dans le temps (après un certain délai, 30 jours en général, le logiciel se bloque), soit dans les fonctions (versions dites « de démo » où toutes les options ne sont pas disponibles). L’éditeur avertit alors que pour continuer à utiliser le logiciel (ou pour l’utiliser pleinement), il faut l’acheter. Il guide bien sûr pour cela l’utilisateur vers sa boutique en ligne. La technique qui consiste à mettre l’eau à la bouche des clients est bien rodée, même sur Internet !
Gratuit, mais intrusif
Dans certains cas, la surprise est encore plus désagréable. Pour proposer leur logiciel gratuitement, certains éditeurs n’hésitent pas à recourir à une bonne vieille méthode, celle de la publicité. Et dans l’univers du logiciel, on ne fait pas dans la dentelle. La pratique consiste à intégrer au logiciel un module qui diffuse de la publicité. Il est même souvent doublé d’un « espion » qui repère les habitudes de l’utilisateur afin de cibler les envois. « C’est ce qu’on appelle des adwares [ou publiciels ou espiogiciels, NDLR], explique Cetkovic Nenad, directeur des activités Internet de Nextradio TV (éditeur de Telecharger.com). Le degré d’intrusion est plus ou moins supportable, de la simple bannière de pub permanente dans un coin de la fenêtre aux pop-up [des fenêtres de publicité, NDLR] surgissant pendant l’utilisation du logiciel. Parfois, l’adware va jusqu’à changer la page de démarrage d’Internet et les favoris de l’utilisateur ! » Les dommages collatéraux sont tels qu’il existe des logiciels spécialisés pour les réparer, comme Ad-aware ou encore Spybot (les antivirus courants les repèrent également).
Pour les éviter, ou tout du moins savoir à quoi s’attendre, il est conseillé de lire attentivement les fiches descriptives des logiciels avant de les télécharger. Clubic, Telecharger.com et les autres (VNUnet, Tom’s Guide, etc.) mentionnent leur présence, décrivent leur comportement et vont même jusqu’à les déconseiller s’ils jugent l’intrusion trop forte.
Maîtriser l’installation
Avec un peu de concentration, il est toutefois possible dans certains cas de profiter du logiciel sans subir cette publicité. Comme pris de remords, certains éditeurs laissent en effet le choix à l’utilisateur de télécharger ou non ces adwares. En fait, la loi n’encadrant pas cette pratique, leur caractère optionnel ne dépend que du bon vouloir de l’éditeur.
Au moment de l’installation, donc, il est vivement recommandé de lire attentivement les termes de la licence (le CLUF, Contrat de licence d’utilisateur final) ainsi que les messages apparaissant à chaque étape. En outre, procédez à une « installation personnalisée » plutôt qu’à une « installation recommandée » : celle-ci vous donne la main sur la liste des composants qui seront installés sur l’ordinateur (les adwares figurent la plupart du temps dans cette liste). Tous sont pré-cochés par défaut, il faut donc désélectionner les options « suspectes », comme « Installer la barre d’outil xxxxxx », ou « Faire de xxxx ma page d’accueil ». Lorsque les logiciels sont en anglais, une étape indique parfois « Install the following free programs (2) » avec une liste d’applications tierces complètement inutiles pour l’utilisation du logiciel.
« De manière plus générale, toute option qui ne semble pas indispensable au fonctionnement du logiciel est à bannir, quitte à relancer l’installation si l’on se rend compte qu’il manque un composant essentiel », préconise Jerry Nieuviarts, de Clubic.com. Installer du gratuit, oui, mais… avec parcimonie !
Edité le 20/11/2008 à 16:14