J’ai commencé à photographier il y a plus de 30 ans, dans les années 1970 et je n’ai jamais rien eu d’autre que des reflex. A cette époque antédiluvienne, les appareils les plus perfectionnés étaient dits “semi-automatiques”, c’est-à-dire qu’ils permettaient la mesure de la lumière, à pleine ouverture pour les plus sophistiqués, à ouverture réelle pour les autres (dont le mien). Ma gamme d’objectifs était la trilogie classique de l’époque : 28, 50, 135, mais ce n’étaient pas de bêtes de course ouvrant à f:1,4, mes moyens de lycéen puis d’étudiant ne me le permettaient pas. Le photographe choisissait lui-même son temps de pose et son ouverture et faisait sa mise au point manuellement. J’utilisais des films dont la sensibilité allait de 25 ASA, on dit ISO maintenant (Agfapan, Kodachrome), à 125 ASA (Ilford FP4) en passant par 50 ASA (Ilford PanF, Agfachrome), 64 ASA (Ektachrome). Autant dire qu’à ces sensibilités, les temps de pose… étaient longs, et que, au prix ou étaient les traitements des films, on apprenait vite à maitriser le flou de bougé.
Tout cela pour dire que je pense maitriser les rudiments de la prise de vue avec un reflex, même basique (je ne parle pas du talent, n’est pas Doisneau qui veut).
Par la suite, sont apparus les automatismes d’exposition, priorité à l’ouverture, priorité à la vitesse : fallait-il les refuser au prétexte qu’on s’en était passer jusque là ? Certainement pas !
Puis ce fut le tour de l’autofocus : fallait-il le refuser au prétexte qu’on s’en était passer jusque là ? Certainement pas !
Maintenant, c’est le tour de la stabilisation : faut-il la refuser au prétexte qu’on s’en était passer jusque là ? Certainement pas !
Et mon prochain boitier sera “live view”, si possible avec un écran orientable, car cette technologie me sera bien utile en macro, en paysage, appareil sur trépied… quand la stabilisation sera neutralisée donc.
Ceci étant dit, le bon appareil, compact, bridge ou reflex, c’est celui qu’on a sous la main.
Bonnes Photos à tous.
Edité le 18/11/2009 à 16:53