Voilà je pensais aborder chaque jour (quand je suis présent et si personne d’autre se dévoue mais votre participation serait appréciée histoire que ça fasse pas comme l’ot topoc ) un sujet historique.
Bon merci d’éviter les références inintéressantes du genre mon grand père s’est cassé la jambe telle date ou c’est mon annif mais à part ça on peut autant parler d’un personnage (mort ou naissance) ou d’un événement historique.
Donc on commence le
11 Juillet
http://www.nobily.be/CHRONIQUE/chron_fichiers/image1682.jpg
Le 11 juillet 1302 est commémoré par les flamands (fête de la communauté flamande) en belgique comme étant la date de la bataille des Eperons d’ors (Bataille de Courtrai).
Le conflit comme tous les conflits débute pour une histoire de fric vu qu’à Bruges, les bourgeois ont le contrôle exclussift de l’importation de laine venant d’angleterre. Evidemment les taxes de Philippe Le Bel pour gêner l’angletterre ne font pas plaisir à ceux-ci et ils décident de se libérer de l’occupant français.
Commencent alors (en mai) les matines brugeoises[/url] qui voit les bourgeois menés par [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Pieter_de_Coninck]Pieter de Coninck assassiner les soldats et dignitaires/bourgeois français dans leur sommeil (comme quoi l’hospitalité flamande :ane:) faut savoir qu’à l’époque l’armée prennait ses quartiers chez l’habitant. D’après la légende, pour reconnaître les français des autres ils leur demandaient de prononcer “schild en vriend” (bouclier et ami) qui est très difficillement prononçable pour quelqu’un non habitué à la langue.
Bref les rebelles flamands tiennent la flandre sauf Coutrai et Cassel et c’est à Coutrai que tout va se jouer. En sous nombre (20000 contre 50000 français) et sous équipé ils choississent le bon terrain, en bordure de la Lys, d’un marécage et d’un fossé.
Après un premier tir français efficace, les chevaliers trépignent d’impatience face à une victoire qu’ils estiment facile et s’élancent…Pour aller s’embourber dans les marécages, l’arrière garde reflue alors mais les chevaliers sont coincés.
A l’époque, on rançonnait les chevaliers, seule la piétaille et surtout les archers (ont leur coupait le pouce avant de les pendre) avait à craindre s’ils étaient fait prisonnier, mais les flamands ne sont pas une armée de métier et/ou n’ont que faire des us et coutumes de la guerre, ils massacrent donc les chevaliers français, décimant les plus hauts dignitaires de la noblesse française de l’époque. Comme trophée (ou butin) ils ramènent les éperons en or des chevaliers, d’où le nom populaire de celle-ci.
Les flamands n’étaient bien sûr pas seuls à combattre, les Namurois et Brabançons étaient présent aussi même s’ils aiment à rappeller cette victoire du peuple flamand contre une armée entraînée qui a lancé un mouvement indépendantiste (il faut se rappeller que la belgique n’existait pas comme tel et que la flandre est un comté séparé, tout comme le brabant).
Philippe le Bel sort très affaibli du conflit, mais prendra quand même sa revanche à la bataille de Mons-en-Pévèle (1304)
Edité le 11/07/2008 à 13:32