Topic Metal

Jai vu Loudblast en concert Samedi dernier ! tres sympa !!!

Bon jai failli me faire marcher dessus par le bassiste mais ca m’apprendra a trop etre penché sur le devant de la scène :P, ils ont plus joué les anciens albums donc cool !

désolé, j’ai rien en stock pour toi que tu ne connaisse pas alors [:delphes]

sinon, j’ai failli en parler hier du nouveau grave digger :smiley:

il est bien? parrait qu’il est plus dans la veine de “the grave digger”, mon préféré :smiley:

héhé la on est dans le domaine ou j y connais rien :smiley:

sinon Bang Gang ca dit des choses a certains ?
ca ressemble un peu a the gathering en moins athmo :slight_smile:

perso je conseille le dernier Rhapsody :smiley: :love: meme s il commence à dater :wink:

vraiment top le dernier Grave Digger :wink:
c’est vrai que y’a pas le background épique à la Tunes of War ou Knights of the Cross, donc on peut le rapprocher de The Grave Digger … mais bon, après, ca reste du Grave digger pur jus, un truc pour les vrais headbangers quoi [:bibinsa]

@ kirk > moi je l’ai trouvé moyen le dernier Rhapsody, ils commencent a tourner ne rond je trouve :kaola:

ils vont être au graspop cette année. j’espere que je pourrai les voir [:lombric:6]

'foiré :sweat:

y a rien de fait [:kamaga] j’espere que ca sera possible pour moi cette année :confused:

je vais voir carmina burana samedi au théatre des champs elysées … ca vas pogoter un max [:yeoh]

Pour les amateurs de Black :smiley:

Le dernier Hecate Enthroned: Redimus est bien sympa. Il y a de nombreux morceaux vraiment entrainants :oui:

http://homepage.ntlworld.com/m-frost/hecate/gfx/redimus.jpg

Je prefere quand meme leurs premiers albums (avec le chant “à la cradle”) mais celui ci est bien meilleur que le premier album depuis le changement de chanteur: King of Chaos qui m’avait laissé de marbre.

je me rappelle d’un clip que j’ai vu d’eux, a l’epoque de headbanger’s ball : la groupe se balladait dans la foret avec des cierges [:c_est_moche]

Je suis d accord mais pourquoi changer si ca plait tjrs aux fans :smiley: :wink:

sinon je me surprend à ecouter le dernier Nightwish (once) qui est selon moi le meilleur de tous :slight_smile:

le dernier nightwish ya des chansons vraiments bien et d’autre qui sont assez “soupe” … mou je prefere les autres mais bon :smiley:

on est d’accord :love:

@ jcdenton > :stuck_out_tongue:

pas vu :o

Ou je peux avoir le clip ?? :stuck_out_tongue:

oh devait bien y’en avoir dans le meme clip :smiley:
sinon va voir du coté du clip “from the cradle to the enslave” versionnon censuré de Cradle Of Filth, mais quelques chose me dit que tu connais deja :smiley:

L’artwork du nouveau Paradise Lost est ici :smiley: :

http://www.paradiselost.co.uk/whats_new_news_english_details.asp?id=264

Et hop un copier/coller de la pré-chronique du disque sur Obskure.com :smiley:

Je fais çà car on ne peut mettre de lien direct sur la kro du disque.

NB : cette chronique est rédigée le 19 janvier 2005, après réception de l’édition promotionnelle du nouvel album de Paradise Lost. Il se trouve un léger souffle sur les bandes et se dégage l’impression qu’on a affaire à des épreuves non masterisées (ce qui ne nous a pas été confirmé par le label).
Après réception du son définitif, on se réservera donc le droit de modifier certains détails de cette chronique, si nos présomptions – par hasard - se vérifiaient.

Le chanteur Nick Holmes avait annoncé la couleur il y a quelques semaines. Le nouvel album homonyme “Paradise Lost” serait vraisemblablement “le plus lourd” de la formation depuis dix ans, ce qui nous ramène donc à la période de parution du désormais classique “Draconian Times”.

Que fallait-il entendre par l’adjectif utilisé par Nick Holmes ? Nul ne le sait vraiment. Ou ne le savait, du moins à l’époque.
Holmes n’entendait nullement par ce terme un improbable “retour aux sources”, en tout cas. Mais plutôt - comme tend à le distiller dans les esprits ce nouvel opus - l’ancrage de Paradise Lost dans ses textures plus modernes de guitare - et sans doute moins empreintes de la mystique originelle - lesquelles reprennent l’avantage depuis l’avant-dernier “Symbol Of Life”. Après – c’est vrai - un retour encore un peu timide sur le mitigé “Believe In Nothing”.

Grossièrement, “Paradise Lost” est une confirmation des acquis exposés sur “Symbol of Life”. La formation n’a nullement renoncé aux arrangements électroniques qui font sa fortune depuis l’illustre “One Second” - et qui culminèrent sur le seul album frontalement “transitionnel” (le très “Depeche-Modien” “Host”). Rhys Fulber (Front Line Assembly), de nouveau aux manettes en 2005, renouvelle le traitement qu’il a fait subir au son de Paradise Lost sur l’épreuve précédente : il tend clairement à magnifier les quelques textures Electro qui émaillent un disque sur lequel le mix donne une place dominante aux guitares rythmiques et lead.
Autant le dire : le travail final de Rhys Fulber ressemble à une mosaïque. Il s’est agi de tout faire ressortir, le plus clairement et puissamment possible. Au risque de la surcharge et de la débauche. L’optique est certes démonstrative, risquée aussi. Le surplus peut en effet nuire à l’efficacité. Or, l’impression générale qui se dégage de ce nouvel opus est que le groupe a souhaité y inclure un très grand nombre de couleurs et d’éléments. Ne sacrifier que le minimum. Autrement dit, le résultat est en effet
“lourd” : lourd à digérer, sans pour autant qu’on puisse dire que ce n’est pas “beau”. Car de beauté il est assez question ici, honnêtement.

Assurément et sur le plan du couplage entre électronique et guitares, ce disque rappelle davantage “One Second” ou “Symbol Of Life” qu’autre chose. Mais il se rapproche davantage de ce dernier pour ce qui est du déploiement d’énergie opéré. “One Second” était aussi un disque plus riche en variations et nuances que ce nouveau chapitre, qui revendique davantage une parenté au Metal moderne. En bref et par rapport à l’enregistrement de 1997, on ressent moins ici l’impact de la New Wave sur l’écriture, que la domination d’un héritage tiré du Metal. Pas – ou très peu - d’ambiances de prière comme sur “Icon” ou “Draconian Times”, mais plutôt le retour d’un son lourd, gorgé de spleen et finalement assez archétypal de ce que Paradise lost a tâché de devenir après “Draconian Times” : les inventeurs d’un Metal plus moderne, imprégné par le gothique mais qui n’a JAMAIS cédé aux tentations formelles d’un revival goth 80’s
en dépit de ce que certains commentateurs insinuèrent.

Paradise Lost ne révolutionne pas son propre style à travers ce premier album homonyme. Le groupe réitère au contraire un propos qui se concentre sur des formats courts (le dernier titre, le plus long, dure cinq minutes). Il rejette de facto l’hypothèse du renouvellement des velléités épiques passées, et se concentre sur le présent. Pas de clin d’œil outrancier à l’histoire ancienne, en somme. La charge oui, mais au plus direct. Les rythmiques lourdes de Aaron Aedy, reconnaissables entre mille, sous-tendent ainsi sans minauderie des suites mélodiques pas forcément évidentes (“Paradise Lost” est un disque plus complexe et un peu moins direct que “Symbol of Life”), tandis que Nick Holmes impose un chant clair très assuré.
L’enregistrement est riche, complexe, en dépit de l’apparente simplicité des structures. Sa difficulté réside dans le travail des arrangements, si l’on y prête attention. Paradise Lost aurait pu se contenter d’instrumentations plus basiques, primales. Mais la profusion des arrangements est réelle, comme si le groupe ne souhaitait pas seulement assumer son talent naturel pour la mélodie mais désirait imposer frontalement ses marques en tant qu’arrangeur. Enfoncer le clou, en somme.
Ainsi le disque s’infuse-t’il progressivement dans l’esprit, son contenu touffu masquant beaucoup les choses. C’est un album qui gagnera avec le temps, on n’en doute pas. Malgré une production a priori assez flatteuse signée Fulber, l’identité de Paradise Lost n’a subi que très peu de mouvements par rapport à ses trois dernières années de carrière, en dépit du jeu de batterie extrêmement sobre, précis et pesant du nouveau venu Jeff Singer (ex-Blaze / Kill II This).

Equilibrage en vue entre organes et machines : la vie domine, mais l’électronique arrange bien les choses. Alors, on ne saurait dire si ce disque est “le plus lourd” depuis dix ans. Mais il l’est largement autant que le précédent, qu’il égale - à notre avis - qualitativement. Les adeptes les plus anciens n’y retrouveront peut-être pas tous leurs petits, mais ce disque maintient le cap d’une formation toujours aussi exigeante avec elle-même. Alors, à défaut d’engendrer “l’album sur lequel on se retournera encore dans dix ans”, Paradise Lost offre une distraction auditive des meilleures qui soit, et une démonstration de vie somme toute convaincante sur le plan de sa propre musicalité.
La postérité nous en parlera comme elle peut. Mais pour l’heure, les retrouvailles symbolisent une certaine forme de réjouissances. Paradise Lost a encore du corps, et ses restes sont plutôt appétissants.

Revue de détail :

1 - “Dont belong”
Introduction piano drapée de textures synthétiques en cordes, pouvant rappeler l’atmosphère de “Host” ou “One Second” mais en plus posé et mécanique que ce dernier titre. Paradise Lost prend son temps : Holmes installe un chant posé, et les guitares n’arrivent que plus d’une minute après la note de départ. Rythmiques pleines et batterie lourde appuient un chant presque incantatoire mais empreint de retenue, lequel “tient” un morceau dont le potentiel orchestral reste à un stade de développement minimal.

2 - “Close your Eyes”
La rythmique principale et précédant les chorus, relativement étrange et presque “aplatie”, est axée autour de quelques demi-tons. Elle peut à cet égard rappeler l’esprit de certaines rythmiques curieuses sur le plan mélodique, qui se trouvaient sur “Believe in Nothing”. La voix de Nick Holmes se noie dans les effets sur certaines parties des refrains, lesquels réussissent à faire s’envoler un titre assez lourd et égrené sur un tempo médium.

3 - “Grey”
On comprend pourquoi ce titre fut initialement choisi comme premier single, délogé par la suite de ce rang par “Forever After”. Efficacité maximale dès le riff d’introduction : tranchant total de la rythmique, très Heavy, surplombée de leads comme seuls ces types peuvent en créer.
C’est à ce stade de l’écoute le titre le plus enlevé, tout en restant très enrobé dans la forme. Sur les refrains, le chant de Nick Holmes parvient à installer une délicieuse boucle vocale qui se conjugue bien avec les variations harmoniques des guitares, tandis que les couplets installent des transitions plus aérées, toutes en basses (Stephen Edmonson, un son plus énorme que jamais, sur une grande partie du disque).

4 - “Red Shift”
Atmosphère faussement éthérée et gorgée de basses en introduction, pour un titre ayant a priori un potentiel de single. Ses textures les plus aérées précipitent le spleen, entre “Host” et “One Second”. Les harmonies de voix, aussi simples soient-elles, servent avec emphase des couplets très planants et empreints de guitares très Cold dans leurs arpèges, tandis que les refrains célèbrent le plomb de lourdes rythmiques de guitare, qui font – aussi - échapper le titre à une épure totale. Question de choix.
Assurément, un titre court des plus contrastés au sein de l’album
et donc des plus captivants.

5 - “Sun fading”
De nouveau, rythmiques très lourdes et parties de batteries incantatoires (roulements martiaux, frappe vengeresse sur les parties les plus ambiancées). Holmes ne se départit pourtant pas de ses choix “clairs” au chant. Mais il “explose” davantage sur certaines parties, à la manière de certaines déclamations présentes sur “Draconian Times”. Les leads, typés comme jamais, donnent aux harmonies de base des tournures à la fois épiques et dont les notes maintenues grincent d’un psychédélisme sournois.

6 - “All this was”
Titre très épuré sur les parties couplets, après une introduction des plus épique qui soit : ces mêmes couplets frisent le format de la ballade (à grand renfort de basses rondes et de guitares électro-acoustiques) tandis que les rythmiques, aussi énormes qu’enlevées, reprennent le dessus dès l’arrivée des refrains, littéralement tueurs. Holmes y exulte.
Classique et efficace, mais pas le titre le plus emphatique ni le mieux construit de l’album. On décroche par moments.

7 - “For all you leave behind”
Paradise Lost retrouve ici le mordant du troisième titre, et la température monte de quelques degrés au fil d’un groove acéré et d’attaques rythmiques sèches. On retourne bel et bien à des formes plus ardentes et
emphatiques, oui. Paradise Lost laisse ici ses réflexes épiques s’exprimer avec naturel et signe de grands refrains.
Mais le groupe, avec ingéniosité, distille des harmonies de lead étranges, une étrangeté faisant partie intégrante de la marque de fabrique et qui empêche le titre de tomber dans la facilité. Assez terrible, franchement.

8 - “Accept the Pain”
Ambiance très cold en introduction : sons chorussés, chant épuré, harmonies cristallines avant l’arrivée de leads et de guitares rythmiques dont l’ardeur et l’amertume rappellent l’attaque de certains titres de “Draconian Times”, tel “Yearn for Change”. Rythmiquement, le batteur Jeff Singer continue d’asseoir un style aussi peu démonstratif que
très en place : sobriété maximale pour effet garanti.
Paradise Lost se pare sur ce titre d’une aura d’indestructibilité, renouant avec le mordant développé sur le titre précédent tout en recourrant à des nappes de claviers enchanteresses en guise d’arrangements ponctuels.

9 - “Shine”
Rythmique médium pour une composition pleine de nerf et de spleen
sur les refrains. Le reste, pourvu d’un groove retenu, laisse davantage de marbre, comme si Paradise Lost s’essoufflait un peu, cherchant à encadrer par des couplets somme toute assez fades des chorus réussis. Le coup des dents de scie.
Petite baisse de régime ici, donc, à ceci près que les lignes de voix de Holmes restent impeccables.

10 - “Spirit”
Lourde charge rythmique chargée en superpositions de voix (une ligne principale, une voix secondaire noyée d’effets pour le lien avec les chorus), “Spirit” n’est pas non plus le titre le plus inspiré de l’album. Pourtant, quelle évidence que celle du déploiement de forces et d’effets ! La domination des saturations aboutit à une composition grasse mais assez linéaire, hormis le temps d’un pont voix/guitare en forme un clin d’œil religieux.
Il y a comme une petite baisse de régime de Paradise Lost depuis deux titres, sans qu’on crie pour autant au bâclage. Mais l’ensemble sonne plus
“facile”, et en tout cas moins subtil que certaines autres compositions du disque.

11 - “Forever After”
Single presque parfait, ce dernier bénéficie des services de la vocaliste de Tapping The Vein. A travers cette présence de la femme, il renoue avec une petite recette qui fit le succès du premier single issu de “Symbol of Life”.
Paradise Lost débute par quelques notes de clavier avant d’installer une rythmique introductive enlevée et lourde en saturations. Le morceau est ensuite organisé en crescendo. Holmes pénètre l’arène sous couvert d’effets cybernétiques (décidément, Rhys Fulber a chargé la production) et si le morceau est un peu lent à partir (une minute et plus avant la première rythmique mordante), les envolées de guitares et de voix qu’il déploie sur les deux dernières minutes valent certains des meilleurs singles du groupe.
Choix intelligent que celui de placer ce titre en avant-dernière position, car il forme un dernier sursaut sans alourdir le propos, mais en lui donnant au contraire une optique “évasive”. Les voix de Heather Thompson, habilement mêlées par le mixage de Fulber à celles de Holmes, donnent au titre une certaine “souplesse” : une respiration quasi-androgyne, qui engendre des minutes des plus sensuelles tout en restant fidèle à la morsure du rock et aux relents gothiques imprégnant l’œuvre du quintet.

12 – “Over the Madness”
La ballade finale, le titre inévitable. Rien de très grandiose là dedans, même si ça reste bien fait : belles harmonies, spleen débordant, partie solo assez longue. Comment bien finir – mais sans surprises comparé au titre final de “One Second”.

“Paradise Lost”, assurément, ne révolutionne nullement les archétypes “de seconde génération” posés par Paradise Lost ces dernières années. Il risque au final de rester dans les mémoires davantage comme la confirmation de la régénération de ces canons là, plutôt que le dessein d’une refonte en forme de chapitre III. A suivre ?

bon j’ai pas tout lu, je lirai ca a tete reposée :o

mais ils pourront jamais faire mieux que Draconian Times :sweat: