Tout ce qui est bridé par le firmware est en général facile à débrider et difficile à vérifier en cas de contrôle. Il n’y a rien qui permette de constater visuellement que le firmware est débridé, et il suffit de prévoir que le débridage ne s’active que en faisant une certaine action (par exemple, un tour de pédale en arrière) pour que même si le policier essaye le vélo il ne constate rien d’anormal…
Il ne faut pas sous estimer les policiers. Nous ne sommes plus à l’époque du début des cyclomoteurs ou la police n’y connaissait rien.
Déjà, ils ont l’habitude d’observer. Et ce n’est pas très difficile pour eux de repérer un VAE qui file à une allure inhabituelle sans vraiment pédaler.
Et pour les « trucs » qui permettent de « planquer » le débridage, il ne faut pas se faire d’illusion, un policier formé à la question qui se tient au courant connaîtra facilement les principaux « trucs » pour les activer.
Au moindre doute, le vélo sera immobilisé et contrôlé par un expert. Avec le matériel adéquat, il n’est pas très dur de lire le contenu de la puce contrôleur et de le comparer à une liste de firmwares officiel… et débridés.
Et la, le « petit malin » risque vraiment très gros : 30000€ d’amende et 1 an de prison selon l’article L317-1.
A ce prix la, tu peux te payer bien plus rapide qu’un VAE débridé, par exemple une grosse moto, permis compris.
Oui, c’est vrai. Mais ces pentes sont courtes. Donc les monter à 5-6 km/h n’est pas un problème. À condition que le vélo soit capable de développer ses 250W à cette vitesse. Et c’est là qu’il est le problème.
Pas si courtes que ça. Et pas si rare, en plus.
Et certes, un cycliste aguerri est capable de maîtriser son vélo à une vitesse très basse. Mais c’est loin d’être le cas des cyclistes occasionnels pour lesquels une limite basse de 10-12km/h me parait beaucoup plus raisonnable.
Après, c’est vrai que beaucoup de VAE ne peuvent pas sortir leurs 250W à 5 km/h.
Côté moteur il y a aussi 250W et 250W… Certains VAE d’entrée de gamme affichent un moteur « 250W », mais où les 250W sont en fait la puissance électrique maximale absorbée par le moteur, et non la puissance mécanique qu’il délivre. Or c’est sur cette puissance que porte la réglementation… Selon la qualité du moteur, il peut y avoir 10 à 30% d’écart entre les deux…
Justement, ça serait plus simple pour le consommateur s’il y avait un peu plus de marge. Cela simplifierait l’implémentation et la lecture des fiches techniques.
surtout qu’il ne faut pas oublier de compter la 100aine de W supplémentaires que peut apporter le cycliste sans trop se fouler (c’est à peu près la puissance que doit développer une personne de 120 kg pour marcher à 4 km/h sur plat, devoir fournir le même effort qu’en marche à 4 km/h sur plat pour passer une pente raide à 5 km/h, c’est pas demander la Lune…).
Oui, mais il ne faut pas perdre de vue que tout l’intérêt d’un VAE, c’est de garantir un niveau d’effort maximal qui soit totalement indépendant de la situation. Et cela de façon à permettre:
- Son usage par des non sportifs.
- Eviter à tout prix de suer, même un peu. Car le but n’est pas l’usage sportif, mais d’être un véhicule permettant de remplacer une voiture pour aller à son travail.
Et il ne faut pas oublier qu’on sue beaucoup plus avec l’âge.
Moins de 5 km/h suffisent. J’ai déjà monté des côtes très raides (+ de 20%) où j’allais tellement lentement que mon compteur de vitesse s’arrêtait. Et c’est à peu près à 5 km/h qu’il s’arrête.
Cela dépends du niveau.
Un pistard arrive à tenir son vélo à l’arrêt. Un bon cycliste tient à 5km/h sans problème. Mais un utilisateur peu habitué met le plus souvent pied à terre en dessous de 10km/h.